6 alternatives naturelles pour combattre la dépression
Autrefois, les dépressions se terminaient très bien. Il y a 30 ou 40 ans, si vous alliez voir votre médecin en présentant des symptômes de dépression, il vous disait que vous pouviez, et que vous alliez guérir. On vous assurait que la plupart des épisodes dépressifs passent et se terminent généralement par une guérison complète, sans intervention particulière ni médicaments.
Mais, comme le souligne Robert Whitaker dans ses livres, depuis quelques dizaines d’années, la façon de diagnostiquer et de traiter la dépression a changé, et ce changement a entrainé une augmentation de 600 % du nombre de personnes percevant une pension d’invalidité de la Sécurité Sociale pour maladie mentale !
L’approche actuelle du rétablissement en santé mentale = les médicaments
Que s’est-il donc passé entre 1974 et aujourd’hui pour que le pronostic de la dépression soit passé d’une issue positive à un résultat qui vous handicape pratiquement à vie ?
Inutile d’être médecin pour le comprendre.
Allumez simplement votre téléviseur. Que voyez-vous ?
Des publicités qui tentent de vous hypnotiser pour vous faire croire que tel ou tel médicament peut vous aider à vous sentir mieux – en particulier si vous faites partie des deux tiers des personnes sous antidépresseurs dont l’état ne s’améliore pas.
Ainsi que l’a rappelé Robert Whitaker lorsque je l’ai interviewé, c’est le cas de la publicité pour l’Abilify, qui vous encourage à monter d’un cran sur l’échelle des psychotropes et de prendre un médicament antipsychotique, parce que ceux qu’on vous a prescrits jusqu’à présent – des antidépresseurs, à l’échelon en dessous – ne fonctionnent pas.
Au cours de ses recherches, Robert Whitaker a formellement démontré que, dans la plupart des cas, ces médicaments ne fonctionnent pas mieux qu’un placébo – et peuvent également entraîner de graves effets secondaires, provoquant des troubles mentaux plus graves que ceux pour lesquels vous êtes traité !
À propos des effets secondaires, les gens connaissent généralement les plus courants, tels que les troubles sexuels ou les troubles du sommeil. Et pour en revenir à la télévision, vous remarquerez que certains de ces effets négatifs sont mentionnés dans les publicités – tellement rapidement cependant que l’on a à peine le temps d’y penser.
Mais saviez-vous que certains des pires effets néfastes ne sont même pas répertoriés comme tels ?
Ou que certains de ces effets, tels que d’importantes prises de poids et une augmentation du métabolisme du glucose et des lipides, peuvent être tellement désagréables, que les personnes qui prennent ces médicaments interrompent tout simplement leur traitement ?
Le terrible effet secondaire dont personne ne parle
Une étude publiée en 2005 dans le New England Journal of Medicine a d’ailleurs révélé que 74% des patients schizophrènes participant à une étude avaient interrompu leur traitement, soit en raison de son inefficacité (il ne fonctionnait pas), soit parce qu’il entraînait des effets secondaires insupportables, soit encore à cause d’autres effets indésirables.
Un autre risque dont il est rarement fait état est celui de développer une puissante dépendance à ces médicaments.
Et sans doute le pire « effet secondaire » de tous est que vous risquez de développer une forme de maladie mentale plus grave que celle que vous aviez au départ !
En effet – comme l’a découvert Robert Whitaker au cours de ses milliers d’heures de recherches sur le sujet – après une amélioration de leur état dans un premier temps, les personnes sous antidépresseurs ont tendance à sombrer à long terme dans une évolution chronique de la dépression.
Vous risquez également de devenir bipolaire, ou de développer différents types de psychoses, ce qui vous obligera à passer à un « niveau supérieur » de médicament ou à en prendre un supplémentaire, souvent un antipsychotique qui bloque les récepteurs de dopamine du cerveau.
L’argent derrière la folie
Le résultat de ce cercle vicieux, c’est que des médicaments conçus pour traiter les troubles mentaux ne font que les aggraver. Les dépenses en psychotropes sont passées de 600 millions de dollars par an en 1985 à plus de 40 milliards de dollars aujourd’hui, et les incapacités liées à la dépression et aux troubles bipolaires ont atteint des taux records !
Ce ne sont pas vraiment les chiffres auxquels on pourrait s’attendre si ces médicaments étaient aussi efficaces que le prétendent les publicités.
Comment en sommes-nous arrivés là : c’est une longue histoire, que Robert Whitaker a longuement étudiée et qu’il raconte en détail.
Je vous recommande vivement ses deux livres (Mad in America, et Anatomy of an Epidemic – anatomie d’une épidémie) si vous voulez connaître toute l’histoire, mais voici ce qu’il explique en bref : Dans les années 70, le domaine de la psychiatrie fut pris d’assaut et vit déferler une foule de thérapeutes. Pour ne rien arranger, un vieux médicament éprouvé contre l’anxiété commençait à être considéré comme trop addictif et dangereux.
La vente de psychotropes avait de ce fait fortement diminué. En conséquence de quoi la psychiatrie a en quelque sorte sonné le rappel des troupes et décidé, pour sauver l’industrie ainsi que la profession, de redéfinir cette dernière et le domaine de la psychiatrie lui-même.
Ceci a conduit à l’élaboration d’un nouveau manuel de diagnostiques, dans lequel les problèmes d’humeur tels que la dépression, étaient soudainement définis comme des troubles médicaux – ne pouvant donc être diagnostiqués que par un médecin ou un psychiatre, et traités par des médicaments que seuls ces médecins ou psychiatres avaient le droit de prescrire.
Pour faire accepter cette nouvelle idée au grand public, l’American Psychiatric Association (APA – Association américaine de psychiatrie) décida de s’associer avec des entreprises de l’industrie pharmaceutiques, celles-là même qui avaient un intérêt financier dans ce nouveau paradigme – on connaît la suite.
Les grandes entreprises pharmaceutiques se sont installées, parrainant des exposés soi-disant scientifiques, embauchant comme négociateurs des médecins universitaires et des personnes venant de grandes facultés de médecine, et dépensant des sommes faramineuses en subventions à des universités, en bourses d’études et en financements de recherches – le tout dans l’intention « de venir en aide » à votre santé mentale avec leurs médicaments.
Aujourd’hui, en écho au vieil adage « qui paye les violons choisit la musique », la psychiatrie est devenue un cercle vicieux de diagnostiques et de médicaments toujours plus nombreux, chaque maladie en entraînant une autre.
En conclusion, la véritable cause de l’explosion du nombre de maladies mentales est tout d’abord l’argent généré par les médicaments, mais aussi un système biaisé qui repose sur des médicaments qui ne font que remplacer un problème par un autre.
L’exercice : l’une des meilleures méthodes naturelles pour maintenir une bonne santé mentale
Heureusement, des recherches de plus en plus nombreuses sont publiées aujourd’hui, supportant des méthodes naturelles, sans médicaments, permettant d’atteindre ou de maintenir une bonne santé mentale. La majeure partie de ces recherches montre que des méthodes simples telles que des modifications du régime alimentaire et une activité physique peuvent considérablement faciliter votre guérison.
Voici un exemple :
Une équipe de l’Université de Duke a étudié trois groupes, ayant respectivement testé uniquement les exercices, les exercices en plus des médicaments, et uniquement les médicaments, afin d’observer lequel des traitements était le plus efficace pour soigner la dépression. Après six semaines, ils ont observé que le groupe soigné uniquement avec des médicaments avait progressé légèrement mieux que les deux autres.
Ils pensaient que les meilleurs résultats seraient obtenus par le groupe associant les médicaments et l’activité physique.
Mais ils se trompaient !
Dix mois plus tard, le groupe qui avait le mieux réussi à maintenir son bien-être était le groupe qui avait uniquement pratiqué une activité physique ! De fait, voici un extrait du communiqué de presse de l’Université de Duke du 22 septembre 2000 :
« Après avoir démontré que la pratique de 30 minutes d’activité physique intense, trois fois par semaine, est aussi efficace qu’une thérapie médicamenteuse pour soulager à court terme les symptômes d’une grave dépression, les chercheurs du centre médical ont maintenant prouvé que le fait de continuer à pratiquer une activité physique réduit nettement les risques de récidive de la dépression.
La nouvelle étude, qui a suivi les mêmes participants pendant dix mois supplémentaires, a révélé que les patients qui avaient continué à pratiquer une activité physique après les essais initiaux présentaient moins de risques de retomber en dépression que les autres patients.
Seuls 8% des patients du groupe de l’activité physique sont retombés en dépression, alors que 38% du groupe des médicaments et 31% du groupe activité physique et médicaments ont rechuté. »
Bien que les chercheurs ne puissent pas expliquer précisément pourquoi l’activité physique était plus efficace que le médicament utilisé dans cette étude – le Zoloft – ils supposent que c’est la participation active dans leur programme de rétablissement qui a fait la différence pour le groupe de l’activité physique seule.
« Prendre un simple cachet est un comportement très passif », d’après James Blumental, directeur de la recherche. « Les patients qui ont suivi un entrainement physique se sont peut-être sentis plus maîtres de leur affection et en ont peut être tiré une satisfaction de tâche accomplie. Il est possible qu’ils se soient sentis plus confiants et plus compétents parce qu’ils étaient capables de réussir seuls, et qu’ils attribuaient leurs progrès à leur capacité à s’entraîner.
Le yoga – Une activité douce pour lutter contre la dépression
La pratique du yoga est un autre moyen éprouvé pour traiter la dépression et éviter les médicaments. Une récente recherche a confirmé que non seulement le yoga améliore l’humeur et à des répercussions positives sur d’autres activités physiques, mais il aide également à augmenter le taux d’acide γ-aminobutyrique (GABA) dans le cerveau.
Au cours de cette étude, les participants ayant pratiqué le yoga à raison d’une heure, trois fois par semaine, ont vu leur taux d’acide γ-aminobutyrique (GABA) augmenter par rapport à un autre groupe ayant fait une heure de marche, trois fois par semaine.
Une étude similaire de 2007 a fait la même observation, incitant les chercheurs à penser que la pratique du yoga pourrait être un traitement alternatif de la dépression et de l’anxiété, deux troubles associés à un faible taux de GABA.
L’alimentation joue également un rôle important
Il est d’ores et déjà reconnu que de nombreux additifs, conservateurs et colorants alimentaires sont susceptibles de provoquer des changements de comportement, et le sucre fait sans aucun doute également partie de cette liste.
L’une des plus récentes théories, et sans doute la plus probable, qui expliquerait l’impact du sucre sur votre humeur et votre santé mentale est basée sur le lien entre le sucre et l’inflammation chronique.
D’autres études ont également révélé des liens significatifs entre une alimentation riche en sucre et des troubles psychiques comme la dépression et la schizophrénie, bien qu’elles n’étaient pas axées sur la présence d’inflammation à proprement parler.
Une étude publiée en 2004 dans le British Journal of Psychiatry , par exemple, a montré qu’un apport élevé de sucre raffiné et de produits laitiers présageait d’une plus mauvaise issue à deux ans des cas de schizophrénie.
Comme l’explique le Dr. Russel Blaylock, un apport élevé en sucre et en féculents entraîne une libération excessive d’insuline, qui peut elle-même entraîner une chute de la glycémie, ou une hypoglycémie. L’hypoglycémie, à son tour, entraîne une sécrétion excessive de glutamate par le cerveau, ce qui peut provoquer agitation, dépression, colère, anxiété, crises d’angoisse et une augmentation du risque de suicide.
La solution alimentaire pour traiter la dépression est de sévèrement réduire sa consommation de sucres, en particulier de fructose, ainsi que les céréales.
L’importance des oméga-3 pour garder un esprit sain
Les études montrent également que les acides gras oméga 3 pourraient avoir une influence positive dans le traitement des troubles dépressifs. Une faible concentration plasmatique de DHA (un type d’acide gras oméga 3) est associée à une faible concentration de sérotonine dans le cerveau. Cette faible quantité de sérotonine peut être associée à la dépression et au suicide.
Il est reconnu que des apports trop faibles en oméga-3 d’origine animale modifient les taux et le fonctionnement de la sérotonine et de la dopamine (qui joue un rôle dans le ressenti du plaisir), et endommage la barrière hémato-encéphalique, qui protège en principe le cerveau d’éléments indésirables.
Une carence en oméga-3 peut aussi diminuer l’afflux sanguin vers le cerveau, ce qui est une découverte intéressante compte tenu du fait que les études ont démontré que les personnes souffrant de dépression présentent des anomalies du flux sanguin dans différentes régions du cerveau.
Enfin, une carence en oméga-3 entraîne également une réduction de 35% du taux de phosphatidylsérine (PS) dans le cerveau, ce qui est intéressant sachant qu’il a été prouvé que la PS a un effet antidépresseur chez l’homme.
Il a été prouvé que les oméga-3, tels que ceux présents dans l’huile de krill, fonctionnent tout aussi bien que les antidépresseurs pour prévenir les signes de la dépression, sans en entraîner aucun des effets secondaires. De fait, au cours de mes années de pratique de la médecine, j’ai vu de nombreux patients arriver à se passer de leurs antidépresseurs après avoir commencé à prendre des acides gras oméga-3.
Si vous souffrez de dépression, prendre un supplément quotidien d’oméga-3 d’origine animale est donc une mesure simple et avisée…mais ce n’est que l’une des mesures importantes parmi l’ensemble de mes recommandations pour traiter la dépression.
Comment le soleil peut favoriser une humeur radieuse
La vitamine D est un autre nutriment essentiel dans le traitement de la dépression.
Une étude a observé que les personnes présentant un faible taux de vitamine D étaient 11 fois plus susceptibles d’être déprimées que celles qui en recevaient un apport quotidien.
De plus, selon une étude publiée dans le numéro des Archives de Psychiatrie Générale du 9 septembre 2010, le maintien de niveaux appropriés de vitamine D, et particulièrement de vitamine D3 in utéro et pendant la petite enfance, peut aider à prévenir un trouble mental bien plus grave – la schizophrénie.
L’étude montre que les bébés venant au monde avec un faible taux de vitamine D ont plus de risques de développer une schizophrénie au cours de leur vie – ce qui encourage les chercheurs à penser qu’il suffit peut-être d’une supplémentation en vitamine D pour prévenir cette maladie dévastatrice.
Dans la liste des mesures anti-dépression, je vous recommande vivement d’optimiser votre taux de vitamine D, soit en vous exposant à la lumière du soleil, soit par le biais d’une cabine UV sûre, ou en prenant un supplément de vitamine D de haute qualité.
Le sel est également un antidépresseur naturel…
Fait intéressant, une simple carence en sodium engendre aussi de nombreux symptômes qui sont presque identiques à ceux d’une grave dépression, à savoir :
- La perte d’appétit
- L’incapacité à ressentir du plaisir et de la joie
- Des difficultés à se concentrer
- Une fatigue excessive
- Un sentiment d’épuisement général
Que faire si vous êtes déjà sous traitement pour soigner une dépression
Si l’on vous a déjà diagnostiqué une dépression ou une maladie mentale plus grave, il est primordial de ne PAS arrêter votre traitement brutalement. Un sevrage brutal pourrait être dangereux tant pour votre santé mentale que physique.
Il vous faut prendre des précautions pour arrêter de prendre ces médicaments – et vous devez faire appel à un médecin qualifié et expérimenté qui vous permettra de vous sevrer progressivement sur une période de plusieurs semaines ou plusieurs mois.
L’idéal est de faire appel à quelqu’un qui ait une formation de naturopathie, et qui vous aidera à employer des méthodes naturelles telles que des changements dans votre régime alimentaire, une activité physique et une approche de psychologie énergétique.
L’aide d’un professionnel signifie aussi que vous serez guidé dans les changements physiques et émotionnels, y compris les possibles symptômes de sevrage, que vous ressentirez à mesure que vous délaisserez les médicaments.
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