Résumé : Diclofénac crise-cardique

  • Une nouvelle étude met en évidence la dangerosité du diclofénac, un anti-inflammatoire, équivalent au Vioxx, augmentant le risque de crise cardiaque ou d’attaque cérébrale de 40 %.
  • Lancé dans les années 1970, le diclofénac est l’un des plus anciens anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) et le plus prescrit mondialement.
  • Les AINS, dont le diclofénac, accroissent le risque de problèmes cardiovasculaires en inhibant des enzymes cruciales pour la dilatation des vaisseaux sanguins et la circulation sanguine.
  • Des données récentes suggèrent une possible implication des AINS, y compris le diclofénac, dans le durcissement des artères.
  • Des alternatives naturelles, telles que des changements de régime alimentaire, de style de vie et l’utilisation de plantes anti-inflammatoires, peuvent être très efficaces pour soulager douleurs et inflammations.

Danger diclofénac : Optez pour des alternatives naturelles

Une récente méta-analyse met en lumière la dangerosité du diclofénac, l’antalgique le plus répandu au monde, comparable au redoutable Vioxx retiré du marché américain en 2004 après avoir entraîné la mort de 60 000 personnes suite à des attaques cardiaques ou cérébrales.

En tant qu’anti-inflammatoire non stéroïdien (AINS) de la catégorie des inhibiteurs COX-2 sélectifs, le diclofénac partage la même classification que le Vioxx. Prescrit depuis les années 1970 pour divers problèmes inflammatoires tels que l’arthrite, les douleurs dorsales, la goutte, les maux de tête et la fièvre, il est le médicament le plus prescrit au monde, commercialisé sous les marques Voltaren, Cambia, Cataflam et Zipsor.

Outrepassant l’ibuprofène et le naproxène, le diclofénac est le plus vendu dans 15 pays et se classe troisième au Canada. En Angleterre, six millions de personnes ont reçu une prescription l’année dernière, suscitant des inquiétudes quant à sa surprescription dans les pays à revenus faibles et moyens, où les maladies cardiovasculaires sont en augmentation.

L’utilisation de diclofénac accroît le risque d’attaque cardiaque ou cérébrale de 40 %.

Tous les AINS, dont le diclofénac, sont associés à des effets secondaires significatifs, notamment des crises cardiaques et des attaques cérébrales. Cette incidence s’explique par leur inhibition à la fois des prostaglandines « mauvaises », responsables d’inflammations et de douleurs, et des prostaglandines « bonnes », qui dilatent les vaisseaux sanguins et favorisent le flux sanguin.

En supprimant ces prostaglandines bénéfiques, la pression artérielle et la coagulation sanguine augmentent. Bien que l’on ait initialement pensé que l’oxyde nitrique pourrait compenser ces effets, des études récentes ont montré que ce n’est pas le cas. Le risque cardiovasculaire est particulièrement élevé pour les personnes déjà atteintes de maladies cardiaques, mais même celles ayant un cœur en bonne santé encourent un risque potentiel. Pour ceux qui prennent des AINS et ont des antécédents de maladie cardiaque, le risque d’insuffisance cardiaque congestive est multiplié par 10.

La dernière méta-analyse sur le diclofénac, menée par David Henry de l’Institut de Recherche en Services de Santé de Toronto, révèle une augmentation d’environ 40 % du risque de crise cardiaque ou cérébrale par rapport à ceux ne prenant pas d’AINS. Cette étude, basée sur une analyse de multiples études, a rapporté des taux alarmants d’accidents cardiovasculaires.

Une étude de 2012 publiée dans le journal scientifique Circulation a établi un lien entre les AINS et un risque croissant d’accident coronaire chez les patients ayant déjà eu une crise cardiaque. Sur plus de 43 000 patients post-infarctus du myocarde, la prise d’AINS a été associée à une augmentation de 59 % du risque de décès après un an et de 63 % après cinq ans.

De plus, la prise d’AINS a été liée à un risque accru de décès d’origine coronaire et de récidive d’infarctus du myocarde. David Henry souligne que de nombreuses personnes meurent des conséquences de la prise de diclofénac, mais ces victimes restent invisibles, sans groupe de pression pour défendre leurs intérêts.

Aucune quantité n’est sans risque.

Le diclofénac est désormais accessible sans ordonnance sous le nom de Voltarol Pain-eze, avec une dose moins élevée que les médicaments sur ordonnance. Cependant, même à cette dose réduite, il entraîne une augmentation de 22 % du risque d’accident cardiovasculaire. Outre l’élévation de la pression artérielle et de la coagulation, les inhibiteurs COX-2, dont fait partie le diclofénac, ont été prouvés capables de provoquer le durcissement des artères, même chez les individus en bonne santé. Les chercheurs n’ont pas pu établir une dose minimale qui ne présenterait pas de risque cardiovasculaire.

En plus des risques cardiovasculaires, les AINS peuvent causer des dommages au système digestif, aux reins et au foie. Ils sont également associés à des pertes auditives et à des avortements spontanés. Les preuves contre ces médicaments s’accumulent, suggérant qu’ils pourraient être parmi les plus dangereux. Le risque relatif dépend de divers facteurs, notamment :

  • l’âge,
  • les antécédents d’ulcère gastrique,
  • la prise simultanée de prednisone ou de corticostéroïdes,
  • la dépendance à l’alcool ou au tabac,
  • la prise d’une forte dose d’AINS ou de ceux considérés comme les plus toxiques.

Il est possible de maîtriser l’inflammation sans recourir à des médicaments.

Lorsque vous êtes blessé ou souffrez d’une infection, l’inflammation est un élément naturel du processus de guérison. Ce processus implique l’envoi de globules blancs et d’autres substances chimiques vers les zones endommagées pour combattre les corps étrangers. Bien que ce processus puisse entraîner des symptômes tels que douleurs, œdèmes, rougeurs, échauffements, ainsi que des pertes de mobilité ou de fonctions, il fait partie intégrante du système de défense naturel du corps.
Si vous faites face à une inflammation douloureuse, il existe des moyens de soulager cette douleur en utilisant des agents anti-inflammatoires naturels plutôt que des médicaments. Ces solutions naturelles ne bénéficient pas seulement à votre soulagement immédiat, mais également à votre santé cardiaque et cérébrale, contrairement à leurs équivalents pharmaceutiques qui peuvent présenter plus de risques que d’avantages.
Si vous recherchez un soulagement contre les douleurs liées à l’inflammation, il est fortement déconseillé d’opter pour des AINS tels que le diclofénac, qui comportent de nombreux effets secondaires potentiellement dangereux pour la santé. Bien que le diclofénac soit aussi risqué que le redoutable Vioxx, responsable de plus de 60 000 décès, il demeure l’antalgique le plus prescrit dans le monde. Face à de telles statistiques, il est évident que la confiance totale envers votre médecin peut ne pas garantir votre protection. Cependant, vous avez la possibilité d’adopter une approche proactive en prenant en charge votre propre santé.

Réévaluer des éléments clés du mode de vie.

Des changements de mode de vie peuvent grandement contribuer à la réduction des inflammations. Concentrez-vous sur les facteurs suivants :

  1. Optimisez votre régime alimentaire : Évitez les aliments pro-inflammatoires tels que les graisses trans, les fritures, les aliments transformés, le sucre et les céréales. Réduisez les glucides et les protéines, remplacez-les par des graisses de bonne qualité. Privilégiez des aliments frais et non transformés, tels que des légumes biologiques, des viandes et produits laitiers de pâturages, ainsi que des graisses saines comme le beurre et les produits laitiers fermentés.
  2. Connectez-vous à la terre : La marche pieds nus dans la terre peut aider à réduire la douleur et les inflammations en facilitant un transfert d’électrons bénéfiques. Profitez du pouvoir curatif de la Terre en marchant pieds nus dans le sable ou l’herbe.
  3. Faites le plein d’acides gras omega-3 d’origine animale : Les oméga-3, présents notamment dans l’huile de krill, ont des propriétés anti-inflammatoires. L’huile de krill contient naturellement de l’astaxanthine, un puissant anti-inflammatoire.
  4. Faites de l’exercice régulièrement : L’exercice physique, en particulier la musculation, les exercices de haute intensité, le stretching et le renforcement du tronc, est un excellent moyen de réduire les inflammations.
  5. Choisissez un bon exutoire pour chasser le stress : La gestion du stress est cruciale pour réduire les inflammations. Explorez des techniques telles que la méditation, la prière, le yoga et l’EFT (Technique de libération émotionnelle) pour trouver celle qui vous convient.
  6. Optimisez votre taux de vitamine D : L’exposition au soleil ou l’utilisation d’une cabine à UV sûre sont les meilleures sources de vitamine D. Contrôlez votre taux pour vous assurer qu’il se situe dans la fourchette idéale, et envisagez un complément alimentaire si nécessaire.

Améliorer naturellement la gestion de l’inflammation avec des plantes et des compléments alimentaires

Pour traiter les symptômes de l’inflammation et soulager la douleur, les plantes et compléments alimentaires suivants peuvent être bénéfiques en complément des changements de style de vie mentionnés ci-dessus :

  1. Curcumine (curcuma) : La curcumine, agent actif du curcuma, est un puissant anti-inflammatoire dont l’efficacité contre les douleurs aiguës et chroniques a été démontrée. Une étude a montré qu’une forme hautement biodisponible de curcumine était plus efficace que le Voltarène (diclofénac) dans le soulagement des symptômes de la polyarthrite rhumatoïde.
  2. Gingembre : Le gingembre présente plusieurs bienfaits pour la santé, dont la réduction de l’inflammation. Il agit comme un antalgique naturel et peut être bénéfique après un exercice physique. Le gingembre frais peut être infusé dans de l’eau bouillante comme du thé ou râpé dans un jus de légumes.
  3. Astaxanthine : Cet puissant anti-inflammatoire est très efficace pour le contrôle de la douleur. Des études ont montré des améliorations significatives du niveau de douleur et de la capacité à accomplir des tâches quotidiennes chez les personnes souffrant de polyarthrite rhumatoïde après la prise d’astaxanthine.
  4. Boswellia serrata : Aussi connu sous le nom de boswellia, cette plante est particulièrement utile dans le traitement des douleurs arthritiques et de l’inflammation.

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