Résumé : Moisissures candida-albican

  • Les maladies liées aux moisissures sont un problème croissant souvent méconnu.
  • La plupart des médecins généralistes manquent de formation pour traiter ces intoxications.
  • Leur approche se limite souvent à la prescription de stéroïdes et de médicaments antifongiques.
  • Pour traiter une intoxication aux moisissures, la première étape est de les affamer grâce à une alimentation antifongique.

Intoxications aux Moisissures : Alimentation Antifongique

Les pathologies issues de l’exposition aux moisissures posent un défi croissant, souvent méconnu du public et des médecins généralistes. Les spécialistes de la santé environnementale observent de plus en plus de personnes présentant une variété complexe de symptômes directement attribuables à une exposition aux moisissures. Ainsi, un nouveau terme, la « Toxicose Mixte aux Moisissures », a été suggéré pour décrire ce syndrome aux multiples facettes.

Précision pour une Guérison Accélérée

Il n’existe malheureusement pas de formule spécifique pour retrouver une parfaite santé après une exposition aux moisissures ou à leurs toxines. Les interventions efficaces varient en fonction de nombreux facteurs tels que le type de moisissures, la durée de l’exposition, la santé globale, les traitements en cours, les allergies, les gènes, et d’autres éléments individuels.

La meilleure démarche consiste à consulter un médecin spécialisé et expérimenté en médecine environnementale. Ensemble, vous pourrez élaborer un traitement adapté à votre situation et à votre physiologie personnelle.

Cependant, il est essentiel de se renseigner sur les causes de vos problèmes. En vous munissant des bonnes ressources et des meilleures informations, vous éviterez les tâtonnements chronophages sur le chemin de la guérison. Le livre “Mold: The War Within” de Kurt et Lee Ann Billings constitue une excellente source d’informations, offrant un aperçu approfondi des effets néfastes des moisissures sur la santé, basé sur l’expérience personnelle des auteurs et leur constat du manque de connaissance généralisé dans le domaine médical concernant ces effets.

Une Prescription Hâtive : Les Médecins Sortent Rapidement leur Carnet

Au début de leur parcours vers la guérison, Kurt et Lee-Ann Billings ont consulté de nombreux médecins, certains doutant que les moisissures soient responsables de leurs maux, tandis que d’autres ont prescrit des traitements inefficaces. Même lorsqu’ils ont trouvé des médecins reconnaissant le lien entre leurs problèmes et une intoxication aux moisissures, les traitements prescrits, tels que des antifongiques dangereux, se sont avérés peu utiles et n’ont pas contribué à leur rétablissement.

Cette expérience, bien que singulière, révèle une lacune commune, car la plupart des médecins ne sont pas suffisamment formés pour traiter les maladies causées par les moisissures. Trop souvent, les médicaments prescrits ne ciblent pas la cause sous-jacente du problème et entraînent des effets secondaires nuisibles au système immunitaire, compromettant la capacité naturelle du corps à s’auto-guérir.

À titre d’exemple, cet article explore quatre approches médicamenteuses courantes utilisées pour traiter les infections fongiques, dont les moisissures : les corticostéroïdes par voie nasale, les antibiotiques, les antidépresseurs et les médicaments antifongiques.

Les inhalateurs de stéroïdes et la cortisone : Comprendre leur utilisation et leurs effets

Les inhalateurs de stéroïdes sont largement prescrits pour traiter la sinusite chronique, offrant un soulagement temporaire des symptômes. Cependant, cette solution semble masquer le problème plutôt que de le résoudre. Bien que les stéroïdes puissent réduire temporairement l’inflammation, ils affaiblissent également la réponse immunitaire, créant un terrain propice aux infections.

Il est important de noter que les stéroïdes, en inhibant le système immunitaire, exposent les patients à un risque accru d’infections. Les avertissements figurant sur les emballages de médicaments stéroïdiens soulignent les complications potentiellement graves, voire mortelles, en cas d’exposition à des agents pathogènes tels que la varicelle ou la rougeole pendant le traitement.

La spécialiste de médecine environnementale et pédiatre allergologue, Doris Rapp, met en garde contre le fait que la cortisone, un médicament stéroïdien, peut favoriser la propagation d’infections normalement confinées à une partie spécifique du corps. Cette réalité soulève des inquiétudes, en particulier pour les enfants asthmatiques, selon le Dr. Rapp.

Les abus d’antibiotiques : Un problème alarmant aux conséquences graves

Les antibiotiques, bien qu’ils soient conçus pour éliminer les bactéries nocives, créent un environnement intestinal propice à la prolifération des champignons. En éliminant non seulement les bactéries néfastes mais aussi les bonnes bactéries et champignons qui maintiennent habituellement les champignons pathogènes sous contrôle, ils perturbent l’équilibre naturel.

Il est crucial de comprendre que les antibiotiques, qui ciblent spécifiquement les bactéries, ne sont pas efficaces contre les moisissures présentes dans les cavités sinusales. Lorsque plus de 90 % des infections des voies respiratoires supérieures sont d’origine fongique, le recours fréquent aux antibiotiques pour les traiter s’avère être une approche inadéquate.

L’utilisation simultanée d’un inhalateur de stéroïdes, qui supprime la réponse immunitaire, crée une combinaison propice à une infection fongique qui peut se propager dans tout le corps, évoluant éventuellement en intoxication mixte et entraînant des problèmes de santé considérables.

Les antidépresseurs : Explorer la dimension psychologique

Les toxines fongiques ont la capacité d’altérer votre cerveau, impactant ainsi votre état émotionnel et générant fréquemment des symptômes neurologiques lors d’une intoxication aux moisissures. Ce phénomène, combiné au fait que l’exposition aux moisissures est souvent liée à des événements environnementaux traumatisants tels que des ouragans ou des inondations, crée une présentation clinique complexe. Cette complexité peut être mal interprétée par des médecins mal informés, pouvant conduire à des diagnostics tels que la dépression, l’anxiété ou le trouble de stress post-traumatique (TSPT).

En conséquence, il n’est pas rare que des personnes souffrant de problèmes de santé chroniques liés aux moisissures se voient prescrire des antidépresseurs, suggérant ainsi que le problème est purement psychologique et non physiologique. Il est essentiel de comprendre que les antidépresseurs, même s’ils peuvent soulager certains symptômes psychologiques, n’ont aucun impact sur les toxines responsables de ces symptômes ni sur les manifestations physiques associées. En outre, ils présentent des risques d’effets secondaires graves, sans traiter la cause profonde du problème.

Médicaments antifongiques : Un adieu risqué pour votre foie

L’ensemble des médicaments antifongiques, tels que le Lamisil (terbinafine), présente une toxicité élevée, particulièrement pour le foie. Le fabricant du Lamisil, Novartis, avertit dans la notice du produit des risques d’insuffisances hépatiques, de greffes du foie et de décès associés à son utilisation. Ce médicament peut également entraîner des effets secondaires tels que la perte du goût ou de l’odorat, la dépression, une diminution du nombre de cellules sanguines et le développement d’un lupus érythémateux, une maladie auto-immune. Malgré ces dangers, le Lamisil est souvent prescrit pour traiter les mycoses des ongles de pieds en raison de sa concentration dans les tissus de l’ongle.

Un autre médicament antifongique, la Nystatine, utilisée pour traiter les surproliférations de Candida, présente également des limites. Mal absorbée par le tractus gastro-intestinal, elle n’est pas conçue pour traiter les infections liées aux moisissures ni les infections fongiques systémiques.

La toxicité élevée de ces médicaments découle de la similitude entre les membranes cellulaires humaines et celles des champignons. Bien que les antifongiques ciblent les membranes cellulaires des champignons, ils endommagent également les membranes cellulaires humaines, les rendant parmi les médicaments les plus dangereux du marché. Il est fortement recommandé d’éviter ces médicaments en cas d’intoxication par les moisissures, car ils ne constituent clairement pas une solution appropriée.

Affamer les champignons : une stratégie essentielle pour votre santé

Il n’est pas étonnant que Kurt et Lee Ann Billings aient découvert que la modification la plus efficace pour leur guérison était un changement radical de leur alimentation. Ils ont éliminé tous les aliments favorisant le développement des champignons, tels que les sucres, les céréales, les aliments à base de céréales et les glucides simples. En éliminant le lait, le pain, les crackers, les pâtes, les céréales, presque tous les fruits et tout ce qui est à base de farine blanche raffinée, ils ont littéralement affamé les moisissures pour les éliminer de leur organisme.

Cette approche n’est pas nouvelle, car une alimentation pauvre en sucres est couramment encouragée pour lutter contre la surprolifération du Candida (régime anti-levures, régime anti-Candida, etc.). Étant donné que les moisissures se développent dans des conditions similaires aux levures, il est logique que les personnes atteintes d’une infection fongique parviennent à recouvrer la santé en coupant les vivres aux champignons.

Privilégiez votre bien-être : Les 10 aliments à exclure en cas de sensibilité aux moisissures

Évitez les aliments susceptibles d’être contaminés par des moisissures si vous présentez une sensibilité. Certains de ces aliments incluent :

  1. Les boissons alcoolisées : l’alcool est une mycotoxine produite par les Saccharomyces (levure de bière), et peut contenir d’autres mycotoxines provenant de fruits et de céréales contenant des moisissures
  2. Le blé et tous les produits à base de blé
  3. Le seigle
  4. Les cacahuètes : souvent contaminées par plusieurs types de moisissures, dont l’aflatoxine, une substance cancérogène
  5. Les graines de cotonnier et l’huile de coton
  6. Le maïs : généralement contaminé par de nombreuses toxines fongiques
  7. L’orge
  8. Le sorgo : utilisé dans de nombreux produits céréaliers et boissons alcoolisées
  9. Le sucre provenant de la canne à sucre et de la betterave sucrière
  10. Les fromages à pâte dure

Certains produits alimentaires peuvent utiliser des composants fongiques non indiqués sur les emballages. Par exemple, la sauce soja authentique est fermentée par un champignon, ce qui lui donne sa saveur distinctive. Pour minimiser les risques d’exposition et de réaction aux moisissures, privilégiez une alimentation à base de légumes frais biologiques, de viandes maigres bio et d’eau pure pendant votre convalescence.

Les jus de légumes peuvent accélérer la guérison en alcalinisant l’organisme, un environnement dans lequel la plupart des champignons ne peuvent pas prospérer. Ces jus sont rapidement assimilés, demandant peu d’effort à votre système digestif. Il est recommandé d’éviter de manger à l’extérieur pour mieux contrôler les ingrédients de vos repas.

Combattez les moisissures avec les probiotiques : Un cauchemar pour ces envahisseurs fongiques !

Le supplément essentiel pour guérir d’une maladie provoquée par des moisissures est probablement un probiotique de qualité. Votre tractus gastro-intestinal constitue votre première ligne de défense contre les moisissures et leurs toxines, et il est crucial que ce tractus soit habité par de bonnes bactéries pour optimiser le fonctionnement de votre système immunitaire. Les probiotiques aident à rétablir la population de bonnes bactéries dans votre tractus gastro-intestinal, contribuant ainsi à maintenir les mauvaises bactéries, les moisissures et les levures sous contrôle.

En l’absence d’une microflore intestinale adéquate, les champignons et leurs toxines peuvent franchir les parois intestinales et pénétrer dans le sang, entraînant une intoxication du reste de l’organisme. Lorsque vos intestins sont intoxiqués, votre système immunitaire réagit en tentant de surmonter ce qu’il perçoit comme une attaque, entraînant une inflammation systémique.

La surcharge de toxines dans le sang peut surcharger les organes épurateurs tels que le foie, les reins, la peau et la lymphe, entraînant des problèmes de santé multisystémiques, souvent observés en cas d’intoxication aux moisissures. Votre système immunitaire produit des anticorps contre les moisissures, ce qui peut conduire à une “maladie sérique”, se manifestant comme une grippe grave et persistante.

Il est crucial de souligner que le déséquilibre de la flore intestinale est le catalyseur principal de la maladie. C’est pourquoi la préservation de la santé gastro-intestinale est d’une importance capitale, et un probiotique de qualité joue un rôle inestimable à cet égard.

Les quatre ‘ingrédients magiques’ selon Kurt et Lee Ann Billings : Un guide pour une vie plus saine

Dans leur quête de solutions efficaces, les Billings ont consulté divers médecins, expérimenté de nombreuses approches, et connu des essais infructueux avant de découvrir les quatre “ingrédients magiques” qui ont accéléré leur guérison. Ces ingrédients clés sont les suivants :

  1. Ail : Puissant agent antifongique, antibactérien, antiviral, stimulant du système immunitaire et détoxifiant, l’ail contribue à nettoyer les voies respiratoires. L’ail cru, consommé entier, est plus efficace qu’un supplément d’ail en raison de la synergie de l’aliment entier. Il peut être consommé en gousses entières ou intégré dans des jus de légumes.
  2. Gingembre : Antifongique et antibactérien, le gingembre aide à décongestionner les voies respiratoires et facilite la digestion. Il peut également être ajouté aux jus de légumes pour bénéficier de ses propriétés.
  3. Piment de Cayenne : Agissant comme un catalyseur, le piment de Cayenne renforce les effets des autres plantes.
  4. Hydraste du Canada : Contenant la berbérine, un composant actif aux propriétés antibactériennes et stimulantes du système immunitaire, l’hydraste du Canada est bénéfique. Cependant, son utilisation prolongée n’est pas recommandée.

En plus de ces ingrédients, les Billings ont découvert que l’achillée avait des propriétés thérapeutiques. Ils l’ont utilisée en application topique, en l’infusant dans leur bain pour soulager les éruptions cutanées, les crises d’urticaire et autres irritations cutanées.

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