Le neem se montre prometteur pour le traitement du cancer de la prostate
Le cancer de la prostate est l’un de ceux qui touchent le plus couramment les hommes.
Malheureusement, les options de diagnostic et de traitement conventionnels du cancer de la prostate laissent beaucoup à désirer.
Les méthodes de diagnostic conventionnelles, le dosage de PSA et la biopsie, sont sujettes à des faux positifs et comportent des risques d’effets secondaires.
Le traitement consiste généralement en la prise de médicaments, en une intervention chirurgicale et/ou en radiothérapie, qui sont tous dangereux. Il EXISTE toutefois des façons plus sûres et moins invasives de diagnostiquer et de traiter le cancer de la prostate, les hommes ont donc tout intérêt à se renseigner sur les options qui s’offrent à eux.
De nombreuses méthodes naturelles et sans danger se sont révélées efficaces contre le cancer de la prostate, notamment la cétose nutritionnelle, l’exercice et les compléments alimentaires.
Tout récemment, les chercheurs ont découvert qu’un composé bioactif présent dans l’arbre de neem (Azadirachta indica) possède de puissants effets contre le cancer de la prostate.
Le neem est utilisé depuis très longtemps à des fins médicinales
Le neem est utilisé en médecine ayurvédique depuis des milliers d’années, et il y est fait référence dans les védas comme un arbre « capable de soigner toutes les maladies ». Il offre des bienfaits reconnus pour la peau, et est couramment utilisé dans les produits de soins corporels.
Il est également employé pour soulager les problèmes gastro-intestinaux, renforcer le système immunitaire, comme spermicide et répulsif contre les insectes. Voici ce qui est rapporté dans le Biojournal of Science and Technology(BJST) :
« Les feuilles, l’écorce, les fruits, les graines et les racines du neem contiennent des composés aux propriétés reconnues anti-inflammatoires, antipyrétiques, antihistaminiques, antifongiques, antibactériennes, antiulcéreuses, analgésiques, antiarrythmiques, antituberculeuses, antipaludiques, diurétiques, spermicides, anti-arthrite, antiprotozoaires, insectifuges, anti-appétantes, anti-hormonales, et utilisés pour lutter contre le cancer. … »
Le neem peut être un puissant allié contre le cancer de la prostate
Une recherche menée sur les animaux suggère aujourd’hui que le nimbolide – un composé terpénoïde bioactif présent dans le neem – pris par voie orale pendant trois mois, pourrait permettre une réduction de la taille des tumeurs de la prostate allant jusqu’à 70%, et supprimer environ 50% des métastases.
Aucun effet secondaire notable n’a été observé.
D’après le chercheur principal Gautam Sethi, Ph.D., professeur agrégé de pharmacologie à l’école de médecine Yong Loo Lin de l’université de Singapour :
« Bien que les divers effets anti-cancer du nimbolide aient été observés sur différents types de cancer, ses effets potentiels sur l’apparition et la progression du cancer de la prostate n’ont été démontrés par aucune étude scientifique.
La glutathion réductase est une cible directe du nimbolide dans le cancer de la prostate : il s’agit d’une enzyme responsable de la préservation du système antioxydant qui régule le gène STAT3 dans l’organisme.
Il a été constaté que l’activation du gène STAT3 contribue au développement des tumeurs de la prostate et des métastases. Nous avons découvert que le nimbolide peut sensiblement inhiber l’activation du STAT3 et de ce fait abroger le développement et les métastases des tumeurs de la prostate. »
D’autres recherches soutiennent l’action anticancer du neem
Bien qu’il se montre exceptionnellement prometteur chez les rongeurs, le nimbolide n’a pas encore été testé sur l’homme, et des recherches supplémentaires seront donc nécessaires.
L’équipe a l’intention de continuer à étudier le composé afin d’évaluer également son efficacité en association avec des médicaments couramment utilisés contre le cancer de la prostate.
Ceci étant dit, consommer du neem sous forme de supplément ou de thé vous apportera automatiquement du nimbolide.
Une précédente recherche a effectivement prouvé que l’extrait de neem était efficace contre le cancer de la prostate. En 2006, les chercheurs ont rapporté que :
« Il a été démontré que l’extrait éthanolique de neem provoque la mort des cellules prostatiques cancéreuses … en provoquant l’apoptose, comme le démontrent une augmentation dose-dépendante de la fragmentation de l’ADN et une diminution de la viabilité cellulaire … l’extrait de neem pourrait donc être potentiellement efficace contre le cancer de la prostate … »
Hygiène de vie et cancer de la prostate
Il faut plus qu’un complément alimentaire pour traiter et prévenir le cancer de la prostate (ou tout autre cancer). Votre alimentation est un élément essentiel de l’équation pour la guérison, et l’exercice est un autre optimiseur métabolique important.
Une précédente recherche suggère que perdre du poids peut réduire jusqu’à 20% votre risque de cancer de la prostate, du sein et du côlon, et on pense que cet effet est dû à la diminution des protéines et autres composés inflammatoires stockés dans les cellules graisseuses.
D’après une étude de 2011 publiée dans PLoS One, le cancer agressif de la prostate est associé à l’obésité. S’agissant d’activité physique, la recherche suggère que maintenir une bonne capacité cardio-respiratoire (CCR) à partir de la quarantaine contribue à réduire le risque de mourir d’un cancer de la prostate de près d’un tiers (32%).
La diminution des cancers par l’exercice est très probablement liée à l’amélioration de la sensibilité des récepteurs à l’insuline et à l’augmentation des PGC-1 alpha, qui augmentent la biogénèse mitochondriale.
Autres nutriments anticancer importants
En plus de la vitamine D, la vitamine K2 joue un rôle notable dans le cancer de la prostate.
Des médecins allemands ayant évalué les effets des vitamines K1 et K2 sur le développement et le traitement du cancer de la prostate, ont découvert que les personnes qui ont des apports importants de K2 présentent une incidence de cancer de la prostate avancé, inférieure de 63%.
L’apport de vitamine K1 n’a offert aucun bienfait particulier pour la prostate.
Voici d’autres nutriments et aliments dont il a été démontré qu’ils ont une influence sur le risque de cancer de la prostate (liste non exhaustive) :
•Il a été démontré que les aliments riches en acides gras oméga-3 préviennent la propagation du cancer. Une étude clinique publiée en 2006 a montré que, tandis que les acides gras oméga-6 (que l’on trouve dans la plupart des huiles végétales) favorisent la propagation des cellules prostatiques cancéreuses vers la moelle osseuse, la propagation des cellules cancéreuses est BLOQUÉE par les acides gras oméga-3, ce qui suggère qu’une alimentation riche en acides gras oméga-3 pourrait potentiellement freiner la maladie chez les hommes présentant un cancer de la prostate à un stade précoce.
Une méta-analyse plus récente des recherches disponibles, publiée en 2010, a montré que la consommation de poisson était associée à une diminution de 63% de la mortalité liée au cancer de la prostate, bien qu’aucune association n’ait pu être faite entre la consommation de poisson et une réduction significative de l’incidence du cancer de la prostate.
Ceci est lié au fait que les produits de la mer non contaminés sont une source idéale de DHA, contrairement aux oméga-3 d’origine végétale, dont une faible proportion seulement est convertie en DHA.
•Il a été démontré que le sulforaphane présent dans les légumes crucifères tels que le brocoli provoque l’apoptose (mort cellulaire programmée) des cellules prostatiques cancéreuses. Trois portions de brocoli par semaine pourraient réduire le risque de cancer de la prostate de plus de 60%.
Compléments alimentaires qui préservent la santé de la prostate
•Le chou palmiste. Cette plante est couramment utilisée pour améliorer la santé de la prostate et peut contribuer à augmenter le taux de testostérone en inhibant jusqu’à 40% sa conversion en dihydrotestostérone (DHT).
Le taux de testostérone chez les hommes en bonne santé diminue généralement avec l’âge, ce qui est l’un des facteurs contribuant au cancer de la prostate, car la glande prostatique a besoin de testostérone pour rester saine.
Bien que les preuves soient limitées, quelques études de laboratoire suggèrent que le chou palmiste pourrait contribuer à lutter contre le cancer de la prostate en ciblant les mitochondries, en activant la voie de l’apoptose et en réduisant l’inflammation.
Si vous achetez un complément alimentaire, veillez à choisir un extrait d’huile de chou palmiste bio, extrait au CO2 supercritique, qui est de couleur vert foncé. Le supplément de chou palmiste étant liposoluble, vous améliorerez l’absorption de ses nutriments en le prenant avec une petite quantité de bonne graisse, que vous trouverez dans l’huile de noix de coco, l’huile TCM, les avocats ou les œufs, par exemple.
•L’astaxanthine associée au chou palmiste. La recherche suggère que prendre de l’astaxanthine en association avec du chou palmiste peut apporter des bienfaits synergiques significatifs. Une étude de 2009 a montré qu’une dose optimale de chou palmiste et d’astaxanthine diminue le taux de DHT et d’œstrogènes tout en augmentant le taux de testostérone.
•L’ashwagandha. Cette plante indienne ancestrale est connue pour être adaptogène, et peut contribuer à booster la résistance, l’endurance et l’énergie sexuelle. Une recherche publiée en 2010 a montré que les hommes qui consomment de l’ashwagandha présentent une augmentation significative du taux de testostérone.
Les toxines peuvent augmenter votre risque de cancer de la prostate
Il est également important d’éviter les toxines. Comme pour le cancer du sein, il a été démontré que de nombreuses substances chimiques, omniprésentes dans nos maisons et notre environnement, augmentent le risque de cancer.
Parmi les coupables les plus courants, ceux qui perturbent votre fonction endocrinienne.
Un rapport présenté comme le plus complet à ce jour, sur les perturbateurs endocriniens, énumère de nombreux problèmes de santé associés à l’exposition à ces substances, dont le cancer de la prostate. Voici certains des perturbateurs endocriniens les plus courants auxquels il faut prendre garde :
•L’atrazine L’atrazine est un puissant perturbateur endocrinien, et les études montrent qu’il peut provoquer une castration chimique et une féminisation de la faune, ainsi que le cancer du sein et de la prostate.
•Les phtalates
•Le bisphénol-A et le bisphénol-S (BPA et BPS). Le BPA, qui imite les œstrogènes, est lié à l’augmentation de la taille de la prostate, à une diminution de la production de sperme, à l’hypospadias (déformation du pénis), au dysfonctionnement érectile et à la stimulation des cellules prostatiques cancéreuses.
Sachez que votre exposition peut être bien plus importante que ce que vous imaginez. Une étude de 2011 a montré que le simple fait de manger des soupes en conserve pendant cinq jours augmente la concentration urinaire en BPA de plus de 1000 %, par rapport à la consommation de soupes maison.
Faut-il faire des tests de dépistage du cancer de la prostate ?
La campagne « Choosing Wisely » (« Choisir judicieusement ») de l’American Academy of Family Physicians (AAFP) a identifié plus d’une douzaine de procédures qui n’ont que peu de valeur, et dans de nombreux cas font plus de mal que de bien.
Le dosage de PSA a tendance à conduire à des sur-diagnostics de tumeurs de la prostate, dont de nombreuses sont bénignes et ne nécessitent pas de traitement.
D’après la Prostate Cancer Foundation (Fondation pour le Cancer de la Prostate), 30 à 40% des hommes traités pour un cancer de la prostate n’ont en fait que des tumeurs bégnines qui n’auraient jamais posé de problème. Les estimations suggèrent que sur 15 ablations de la prostate, UNE SEULE évite réellement un décès lié au cancer de la prostate, et ces procédures chirurgicales entrainent de graves effets secondaires, notamment l’impuissance et l’incontinence.
Plus de la moitié des hommes âgés présentent des preuves pathologiques de cancer de la prostate, le contrôle du PSA n’a donc que peu d’intérêt. Le PSA est un indicateur d’inflammation, et l’inflammation peut être un indicateur de problèmes de santé autres qu’une prostatite, une hyperplasie prostatique bénigne ou un cancer.
Ce n’est certainement pas un test probant, et il ne devrait pas servir de seule base pour décider de réaliser une biopsie, qui peut elle-même peut provoquer des dommages importants.
L’une des autres possibilités est de faire pratiquer un toucher rectal une fois par an. Votre médecin peut ainsi sentir si votre prostate est rigide, ou si elle présente des nodules. Puis, au lieu de faire pratiquer une biopsie directement, envisagez d’abord de passer un Echo-Doppler 3D en couleurs.
Rappel des règles de base pour prévenir le cancer
Souvenez-vous que votre hygiène de vie peut plus ou moins prédire votre risque de cancer, respectez donc toujours les règles de base : veillez à avoir une alimentation riche en nutriments, non toxique, ce qui signifie essentiellement qu’il faut fuir les aliments transformés et privilégier les aliments entiers, frais, idéalement bio pour éviter les pesticides toxiques qui peuvent augmenter votre risque de cancer.
Évitez les produits d’origine animale provenant des CAFO (élevages industriels), car ces animaux sont systématiquement nourris d’hormones, d’antibiotiques et de céréales génétiquement modifiées contaminées au glyphosate.
Les aliments transformés en général sont une abomination pour la santé, et plus particulièrement si vous cherchez à prévenir ou à soigner un cancer.
Si un bilan toxicologique révèle de grandes quantités de toxines dans votre corps, un programme de détoxification se justifie. Ma méthode de détox préférée parmi toutes est le sauna infrarouge, aux fréquences proches infrarouges et faible en EMF.
Vous pouvez également faire faire un bilan hormonal salivaire pour vérifier vos taux hormonaux. Un faible taux de testostérone ou un excès d’œstrogènes sont des facteurs qui peuvent devoir être corrigés.
Pensez également à vérifier votre taux de vitamine D. Pour une santé optimale et dans l’optique de la prévention du cancer, veillez à maintenir un taux cliniquement significatif de 40 à 60 ng/ml tout au long de l’année. Si vous êtes atteint d’un cancer, il faut éventuellement viser un taux encore plus élevé.
Il est possible de prévenir et de vaincre le cancer de la prostate
Le contrôle d’une possible résistance à l’insuline va de pair avec les mesures concernant votre alimentation. Si vous êtes résistant à l’insuline, vous devez tout particulièrement diminuer le sucre, et limiter idéalement votre consommation de fructose, toutes sources confondues, à moins de 15 grammes par jour.
Par chance, il existe une excellente méthode pour améliorer la sensibilité de vos récepteurs d’insuline, la cétose nutritionnelle.
L’un des outils très efficaces pour maintenir l’état de cétose nutritionnelle est le jeûne intermittent. La cétose nutritionnelle ne doit pas être maintenue toute votre vie, mais elle fait partie d’un cycle « faste et famine » qui permet à votre corps de se réparer et de se régénérer tout en maintenant sa capacité à brûler les graisses.
Une fois votre alimentation assainie, y ajouter quelques compléments à base de plantes, de chou palmiste (avec ou sans astaxanthine) ou d’ashwagandha, par exemple, peut contribuer à préserver la santé de votre prostate.
Ce ne sont là que quelques suggestions qui peuvent minimiser votre risque de cancer de la prostate ou aider à le traiter si vous en êtes atteint.
Augmenter par exemple vos apports de sélénium et de magnésium tout en diminuant vos apports de calcium, peut réduire votre risque de cancer de la prostate, et des méthodes simples comme le massage de la prostate peuvent être des compléments efficaces aux traitements du cancer.
Le message important à retenir est qu’il existe différentes options en matière de prévention, de diagnostic et de traitement. Souvenez-vous aussi que, bien que tout diagnostic de cancer soit douloureux, s’agissant du cancer de la prostate, vous avez probablement le temps de tenter différentes alternatives de traitement.
Il est rarement nécessaire de recourir directement aux médicaments, à la chirurgie ou à la radiothérapie. Essayez donc de ne pas laisser vos craintes influencer vos décisions.
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