Résumé : Jeûne Intermittent
- Les cellules cancéreuses, privées d’arginine, un acide aminé essentiel, perdent leur capacité à proliférer et à survivre.
- Le traitement visant à diminuer le taux d’arginine ralentit la progression du mésothéliome, prolongeant la période sans progression de la maladie de près de six semaines chez les patients.
- Le jeûne intermittent a également démontré une amélioration de la survie chez les animaux atteints de cancer, prolongeant leur espérance de vie.
- Une autre approche pour « affamer » les cellules cancéreuses consiste à adopter un régime cétogène, excluant la plupart des légumes et privilégiant les hydrates de carbone végétaux sans amidon, tout en favorisant les graisses saines et une quantité limitée de protéines de haute qualité.
Jeûne Intermittent : Comment Affamer le Cancer ? (étude)
Le mésothéliome, une forme de cancer du poumon liée à l’exposition à l’amiante et parfois à d’autres toxines environnementales, a vu son incidence quadrupler depuis les années 80. Ce cancer agressif, généralement fatal et résistant aux traitements classiques, suscite des inquiétudes croissantes.
Cependant, une récente étude a révélé une approche prometteuse pour freiner la croissance tumorale : un régime alimentaire appauvri en arginine. Cette découverte ouvre des perspectives encourageantes dan
La Vulnérabilité du Mésothéliome : Une Nouvelle Approche Découvre le Point Faible de ce Cancer Mortel
Des chercheurs de l’Institut de cancérologie Bart du Queen Mary ont fait une découverte significative concernant les cellules cancéreuses et l’arginine, un acide aminé essentiel. Leur étude, présentée lors de la conférence mondiale sur le cancer du poumon à Sydney, révèle qu’environ la moitié des cellules tumorales ne sont pas capables de produire de l’arginine par elles-mêmes, contrairement aux cellules normales. Ces cellules cancéreuses doivent être alimentées en arginine pour survivre, tandis que l’arginine est normalement synthétisée dans le corps à partir des aliments consommés.
Dans le cadre de l’étude, un traitement visant à réduire les niveaux d’arginine a démontré un ralentissement de la progression de la maladie, prolongeant la survie sans progression des patients de près de six semaines par rapport à ceux recevant des soins classiques.
L’entreprise pharmaceutique Polaris, qui commercialise le médicament ADI-PEG 20, explique que ce traitement est conçu pour éliminer la source externe d’arginine, entraînant la mort des cellules cancéreuses dépendantes de l’arginine tout en préservant les cellules normales. Cette approche semble prometteuse, car certaines cellules cancéreuses présentent un défaut majeur du métabolisme les rendant incapables de synthétiser l’arginine.
Bien que l’étude ne l’ait pas explicitement mentionné, une alternative plus sûre mais potentiellement tout aussi efficace pour réduire les niveaux d’arginine est l’utilisation de la lysine, un acide aminé couramment utilisé dans le traitement de l’herpès buccal. Cette approche pourrait représenter une option moins risquée que certains médicaments tout en ciblant la dépendance à l’arginine observée dans certaines cellules cancéreuses.
Les Implications Mortelles de la Privation d’Arginine pour les Cellules Cancéreuses
Les Propriétés Anticancéreuses du Jeûne Intermittent
L’adoption des habitudes alimentaires de nos ancêtres, notamment à travers la pratique du jeûne intermittent, est considérée comme une approche bénéfique pour la santé et la longévité. Le jeûne intermittent consiste à planifier des périodes régulières de jeûne plutôt que de manger de manière anarchique, sans pour autant adopter un régime extrême. Il peut prendre la forme d’un jeûne quotidien ou de jeûnes plus étendus d’un ou deux jours par semaine.
Le jeûne intermittent, pratiqué entre 75 et 90% du temps selon l’expérience personnelle, peut également être personnalisé en jeûnant un ou deux jours par semaine, voire en adoptant un schéma de jeûne un jour sur deux.
Selon des spécialistes tels que le Dr. Stephen Freedland, professeur agrégé d’urologie et de pathologie à l’université de Duke, la « sous-nutrition sans dénutrition » est une approche expérimentale constamment associée à une amélioration de la survie des animaux atteints de cancers, avec une augmentation potentielle de la longévité jusqu’à 30%. Le jeûne alternatif a également démontré une réduction du nombre de cancers en limitant la prolifération cellulaire.
Certains experts, dont le Dr. Thomas Seyfried, considèrent le jeûne intermittent ou la restriction calorique générale comme l’aspect le plus crucial du traitement et de la prévention du cancer. Il est souligné que la pratique du jeûne intermittent doit s’accompagner d’une alimentation saine, et une gestion judicieuse des choix alimentaires est essentielle avant d’adopter cette pratique. Il est noté que le jeûne intermittent ne doit pas être compromis par une suralimentation compensatoire les jours où le jeûne n’est pas pratiqué, afin de maximiser ses bienfaits thérapeutiques.
En fin de compte, le jeûne intermittent est considéré comme un style de vie plutôt qu’un simple régime, soulignant l’importance de choisir une alimentation équilibrée chaque fois que l’on mange. La gestion des choix alimentaires joue un rôle clé dans la réussite de cette approche.
Un régime cétogène exclut la plupart des légumes, à l’exception des hydrates de carbone végétaux sans amidon. Il favorise les graisses saines comme l’huile de coco, l’huile d’olive, les olives, le beurre, les œufs, les avocats et les noix, avec une quantité limitée de protéines de haute qualité. Le principe sous-jacent est de réduire le glucose sanguin en limitant les hydrates de carbone et les protéines, affamant ainsi les cellules cancéreuses qui dépendent du glucose pour leur croissance.
Il est important de noter que l’arginine, présente dans les aliments riches en protéines, peut également être réduite en limitant la consommation de protéines. De plus, un apport protéique réduit tend à minimiser l’activation de la voie mTOR, qui accélère la prolifération cellulaire.
La proposition d’un régime faible en glucides, faible à modéré en protéines et riche en graisses par le Dr. Seyfried vise à réduire efficacement le glucose sanguin. Associé à une restriction calorique ou à un jeûne intermittent, cela crée un environnement métabolique moins favorable aux cellules cancéreuses.
Pour adopter progressivement le jeûne intermittent sur six à huit semaines, il est suggéré de commencer par éviter de manger dans les trois heures avant le coucher et de retarder progressivement le petit déjeuner jusqu’à son élimination complète. Le régime cétogène, basé sur des légumes non-amidonnés, une quantité modérée de protéines et des graisses de qualité, associé au jeûne intermittent, peut être intégré à tout traitement anticancéreux.
Source:
Je tiens à préciser que je suis musulman et que le jeûne est une obligation.
Chaque année les musulman jeûnent pendant 28 à 29 jours pendant une période bien précise. Il se déroulent de la manière suivante : Commencer à jeûner à l’aube et rompre au coucher du soleil.
Durant des années, j’ai toujours eu des difficultés à jeûner les premiers jours du ramadhan (Fatigue, somnolence, migraine, irritabilité…) alors que mon père n’a jamais eu ce genre de problèmes.
En lisant des articles sur les méfaits du sucre sur notre organisme, j’ai décidé de faire une cure pendant 10 jours avant le ramadhan. Une période j’ai éliminé toutes les sources non naturelles du sucre (gâteaux, boissons fruitées, etc).
Le résultat était ahurissant. Pas de migraine ni de fatigue ou somnolence encore mois de l’irritabilité. J’étais tellement actif que beaucoup de gens pensaient que je jeûnais pas. J’ai beaucoup maigris à tel point que j’ai perdu plusieurs kilos en 10 jours, cet amaigrissement était surtout dû au fait que je ne prenais pas assez de lipides. Ces dernières années, je continue à faire cette cure (7 à 10 jours avant le ramadhan) , mais en mangeant plus équilibré et surtout en faisant très attention au période de sommeil, le résultat est que le jeûne est toujours difficile mais plus supportable.
De plus, un de mes amis (Atteint de cancer), était toujours fatigué après ses séances de chimiothérapie, il a pu atténuer les effets secondaires de ce traitement grâce au jeûne. Il arrête de manger et de boire plusieurs heures avant ses séances de chimiothérapie.