Environ 20% de la population est touchée par la mauvaise haleine, souvent révélatrice de problèmes de santé sous-jacents. Voici six points essentiels à retenir sur ses origines :

1. Problèmes bucco-dentaires : La mauvaise haleine peut souvent être attribuée à des problèmes dentaires et buccaux courants tels que la gingivite, une inflammation des gencives, la parodontite, une infection grave des gencives, les caries dentaires et les abcès. Ces affections peuvent entraîner la décomposition des débris alimentaires et des cellules mortes dans la bouche, favorisant ainsi la croissance bactérienne et produisant des odeurs désagréables.
2. Hygiène bucco-dentaire : Une hygiène bucco-dentaire inadéquate, caractérisée par un brossage insuffisant des dents, un mauvais usage du fil dentaire et un nettoyage négligé des prothèses dentaires, peut créer un environnement propice à la prolifération des bactéries responsables de la mauvaise haleine. L’accumulation de plaque dentaire et de résidus alimentaires favorise également ce phénomène.
3. Reflux gastro-œsophagien : Le reflux acide, un trouble où les sucs gastriques remontent dans l’œsophage, peut causer une sensation de brûlure dans la poitrine (pyrosis) et une haleine désagréable, souvent décrite comme amère ou acide. Ces symptômes sont souvent plus perceptibles la nuit, car la position couchée peut aggraver le reflux.
4. Effets secondaires des médicaments : Certains médicaments, notamment les antihistaminiques et les antidépresseurs, peuvent entraîner une diminution de la production de salive, provoquant une sécheresse buccale. La salive joue un rôle essentiel dans le maintien de l’humidité de la bouche et dans l’élimination des particules alimentaires et des bactéries, donc sa diminution peut contribuer à la mauvaise haleine.
5. Problèmes de santé plus graves : Des affections médicales sous-jacentes telles que les problèmes hépatiques, les infections parasitaires et les troubles digestifs peuvent également être associées à l’halitose. Ces conditions peuvent perturber l’équilibre des processus métaboliques et la fonction digestive, entraînant des odeurs buccales désagréables.
6. Consultation médicale : En cas de mauvaise haleine persistante, il est crucial de consulter un professionnel de la santé pour obtenir un diagnostic précis et un plan de traitement adapté. Un examen approfondi permettra d’identifier la cause sous-jacente de l’halitose et de mettre en place des mesures pour améliorer la santé bucco-dentaire et générale, ce qui peut inclure des changements de mode de vie, des traitements médicaux ou dentaires spécifiques.

7. Les amygdales

Chez les jeunes patients âgés de 20 à 30 ans, les amygdales constituent des cavités où des germes responsables de la mauvaise odeur buccale peuvent se loger. Les résidus alimentaires peuvent s’accumuler dans ces cavités, fermenter et former une substance blanchâtre appelée le caséum.

8. Les sinus

Les sinus peuvent également être une source de mauvaise haleine. Des bactéries peuvent s’y loger, par exemple après l’utilisation d’un traitement dentaire à base de pâte. Ces bactéries peuvent proliférer et dégager une odeur désagréable. De plus, un écoulement nasal peut également contribuer à l’halitose.

Consultez un oto-rhino-laryngologiste (ORL) qui examinera vos sinus et votre gorge à l’aide d’un examen clinique et d’une fibroscopie.

9. Les médicaments

Certains médicaments, tels que les antihistaminiques, les antidépresseurs, les antipsychotiques et les anti-hypertenseurs, peuvent provoquer une sécheresse buccale en agissant sur le système nerveux parasympathique, qui contrôle les glandes salivaires. La diminution de la production de salive favorise la multiplication des bactéries responsables de la mauvaise haleine.

10. Un problème de foie

Les problèmes hépatiques peuvent également être associés à l’halitose. Les repas lourds et la fatigue peuvent provoquer une mauvaise haleine, souvent liée à la consommation d’aliments riches en azote, tels que les protéines. Lorsque le foie ne fonctionne pas correctement, il peut ne pas éliminer correctement l’azote, entraînant ainsi son évacuation par la bouche.

Consultez un gastroentérologue pour un bilan sanguin afin d’évaluer les enzymes hépatiques.

11. Le cycle pré-menstruel

Avant les règles, les fluctuations hormonales chez la femme peuvent entraîner une augmentation de la plaque dentaire, favorisant ainsi la croissance des bactéries responsables de la mauvaise haleine.

Adoptez une hygiène dentaire et buccale rigoureuse pour minimiser ce risque.

12. Les régimes protéinés

Les régimes riches en protéines peuvent également contribuer à la mauvaise haleine. En l’absence de glucides, l’organisme brûle les graisses et libère des corps cétoniques dans le sang. Ces substances peuvent être évacuées par les voies respiratoires, entraînant une mauvaise haleine.