Selon une évaluation française les LEDs sont néfastes pour la santé

Les lumières LEDs économiques ont de nombreux effets néfastes biologiques. Dans notre interview (plus haut) le Dr. Alexander Wunsch, expert en photobiologie, explique qu’est-ce une lumière LED :

Elle émet une lumière bleu agressive, qui génère beaucoup de stress oxydatif, qui a son tour contribue à la détérioration visuelle. Elle est dépourvue de lumière proche infrarouge, qui pourrait contrecarrer une partie des dégâts.

Elle a un effet néfaste sur la fonction mitochondriale et peut exacerber des problèmes de santé, comme le dysfonctionnement mitochondrial, les troubles métaboliques et le cancer.

Si vous êtes exposé à la lumière LED la nuit, votre production de mélatonine et votre sommeil sont interrompus, ce qui peut avoir des effets néfastes sur votre santé, comme par exemple le risque d’une résistance à l’insuline (qui a sont tour augmente le risque de myopie3 et de nombreux autres troubles et maladies).

Elle empêche vos cellules rétiniennes à se régénérer (puisqu’elle ne possède aucune fréquence proche infrarouge bénéfique) et augmente par conséquence le risque de troubles de la vision, comme par exemple la dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMA), une des principales causes de cécité parmi les personnes à partir de 50 ans.

La DMA est un défaut de la macula, un petit point au milieu de la rétine, qui est nécessaire pour une vision centrale nette.

Selon une évaluation française la lumière LED est photo-toxique

Selon le rapport de l’ANSES, l’exposition à la lumière LED bleue et intense — comme celle émise par les nouvelles lampes de poche et les gyrophares — est photo-toxique et peut provoquer une vision moins nette à cause de la perte irréversible de cellules rétiniennes.

La lumière LED « chaude et blanche » n’a qu’une faible photo-toxicité, ce qui n’est pas étonnant, puisqu’elle a beaucoup moins de lumière bleue.

Une densité de la lumière et un taux élevé de lumière bleue sont dangereux

Voici quelques extraits du rapport de l’ANSES de 2010 :

« Les LEDs émettent des composants importants dans la partie bleue du spectre de la lumière ainsi qu’une radiation intense, ce qui augmente le risque de nouveaux effets néfastes pour la santé liée à ces sources de lumière.

Certaines études scientifiques [Dawson et al., 2001, Ueda et al., 2009], basées sur des expériences en laboratoire avec des singes exposés aux LEDs, ont découvert qu’elle provoque des dégâts sur la rétine, quand on l’expose aux diodes électroluminescentes.

L’analyse de la littérature scientifique disponible et les informations recueillies lors d’audiences supplémentaires ont conclu, que l’utilisation de LEDs a en effets néfastes sur la santé.

L’inquiétude principale concernant la sévérité des dangers encourus et la probabilité de leurs apparitions provoquées par l’utilisation répandue des LEDs, est liée aux effets photo-chimiques de la lumière bleue sur les yeux et le phénomène de l’éblouissement. Ils sont causés par :

  • le déséquilibre spectral des LEDs (taux élevé de lumière bleue dans des LEDs blanches)
  • la forte brillance des LEDs (haute densité lumineuse des unités de surface émise par ces sources très petites).

Les groupes à haut risque

L’ANSES a identifié les groupes de population suivants comme étant particulièrement exposés au risque de l’exposition aux LEDs, soit parce qu’ils sont extrêmement sensibles ou soit parce qu’ils sont trop souvent exposés à ce type de lumière émise par les LEDS.

  • Les enfants à cause de la transparence de leurs lentilles cornéennes
  • Les personnes souffrant d’aphasie, par exemple ceux qui ont perdu une ou les deux lentilles cornéennes à cause d’une blessure, d’un ulcère, d’une anomalie congénitale ou d’une chirurgie
  • Les personnes souffrant de pseudo-aphasie, par exemple ceux qui ont des lentilles cristallines artificielles, et « qui, par conséquent, ne peuvent pas ou insuffisamment filtrer les courtes longueurs d’onde (en particulier la lumière bleue) »
  • Les individus sensibles à la lumière, comme par exemple les personnes souffrant de DMA et de certaines maladies de la peau, et ceux qui prennent des médicaments photosensibilisants
  • Les personnes qui travaillent sous des fortes concentrations de lumière bleue, comme les installateurs de lumière et les professionnels de l’industrie du spectacle

Les normes doivent être réajustées

L’ANSES conclut que la norme EU, NF EN 62471, établie en 2009, concernant la « sécurité photobiologique des lampes et des appareils utilisant des lampes » d’une longueur d’onde entre 200 nm et 3.000 nm, est inappropriée pour les LEDs pour trois raisons :

  1. « Les limites d’exposition maximales… utilisées pour définir les groupes de risque, ne sont pas adaptées à l’exposition répétée à la lumière bleu, puisqu’elles ont été calculées sur une exposition pendant une journée de 8 heures et ne prennent pas en compte la possibilité d’une exposition pendant une vie entière.
  2. Elles contiennent des ambiguïtés concernant les protocoles de mesure pour les groupes à risque : la même LED peut être assignée à des groupes à risque différents, si elle est considérée individuellement ou si elle est intégrée dans un système lumineux, comme la distance évaluée imposée par les normes peut varier.
  3. Elles ne prennent pas en compte la sensibilité de certains groupes de population (enfants, personnes souffrant d’aphasie ou de pseudo-aphasie, etc). »

Parmi les nombreuses recommandations pour protéger la population en général et les travailleurs, l’ANSES suggère :

  • Limiter la vente de LEDs pour l’utilisation domestique et promouvoir les LEDs « chaudes et blanches et des appareils LEDs à risque modéré
  • Limiter l’exposition aux LEDs en général et éviter les écrans LEDs avant de se mettre au lit
  • Réduire la luminosité des gyrophares
  • Réguler l’installation de certains systèmes lumineux à haut risque pour les réserver à une « utilisation professionnelle, sous des conditions, dans lesquelles les risques peuvent être évités »

Les lunettes anti-lumière bleue protègent-elles les yeux ?

Quant à la question, s’il est utile de porter des lunettes anti-lumière bleue pour se protéger de l’exposition à la lumière bleue, les avis des chercheurs diffèrent.

Un grand nombre d’études ont démontré les effets bénéfiques des lunettes anti-lumière bleue, en particulier pour la qualité du sommeil. Voici quelques exemples :

  • Une étude de 2006 a découvert que les lunettes anti-lumière bleue « représentent un moyen élégant pour prévenir l’arrêt de la production de mélatonine induite par la lumière, et ajoute que « d’autres études sont nécessaires pour prouver que ces lunettes… pourraient faciliter l’adaptation au travail de nuit. »
  • Une étude pilote publiée en 2010 a découvert que l’utilisation de lunettes anti-lumière bleue pendant la journée combinée à une exposition à la lumière bleue-verte la nuit, améliore l’adaptation au travail de nuit en améliorant « le sommeil, la vigilance et la performance. »
  • Une étude de 2009 publiée dans Chronobiology International a découvert que le fait de porter des lunettes avec des verres ambres (anti-lumière bleu) trois heures avant de se mettre au lit pendant deux semaines améliore la qualité du sommeil et l’humeur de manière significative, comparé au groupe de contrôle, qui portait des lunettes teintées de jaune (filtrant seulement les rayons UV).
  • Une étude de 2015 publiée dans le Journal of Adolescent Health à découvert que les lunettes anti-lumière bleue atténuent de manière significative l’arrêt de la production de mélatonine induite par les LEDs le soir et réduit l’attention vigilante et l’attention subjective avant la nuit » chez des hommes de 15 à 17 ans.

Les lunettes anti-lumière bleue réduisent la fatigue oculaire

Une étude publiée en 2017 contredit la déclaration de Cochrane, selon laquelle il n’existe aucune preuve, qui démontre que les lunettes anti-lumière bleue réduisent la fatigue oculaire.

Ici les participants, qui portaient des lunettes qui bloquent les courtes longueurs d’ondes pendant deux heures en travaillant sur l’ordinateur, ont montré moins de signes de fatigue oculaire comparé à ceux qui portaient des lentilles claires.

Surveillez votre exposition quotidienne à la lumière

Je pense qu’il y a suffisamment de preuves et d’échos scientifiques, qui montrent que la lumière LED froide et blanche est néfaste pour la santé.

Vous économisez peut-être quelques euros sur votre facture d’électricité, mais vous dépensez plus pour les frais médicaux, sans parler que vous réduisez votre qualité de vie à long terme.

Elles peuvent toutefois être utilisées dans des lieux peu fréquentés. La majorité des ampoules chez moi sont des LEDs, mais ceux qui se trouvent dans des lieux, que j’utilise fréquemment — ma chambre, la cuisine et la salle de bains — sont toutes incandescentes.

Les LEDs dans les autres pièces sont souvent laissées allumées par les invités et la femme de ménage, mais ceci n’a que peu d’impact sur ma facture d’électricité.

Pour optimiser votre exposition à la lumière pendant la journée, gardez ces trois règles en tête :

1.Remplacer les LEDs dans des endroits clés par des ampoules incandescentes — Dans des lieux où vous passez beaucoup de temps pendant la journée et le soir, comme la cuisine, la salle de bains et la chambre à coucher, remplacez vos LEDs par des ampoules incandescentes ordinaires et laissez les LEDs pour des lieux comme le couloir, les toilettes, le garage et le porche, où vous ne vous trouvez pas souvent.

2.Exposez-vous à la lumière naturelle du jour pendant la journée — Pour bien dormir, vous avez besoin d’un rythme cardiaque régulier et la première étape est de vous assurez que vous recevez assez de lumière naturelle du jour pendant la journée.

Votre glande pinéale produit de la mélatonine selon le rythme de l’exposition à la lumière du soleil le jour et le noir complet de la nuit.

3.Évitez la lumière bleue enrichie la nuit — la mélatonine agit comme un marqueur de votre phase circadienne ou horloge biologique. Normalement votre cerveau commence progressivement à augmenter le taux de mélatonine autour de 21 ou 22 h, ce qui vous rend fatigué.

Quelque part entre 50 et 1.000 lux est la plage d’activation, dans laquelle la lumière commence à arrêter la production de la mélatonine.

Il y a des nombreuses façons d’éviter la lumière bleue enrichie au cours de la soirée, selon votre style de vie et vos préférences personnelles, voici quelques conseils.

Éteignez ou baissez toutes les lumières après le coucher du soleil et évitez de regarder la télé ou d’utiliser un autre appareil émetteur de lumière au moins une heure avant d’aller au lit (idéalement deux heures ou plus).

Après le coucher de soleil, allumez des ampoules faibles avec de la lumière jaune, orange ou rouge, si vous avez besoin de lumière.

Une lampe de sel avec une ampoule de 5 watt est une solution idéale, qui n’interfère pas avec votre production de mélatonine.

Si vous utilisez un ordinateur, un téléphone portable ou une tablette, installez un logiciel anti-lumière, comme Iris, ou utilisez des lunettes colorées ambres pour bloquer la lumière bleue.

4.Dormez dans le noir complet — Quand il est temps d’aller au lit, assurez-vous que votre chambre est aussi sombre que possible. Il a été démontré que l’exposition à la lumière intérieure pendant le sommeil réduit la mélatonine de plus de 50%, mais même une lumière faible peut réduire votre mélatonine.

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