Optez pour le bio
Nombreuses sont les personnes qui souhaitent se tourner vers un mode de vie plus sain, mais ne savent pas par où commencer. Cela n’est en réalité pas si compliqué, et c’est pourquoi je vous propose une mesure concrète pour commencer à améliorer votre alimentation et votre hygiène de vie : optez pour le bio.
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Éviter les pesticides est la première raison qui pousse les consommateurs à acheter bio
« Les sondages montrent que la première raison pour laquelle les personnes choisissent des aliments bio, est qu’ils souhaitent éviter les pesticides, produits chimiques et tous les ingrédients qui ne sont pas autorisés dans l’alimentation bio », explique Paul, et c’est l’une des raisons les plus importantes d’opter pour le bio – pour votre santé et pour l’environnement.
Non seulement ces produits chimiques menacent la Terre, mais ils représentent également un risque direct pour notre santé, y compris pour les bébés en cours de développement.
Le glyphosate, principe actif du désherbant de Monsanto, le Roundup, a fait la une des journaux car c’est le produit chimique le plus utilisé de tous les temps en agriculture, mais également parce que le Centre International de Recherche sur le Cancer (CIRC) a déterminé qu’il était un cancérogène probable. L’agence canadienne d’inspection des aliments a révélé que près de 30 % des plus de 3.000 aliments qu’elle a testés, contenaient du glyphosate.
Cela comprend près de 37 % des produits à base de céréales, 47 % des haricots/pois/lentilles et plus de 30 % des aliments et céréales pour bébés. Même 7 % des fruits et légumes frais contenaient des résidus. La consommation d’aliments non bio, génétiquement modifiés (les plus largement traités au Roundup) est associée à une concentration plus élevée de glyphosate dans l’organisme.
Les pesticides sont nocifs pour le cerveau des enfants et pour les ouvriers agricoles
Le parlement européen a commandé un rapport sur les effets de l’alimentation et de l’agriculture biologique sur la santé de l’homme, qui a été co-rédigé par Philippe Grandjean, professeur adjoint de santé environnementale de l’Harvard Chan School.
L’un des principaux messages du rapport était encore une fois axé sur les pesticides, et les avantages potentiels qu’il y aurait à réduire leur utilisation via l’agriculture biologique.
Philippe Grandjean a déclaré, dans un communiqué de presse de l’école de santé publique d’Harvard, « Dans l’alimentation conventionnelle, certains résidus de pesticides subsistent sur les aliments même lorsqu’ils ont été lavés. Les aliments bio sont produits pratiquement sans pesticides. »
Le rapport a montré que même les niveaux actuels d’exposition peuvent avoir des effets négatifs sur la santé des enfants. D’après Philippe Grandjean :
« Ces limites sont basées sur des études animales, et sur les effets des pesticides pris individuellement. Le cerveau humain est bien plus complexe que celui du rat, et le développement de notre cerveau est bien plus vulnérable car de nombreux processus doivent s’y dérouler au bon moment, et dans le bon ordre – il est impossible de revenir en arrière et de recommencer…
Trois études de cohortes de naissances sur le long-terme menées aux États-Unis suggèrent que les pesticides endommagent le cerveau des enfants.
Au cours de ces études, les chercheurs ont découvert que l’exposition des femmes aux pesticides pendant leur grossesse, mesurée au moyen d’analyses d’urine, était associée à des effets négatifs sur le QI de leurs enfants et sur leur développement neurocomportemental, ainsi qu’à des diagnostics de TDAH [trouble du déficit de l’attention avec hyperactivité].
Par ailleurs, l’une des études s’est penchée sur le développement structurel du cerveau en utilisant l’imagerie par résonnance magnétique, et a montré que plus les mères avaient été exposées aux organophosphorés, qui sont couramment utilisés dans les pesticides, plus la matière grise des enfants était mince. Je trouve cela très effrayant. »
L’une des études auxquelles fait référence Philippe Grandjean est l’étude CHAMACOS, qui a suivi des centaines de femmes enceintes vivant à Salinas Valley, en Californie, une région très agricole dans laquelle jusqu’à 225 tonnes d’organophosphorés sont pulvérisés chaque année. Les enfants ont été suivis jusqu’à l’âge de 12 ans pour évaluer l’impact des pesticides sur leur développement. Il s’est avéré que l’impact est tout à fait dramatique, et l’exposition des mères aux organophosphorés au cours de leur grossesse a été associée à :
- Une durée de grossesse plus courte
- De moins bons réflexes néonataux
- Un QI plus faible et un moins bon fonctionnement cognitif chez les enfants
- Une augmentation du risque de problèmes d’attention chez les enfants
Les ouvriers agricoles, qui sont exposés aux pesticides agricoles presque quotidiennement, souffrent également, tout comme leurs familles. Jusqu’à 20.000 ouvriers agricoles sont intoxiqués par les pesticides chaque année, bien qu’ils soient sans doute beaucoup plus nombreux, car nombre d’ouvriers agricoles ne se font pas soigner, ou font parfois l’objet de diagnostics erronés lorsqu’ils consultent un médecin.
Il n’existe par ailleurs aucun système national coordonné de compte-rendu des incidents, qui permette de tracer ces expositions. Quoi qu’il en soit, l’exposition aux pesticides provoque plus de troubles et de maladies liés aux substances chimiques chez les ouvriers agricoles que dans tous les autres milieux professionnels.
Lorsque vous optez pour le bio, vous contribuez donc à protéger les ouvriers agricoles autant que votre propre famille.
L’utilisation d’antibiotiques à titre préventif est interdite dans les fermes biologiques
L’utilisation d’antibiotiques est interdite dans les fermes biologiques, et les animaux ont généralement davantage d’espace vital, ce qui contribue à réduire naturellement les risques d’infections.
« Il a été démontré que ces techniques améliorent la santé des animaux, préviennent les maladies et minimisent la résistance aux antibiotiques », explique Philippe Grandjean.
D’autre part, 80 % des antibiotiques utilisés aux États-Unis sont utilisés dans l’agriculture industrielle pour favoriser la croissance des animaux et prévenir des maladies qui empêcheraient de rentabiliser les élevages industriels (CAFO).
De faibles doses d’antibiotiques sont systématiquement ajoutées à l’alimentation, non seulement pour lutter contre les inévitables maladies infectieuses, mais également parce qu’elles permettent aux animaux de se développer plus rapidement, tout en économisant la nourriture.
Manger bio signifie manger des aliments non génétiquement modifiés
Le recours aux manipulations génétiques ou aux organismes génétiquement modifiés (OGM) est interdit dans les produits biologiques – un autre avantage significatif. Fait important, non seulement les semences génétiquement modifiées sont interdites, mais les animaux élevés dans les fermes biologiques ne doivent pas être nourris d’alfalfa ou de maïs génétiquement modifiés.
Au cours des vingt dernières années, la plupart des mouvements anti-OGM se concentraient sur les OGM présents dans les aliments transformés, et dans quelques aliments entiers.
Mais ces produits ne représentent que 20 % des OGM présents dans la chaine alimentaire.
On en utilise deux fois plus (40 %) pour fabriquer l’alimentation des animaux d’élevages industriels. La seule façon de faire évoluer cette tendance est de ne pas acheter de produits d’origine animale provenant d’élevages industriels, que ce soient les volailles (y compris les œufs), le porc ou le bœuf.
Si les fruits et légumes représentent les meilleures ventes en termes d’aliments bio, il est important d’opter également pour des viandes et produits laitiers bio de pâturages. Voici ce qu’explique Ronnie Cummins, fondateur de l’association OCA (association de consommateurs de bio) :
« Nous devons arrêter de parler des OGM comme s’il s’agissait d’une technologie abstraite qui présente un danger ‘vraiment difficile à comprendre’, l’épissage génétique, la perturbation du génome, etc… Il n’y a pas une seule culture génétiquement modifiée qui ne soit pas arrosée de nombreuses substances chimiques nocives…
Ou alors elles sont imprégnées d’un poison, comme la toxine Bacillus thuringiensis (Bt), qui s’exprime dans chaque cellule de la plante. Lorsque nous parlons de pesticides, d’herbicides, de fongicides, nous parlons de plantes génétiquement modifiées.
Il n’est pas possible de lutter contre les OGM sans lutter en même temps contre l’agriculture et les fermes industrielles, grandes consommatrices de substances chimiques et d’énergie. »
Nous avons constaté en 2016, pour la première fois en presque 20 ans, une diminution du nombre de cultures génétiquement modifiées dans le monde, en termes de surface cultivée. Le marché commence à rejeter les OGM, et vu les taux de croissance actuels, nous pouvons nous attendre à ce qu’ils augmentent d’environ 50 % dans les quatre prochaines années.
Au lieu de ça, nous devons quadrupler les ventes de fruits et légumes bio et de viandes nourries à l’herbe. Comme le souligne Ronnie Cummins, si nous accélérons les choses pour arriver à un seuil critique, où 15 % de notre alimentation sera bio ou nourrie à l’herbe, l’accélération sera ensuite exponentielle, tout comme les avantages pour la santé et l’environnement.
Les meilleurs apports nutritionnels et autres avantages de l’alimentation bio
De nombreuses personnes optent pour le bio pour ce qu’il leur permet d’éviter – les pesticides, les OGM et les bactéries résistantes aux antibiotiques, par exemple – mais on en tire également d’autres avantages, comme de meilleurs apports nutritionnels.
Lorsque les vaches ont librement accès au fourrage, le lait bio contient environ 25 % d’acides gras oméga-6 en moins, et 62 % d’acides gras oméga-3 en plus que le lait conventionnel, ainsi que davantage de vitamine E, de bêta-carotène et d’acides linoléiques conjugués bénéfiques (CLA).
Une étude britannique a également montré que les aliments produits de façon biologique contenaient des quantités « significativement » plus élevées d’antioxydants que les variétés cultivées de façon conventionnelle, notamment des composés bénéfiques liés à une réduction des risques de maladies chroniques, telles que maladies cardiaques ou maladies neurodégénératives, et certains cancers. Une étude hongroise a abouti à des conclusions similaires en comparant la composition chimique et la valeur nutritionnelle des aliments d’origine végétale conventionnels avec ceux cultivés de façon biologique, ces derniers arrivant en tête :
« Les cultures biologiques contiennent des quantités significativement plus élevées de certains antioxydants (vitamine C, polyphénols et flavonoïdes) et de minéraux, et ont également une teneur plus élevée en matière sèche, que les cultures conventionnelles. De plus, les cultures biologiques présentent un taux de résidus de pesticides, de nitrates et de certains métaux lourds, plus faible que les cultures conventionnelles.
Il existe un lien entre les différentes méthodes de fertilisation et de protection des plantes utilisées par ces deux systèmes de production, et la composition nutritionnelle des produits.
On peut conclure par conséquent que les aliments d’origine végétale, produits de façon biologique ont une valeur nutritionnelle plus élevée, y compris en matière d’antioxydants, que ceux produits de façon conventionnelle. De plus, en raison du plus faible taux de contamination des cultures biologiques, le risque de maladies dues aux aliments contaminés est nettement réduit. »
Méfiez-vous des « faux » produits bio, y compris de l’hydroponie
Même lorsqu’une étiquette comporte la mention « bio », vous devez mener votre propre enquête pour être sûr que le produit en question est véritablement produit selon les normes biologiques les plus strictes.
L’Organic Trade Association (Association pour le commerce biologique) et le lobby de l’hydroponie, contrôlé par la Coalition for Sustainable Organics (regroupement en faveur du biologique durable), cherchent à réécrire les règles du bio pour y inclure l’hydroponie, qui consiste à faire pousser des plantes dans un milieu liquide, sans terre.
Le pire, c’est que les cultivateurs qui utilisent la technique de l’hydroponie révèlent rarement les engrais qu’ils utilisent. Par ailleurs, rappelez-vous que si la culture sous serre permet de réduire l’utilisation de pesticides, cela ne signifie pas automatiquement que les légumes cultivés en hydroponie sont exempts de pesticides.
De plus, au moins une étude a montré que les légumes cultivés en hydroponie présentent des taux de caroténoïdes, tels que les bêta-carotènes et la lutéine, plus faibles que les légumes conventionnels. Par ailleurs, si vous achetez des produits laitiers bio, vous devez savoir que toutes les marques ne se valent pas.
Si certaines d’entre elles utilisent du lait de qualité supérieure, produit par des vaches nourries à l’herbe et élevées en pâturage, d’autres font passer du lait industriel pour du lait bio – et empochent les bénéfices supplémentaires tandis que de petites fermes familiales luttent pour survivre.
En bref, les vaches produisent plus de lait, plus vite, lorsqu’elles sont nourries de céréales, enfermées dans des granges, que lorsqu’elles se nourrissent d’herbe dans les pâturages.
En définitive, choisir des produits bio pour vous-même et votre famille est une méthode de plus qui vous permet de prendre votre santé en main. Si vous devez faire des choix quant aux produits bio que vous achetez, je vous conseille de donner la priorité aux produits d’origine animale bio, puis de vous baser sur la liste des « dirty dozen » établie par le Groupe de Travail pour l’Environnement (EWG), qui regroupe les douze fruits et légumes les plus lourdement contaminés aux pesticides, et donc ceux pour lesquels il est important de choisir les variétés bio.
Voici les fruits et légumes qui figurent sur la liste établie pour 2017 :
Les fraises | Les épinards | Les nectarines |
Les pommes | Les pêches | Les poires |
Les cerises | Le raisin | Le céleri |
Les tomates | Les poivrons | Les pommes de terre |
==> Apprenez à cuisiner Sans Lait / Sans Gluten / Sans Sucre et Beaucoup d’amour !
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