Les viandes transformées pourraient affecter la fertilité masculine
Consommer de la viande peut être sain, à condition qu’elle soit bio et provienne d’animaux nourris à l’herbe. La façon dont les animaux sont élevés – ce qu’ils mangent, la région dans laquelle ils vivent, et le fait qu’ils aient ou non accès au plein air – fait une grande différence en termes de qualité de la viande, qui peut être saine, ou au contraire favoriser les maladies.
En plus de sa source et des conditions d’élevage de l’animal, la façon dont la viande est préparée est un autre facteur important qui influe sur son potentiel pour notre santé.
Si un poulet entier, qui a été élevé en plein air, et que l’on fait mijoter dans une marmite d’eau pour faire du bouillon, est extrêmement nourrissant, manger du poulet qui provient d’un élevage industriel (CAFO) et qui a été transformé en charcuterie ou en saucisses, ne l’est certainement pas.
Sur l’échelle de la salubrité des viandes, les viandes transformées sont toujours au plus bas, à tel point qu’il ne faudrait en consommer que rarement, voire jamais. En plus de la longue liste de risques qu’elles représentent pour la santé, une nouvelle étude a associé ces viandes à des problèmes de fertilité masculine.
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Les viandes transformées pourraient affaiblir la fertilité masculine
Au cours d’une étude ayant porté sur 141 hommes qui suivaient avec leur partenaire une procédure de fécondation in vitro (FIV), aucun lien n’a été établi entre la consommation totale de viande et le résultat de la fécondation par FIV.
Toutefois, les hommes qui consommaient le moins de viandes transformées (notamment de saucisses, de bacon et de viandes en conserve) avaient un taux de fécondation supérieur de 28 % dans le cadre de la FIV, par rapport à ceux qui en consommaient le plus.
Ceux qui consommaient le plus de volailles (donc vraisemblablement moins de viandes transformées et qui avaient sans doute une alimentation plus saine en général) avaient également un taux de fécondation supérieur de 13 % par rapport aux hommes qui en consommaient le moins.
Le mécanisme par lequel les viandes transformées pourraient influer sur la fertilité n’est pas clairement identifié, et l’étude n’a pas pu prouver l’existence d’un lien de cause à effet. Le Dr. Elizabeth Kavaler, urologue à l’hôpital Lenox Hill de New York, a expliqué au site WebMD :
« Le problème ne vient peut-être pas de la viande, mais plutôt des choix alimentaires que font les hommes qui consomment du bacon. Une alimentation saine va généralement de pair avec une bonne hygiène de vie, qui peut globalement augmenter les taux de fécondité. »
C’est peut-être le cas, cependant de nombreuses autres études ont associé les viandes transformées à des effets nocifs sur la santé, il ne serait donc pas surprenant que la stérilité en fasse partie.
Les viandes transformées vous exposent à au moins trois substances cancérigènes
Les viandes transformées sont des viandes conservées par le fumage, le séchage ou la salaison, ou l’ajout de conservateurs chimiques. Cela comprend le bacon, le jambon, le pastrami, le salami, le pepperoni, les saucisses à hot dog, certaines autres saucisses et la viande hachée (si elle a été salée ou additionnée de conservateurs chimiques), etc.
Ce sont les nitrates, ajoutés à ces viandes comme conservateurs, colorants et arômes, qui posent le plus de problèmes. Les nitrates présents dans les viandes transformées sont souvent convertis en nitrosamines, qui sont clairement associés à une augmentation du risque de certains cancers.
C’est pour cette raison que l’USDA (département américain de l’agriculture) exige que les fabricants ajoutent au bacon de l’acide ascorbique (vitamine C) ou de l’acide érythorbique lors de la salaison, car ces acides réduisent la formation de nitrosamines.
Les viandes cuites à haute température, ce qui est souvent le cas des viandes transformées, peuvent également contenir jusqu’à 20 types d’amines hétéroclycliques, ou HA. Ces substances sont également associées au cancer.
En termes de HA, les parties de la viande les plus touchées sont les parties noircies, c’est pourquoi vous devez toujours éviter de faire carboniser votre viande, et ne jamais manger les parties noircies.
Cuire la viande à haute température augmente également la formation de nitrosamines, le bacon bien cuit, ou très grillé, en contenant nettement plus que le bacon moins cuit.
Vous devez donc au moins éviter de consommer des saucisses, des hot dogs et du bacon trop cuit, ou qui présentent des parties carbonisées.
De nombreuses viandes transformées sont également fumées pour pouvoir être conservées, et le fumage est connu pour engendrer la formation d’hydrocarbures polycycliques aromatiques, qui pénètrent dans les aliments.
Quels risques y-a-t-il à consommer des viandes transformées ?
Une analyse de 2007 réalisée par le World Cancer Research Fund (WCRF) a montré que manger une seule saucisse par jour peut augmenter considérablement votre risque de développer un cancer de l’intestin. Plus précisément, il a été établi que la consommation de 50 grammes de viande transformée par jour – environ une saucisse ou trois tranches de bacon – augmente votre risque de cancer de 20%.
D’autres études ont également démontré que les viandes transformées augmentent votre risque de cancer du côlon, de la vessie, de l’estomac et du pancréas. Voici ce qu’a rapporté l’American Institute for Cancer Research (AICR – Institut américain de la recherche sur le cancer) :
« La recherche suggère que la consommation régulière de charcuterie, de bacon, de saucisses et de hot dogs, même en petites quantités, augmente le risque de cancer colorectal, et c’est pourquoi l’AICR conseille d’éviter ces aliments, et de limiter leur consommation à des occasions spéciales …
Le risque augmente avec la quantité de viande transformée consommée. Des études ont montré que la consommation de 100 grammes de viande transformée par jour – une grosse saucisse à hot dog – augmente le risque de cancer colorectal de 36 %, par rapport à une personne qui n’en consomme pas. »
Une recherche de l’École de santé publique d’Harvard (HSPH) a également révélé que la consommation de viandes transformées augmente le risque de maladie cardiovasculaire de 42 %, et le risque de diabète de type 2 de 19 %. Ces liens n’ont pas été retrouvés chez les personnes qui consomment de la viande rouge non transformée.
L’augmentation du risque était constatée dès la consommation de quantités relativement faibles de viande transformée, telle qu’une à deux tranches de charcuterie ou une saucisse à hot dog par jour. Une étude à grande échelle, ayant porté sur près de 450.000 personnes, a par ailleurs révélé que celles qui consommaient le plus de viandes transformées voyaient leur risque de décès prématuré augmenter de 44 %.
Les viandes transformées sans nitrates sont-elles plus saines … et qu’en est-il de la présence de nitrates dans les légumes ?
Il règne une certaine confusion à propos des nitrates et des nitrites, permettez-moi donc d’éclaircir les choses. On trouve des nitrates dans de nombreux légumes, tels que les betteraves, le céleri, la laitue, les épinards, et la plupart des autres légumes verts feuillus. Lorsque vous consommez des nitrates, votre organisme en convertit une petite partie en nitrites.
Les nitrates et les nitrites ne sont pas en eux-mêmes mauvais pour votre santé – ce sont même des précurseurs de l’oxyde nitrique (NO), qui fait baisser votre tension artérielle et a de légers effets anti-inflammatoires.
Le nitrite de sodium est un conservateur synthétique qui est ajouté aux produits tels que les saucisses à hot dog, et qui leur permet de conserver leur belle couleur rose.
Le problème vient du fait que sous l’effet de la chaleur – en particulier à haute température – les nitrites peuvent se combiner avec les amines présentes dans les viandes transformées, et former des nitrosamines qui, elles, sont cancérigènes.
Les viandes transformées sont beaucoup plus susceptibles de générer des nitrosamines que les légumes, car elles sont plus riches en amines, et soumises à des transformations à des températures très élevées. Comme nous l’avons indiqué, la vitamine C inhibe en partie la formation de nitrosamines.
Or les légumes contiennent davantage de vitamine C, de bêta-carotène et d’autres antioxydants, et c’est une autre raison pour laquelle les nitrates présents dans les légumes ne posent pas de problèmes.
D’après l’University of Minnesota Extension, environ 90 % des nitrites présentes dans votre organisme proviennent des légumes, et 10 % seulement proviennent des viandes transformées.
Les saucisses à hot dog naturelles ou bio, vantées comme étant exemptes de nitrates, ne contiennent peut-être pas beaucoup moins de nitrites – et certaines en contiennent peut-être même plus que les saucisses à hot dog conventionnelles.
Les fabricants qui qualifient leurs produits de naturels ou biologiques, doivent utiliser des conservateurs naturels, généralement sous forme de poudre, de sel, ou de jus de céleri, car le céleri est naturellement riche en nitrates, ainsi qu’un ferment lactique.
Les nitrates naturellement présents dans le sel de céleri sont ainsi transformés en nitrites, ce qui permet de conserver la viande.
Il n’est pas nécessaire d’éviter tous les types de viandes …
S’il vaut mieux éviter les viandes transformées, les viandes biologiques, élevées en pâturages, peuvent par contre être un apport sain dans votre alimentation. Le bœuf nourri à l’herbe et le bœuf fini à l’herbe, par exemple, contient davantage d’acide linoléique conjugué (ALC) et d’autres matières grasses saines. Il présente également un ratio plus équilibré entre oméga-3 et oméga-6.
L’alimentation moderne, dans laquelle dominent les aliments transformés et les huiles végétales, a entrainé une augmentation considérable de la consommation d’oméga-6 par rapport aux oméga-3.
Nous consommons aujourd’hui 100.000 fois plus d’oméga-6 qu’il y a un siècle, et cela ne présage rien de bon en termes de santé. Remplacer les huiles végétales transformées par des matières grasses animales saines est une bonne approche, qui vous aidera à optimiser votre santé.
Il est important de comprendre que, si le label américain ‘USDA 100 % bio’ est un bon label, il ne garantit pas nécessairement qu’une viande a été nourrie et finie à l’herbe. En effet, obtenir le label bio coûte cher aux éleveurs, et les méthodes d’élevage de nombre d’entre eux donnent parfois un bœuf de meilleure qualité que celui qui porte le label bio.
D’après moi, un produit véritablement nourri et fini à l’herbe est meilleur qu’un produit biologique.
À moins qu’elles ne soient étiquetées comme ayant été 100 % nourries à l’herbe, pratiquement toutes les viandes que vous achetez en supermarché proviennent d’élevages industriels, et des tests ont révélé que près de la moitié de la viande vendue dans les supermarchés américains est contaminée par des bactéries pathogènes – y compris par des souches résistantes aux antibiotiques.
Le bœuf nourri à l’herbe n’est pas associé à ce haut degré de contamination, et cela est directement lié à ses conditions de vie. Bien entendu, cela ne s’applique pas uniquement au bœuf. C’est vrai également pour les volailles, qu’il faut choisir biologiques et élevées en plein air (ou certifiées de libre parcours), de même que pour le poisson, qu’il faut choisir sauvage et non d’élevage.
Où trouver de la viande saine, élevée naturellement
Aujourd’hui, la viande vendue en supermarché est étiquetée « 100% nourrie à l’herbe » si elle a été élevée en pâturage, mais si elle ne comporte aucune étiquette, elle vient probablement d’un élevage industriel.
Une alliance de consommateurs de produits bio et de santé naturelle, de défenseurs du bien-être animal et d’activistes anti-OGM, se prépare à la prochaine grande bataille de l’étiquetage des produits alimentaires : celui de la viande, des œufs, et des produits laitiers provenant d’animaux élevés dans des fermes industrielles (ou CAFO).
Cette campagne, qui a pour but de faire étiqueter et identifier les produits provenant de l’élevage industriel, comprend un programme de sensibilisation des consommateurs à propos des effets nocifs de l’élevage industriel sur l’environnement, sur la santé de l’homme et sur le bien-être animal, et espère mobiliser des millions de consommateurs afin qu’ils exigent que le bœuf, le porc, les volailles et les produits laitiers issus de ces soi-disant pratiques « d’élevage », malsaines et non-durables, soient étiquetés comme tels.
Vous pouvez entre-temps choisir de boycotter les produits provenant de l’élevage industriel, et de soutenir les fermiers qui emploient des méthodes humaines et respectueuses de l’environnement pour produire des viandes, des œufs et des produits laitiers sains, provenant d’animaux nourris à l’herbe.
Vous avez peut-être besoin de moins de protéines animales que ce que vous pensez …
Il ne fait aucun doute que les protéines de bonne qualité sont importantes dans notre alimentation. Toutefois, vous devez faire attention de ne pas en consommer trop. Comprenez qu’une personne consomme en moyenne trois à cinq fois plus de protéines que ce dont elle a besoin.
Les protéines sont généralement considérées comme saines, en particulier si elles remplacent des glucides raffinés, mais je pense que peu de gens ont réellement besoin de plus d’un demi-gramme de protéines par 0.5gr de masse maigre.
Les personnes qui pratiquent un sport intensif ou font de la compétition, ainsi que les femmes enceintes, ont des besoins supérieurs d’environ 25 %, mais la plupart des gens n’ont pas besoin de plus de 40 à 70 grammes de protéines par jour.
Pour déterminer votre masse maigre, déterminez d’abord votre indice de graisse corporelle, puis soustrayez-le de 100. Si vous avez un indice de masse grasse de 20 %, vous avez donc une masse maigre de 80 %. Multipliez simplement ce pourcentage par votre poids pour connaître votre masse corporelle maigre.
Pour la plupart des gens, cela revient à limiter leur apport en protéines à 35 à 75 grammes par jour. Comme je l’ai indiqué, les femmes enceintes ou les personnes suivant un entrainement sportif intensif ont des besoins en protéines supérieurs d’environ 25%.
En règle générale, en matière d’alimentation, la plupart des gens consomment trop de protéines de mauvaise qualité et de glucides, et pas suffisamment de bonnes matières grasses pour assurer une santé optimale. Par conséquent, si la viande bio élevée en pâturage est saine, vous ne devez, malgré tout, pas en abuser.
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