Les bienfaits du moringa comparés à ceux du brocoli
La science a prouvé que l’alimentation pouvait être une médecine efficace. S’agissant du brocoli, par exemple, de solides éléments scientifiques démontrent que ce légume est l’un des meilleurs qui soient pour la santé. S’il renferme plusieurs composés bénéfiques, l’un des plus étudiés est l’isothiocyanate sulforaphane.
Les propriétés anti-cancer du sulforaphane sont sans doute les plus connues, mais il a été démontré qu’il est également bénéfique pour le cœur et pour le cerveau, qu’il accélère la détoxification et contribue à prévenir et/ou à traiter l’hypertension artérielle, la maladie d’Alzheimer et même l’autisme et la schizophrénie.
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Le moringa – un autre superaliment de la famille des crucifères
Le moringa (Moringa oleifera), ou arbre à raifort, est une plante qui offre de nombreux bienfaits similaires. Bien qu’il ne ressemble en rien au brocoli, il fait partie de la famille des crucifères et est considéré comme un légume, même s’il pousse comme un arbre.
Vous pouvez les utiliser comme ‘microgreens’ dans les salades. Vous trouverez facilement des graines de moringa biologiques sur Amazon, mais elles ne germeront que dans les climats subtropicaux.
Pratiquement toutes les parties de la plante sont comestibles et ont des vertus médicinales, et la plupart peuvent être consommées crues ou cuites. Cependant, on consomme généralement surtout ses feuilles, ses racines, ses gousses et ses fleurs. On peut également le récolter comme ‘microgreen’.
Voici ce qu’indique la mini-revue « Les bienfaits du Moringa Oleifera », publiée dans l’Asian Pacific Journal of Cancer Prevention (APJCP) en 2014 :
« Le Moringa oleifera est une plante multi-usages utilisée dans le monde entier comme aliment, ou à des fins médicinales. Les chercheurs ont déterminé qu’il offrait de nombreux bienfaits pour la santé, notamment sur le plan nutritionnel, et qu’il possédait des vertus thérapeutiques.
Le Moringa oleifera renferme des acides aminés, des caroténoïdes (dans les feuilles), et des composants nutraceutiques… Sa large gamme d’antioxydants essentiels, de nutriments, dont des vitamines et minéraux, et ses propriétés antiobiotiques, expliquent en grande partie ses utilisations à des fins médicinales. Pratiquement toutes les parties du moringa peuvent être utilisées comme nourriture, et possèdent également d’autres qualités utiles. »
Le moringa est une excellente source de protéines (les feuilles séchées contiennent 30,3 % de protéines brutes et 19 acides aminés), d’acides gras (dont 44,57 % d’acide a-linolénique), de bêta-carotène, de phénols, de zéatine, de quercétine, de bêta-sitostérol, de kaempférol, de flavonoïdes et d’isothiocyanates.
Comme le précise un article sur la composition nutritionnelle des feuilles de moringa, paru en 2011, « Les valeurs des profils en acides aminés, acides gras, minéraux et vitamines, traduisent un bon équilibre nutritionnel. » Un article paru en 2007 dans la revue Phytotherapy Research décrit les bienfaits du moringa, et souligne notamment :
« … Les feuilles, racines, graines, l’écorce, les fruits, les fleurs et les gousses immatures agissent comme des stimulants cardiaques et circulatoires, possèdent une activité antimtumorale, antipyrétique, antiépileptique, anti-inflammatoire, antiulcéreuse, antispasmodique, diurétique, antihypertensive, réductrice du cholestérol, antioxydante, antidiabétique, hépatoprotectrice, antibactérienne et antifongique, et sont employés dans le traitement de différents maux dans le système médical indigène… »
D’autres études rapportent que le moringa peut contribuer à protéger le foie, les reins, le cœur, les testicules et les poumons, qu’il a une activité analgésique et anti-ulcèreuse, qu’il protège des radiations, et aide à moduler le système immunitaire. La recherche a également confirmé que le moringa présente un haut degré d’innocuité, bien que des doses élevées d’extraits de graines, spécifiquement, puissent avoir des effets toxiques.
Comme le brocoli, le moringa renferme de puissants composés anticancer
Des études ont montré que le sulforaphane présent dans le brocoli favorise le bon fonctionnement et la division cellulaire, tout en provoquant l’apoptose (la mort cellulaire programmée) dans les tumeurs du colon, du foie, de la prostate, du sein et les tumeurs pulmonaires provoquées par le tabac.
De même, nombre des bienfaits du moringa pour la santé – notamment la prévention et le traitement de maladies inflammatoires, de maladies neurodysfonctionnelles, du diabète et du cancer – sont également attribués à sa teneur en glucosinolate et en isothiocyanate. L’isothiocyanate présent dans le moringa est appelée moringine. Un article paru en 2018 dans la revue Scientific Reports passe en revue les glucosinalates chimioprotecteurs que l’on retrouve dans 12 espèces de moringa, soulignant que :
« Les glucosinalates (GS) sont métabolisés en isothiocyanates, potentiellement bénéfiques pour la santé par leurs effets protecteurs contre de nombreux types de maladies chroniques…
Nous avons évalué la teneur en GS des feuilles, des graines, des tiges et des exsudats de glandes foliaires de 12 des 13 espèces connues de moringa… Nous avons décrit le puissant potentiel chimioprotecteur de 11 des 12 espèces et mesuré l’activité cytoprotectrice de 6 GS purifiés dans plusieurs lignées cellulaires. Certains GS uniques font partie des plus puissants inducteurs connus de réponse cytoprotectrice de phase 2.
Bien que les extraits de la plupart des espèces aient induit une solide réponse cytoprotectrice de phase 2 dans des cellules en culture, l’une d’entre elles était très faible (M. longituba) et la plus importante était de loin celle du M. arborea, une espèce très rare et méconnue…
Globalement, la puissance d’induction enzymatique cytoprotectrice de 11 des 12 extraits de feuille de moringa était comparable à celle observée pour les graines de brocoli, qui sont la source végétale la plus puissante connue pour cette activité. »
Ainsi qu’il est expliqué dans l’article de la revue Scientific Reports, les glucosinalates sont métabolisés en isothiocyanates actifs par une enzyme appelée myrosinase. La myrosinase produit également de l’isothiocyanate moringine, un composé du moringa également appelé 4RBITC (d’après son appellation chimique, 4-(alpha-L-rhamnopyranosyloxy)benzyl isothiocyanate). Comme le sulforaphane présent dans le brocoli, la moringine a de puissants effets anti-inflammatoires et cytoprotecteurs.
Les bienfaits pour la santé associés aux isothiocyanates des légumes crucifères, tels que le brocoli et le moringa, peuvent donc être renforcés si on les associe à un aliment qui contient de la myrosinase, comme les graines de moutarde (les plus riches), les radis daikon, le wasabi, la roquette ou le coleslaw (salade de chou).
Le moringa possède également une puissante action antimicrobienne
Comme le brocoli, il a été démontré que le moringa a une puissante activité antibiotique contre de nombreux types de pathogènes, y compris contre l’Escherichia coli, la Salmonella typhimurium, le Candida et l’Helicobacter pylori (H. pylori).
L’un des gros avantages du moringa par rapport au brocoli, cependant, c’est son aspect économique. Si le brocoli est difficile à cultiver, le moringa est extrêmement robuste, résistant à la sécheresse et simple à cultiver. Il offre donc de précieux avantages pour les populations défavorisées de certaines parties du monde, où les soins de santé et les médicaments, y compris aussi basiques que des antibiotiques, sont peu accessibles. Ainsi qu’il est souligné dans la revue Scientific Reports :
« … (4RBITC), l’isothiocyanate issu de l’hydrolyse de la ‘glucomoringine’… du M. oleifera, est un antibiotique sélectif très efficace contre le H. pylori.
D’autres études ont montré que l’activité antibiotique du 4RBITC est sélective et très efficace contre d’autres agents pathogènes humains importants, tels que le Staphylococcus aureus et le Candida albicans. Il se révèle également efficace pour contrôler certaines manifestations de la SLA et de la sclérose en plaque dans les modèles de souris.
Un nombre croissant d’études épidémiologiques, animales et cliniques associent les glucosinolates alimentaires et leurs isothiocyanates apparentés, à un effet protecteur contre les maladies chroniques, notamment de nombreux types de cancers, le diabète et le trouble du spectre de l’autisme, via l’induction enzymatique cytoprotectrice de phase 2 médiée par la voie de signalisation Keap1-Nrf2.
La régulation à la hausse, coordonnée et médiée par la Nrf2, de cet important groupe d’enzymes, est responsable de la très importante activité antioxydante indirecte de ces isothiocyanates. »
Une étude parue en 2005 dans la revue Planta Medica, a comparé l’efficacité de différents isothiocyanates afin de savoir lequel apportait la meilleure protection contre le H. pylori. Des différents isothiocyanates testés, le sulforaphane et la moringine (4RBITC) se sont révélés être les plus efficaces. Voici ce qu’ont souligné les auteurs :
« Nous avons montré pour la première fois que des ITC autres que le sulforaphane ont également un effet puissant contre le H. pylori… Parmi les composés testés au cours de cette étude, le 4RBITC et le sulforaphane ont montré l’activité inhibitrice la plus importante contre le H. pylori. »
Le moringa, un puissant remède contre la grippe
Le moringa et le brocoli ont en commun un autre composé, la quercétine, un flavonol au puissant pouvoir antiviral, qui permet de combattre l’inflammation et agit comme un antihistaminique naturel. La quercétine (qui existe sous forme de complément alimentaire) est utilisée pour lutter contre l’obésité, le diabète de type 2, les troubles circulatoires, l’inflammation chronique et les troubles de l’humeur.
Ainsi qu’il est souligné dans un article, « la caractéristique la plus évidente de la quercétine, c’est sa puissante activité antioxydante, qui lui permet d’empêcher les radicaux libres de former des radicaux phénoxyles stabilisés par résonance. »
Un certain nombre d’études ont également mis en évidence la capacité de la quercétine à prévenir et à traiter le rhume commun et la grippe, ce qui en fait une alternative sûre aux antiviraux tels que le Tamiflu (un médicament dangereux qui ne réduit pas la transmission du virus ni les risques de complications de la grippe, telles que la pneumonie.)
Une étude animale réalisée en 2010 a par exemple montré que la quercétine inhibe les virus A et B de la grippe. Fait important, cette étude a également montré que les virus étaient incapables de développer une résistance à la quercétine. De plus, lorsqu’elle est utilisée parallèlement à des médicaments antiviraux (amantadine ou oseltamivir), son effet est considérablement amplifié, et cela prévient également le développement d’une résistance aux médicaments. Il a également été démontré que la quercétine est efficace contre :
- La grippe aviaire (H5N1)
- La grippe porcine (H1N1 et H3N2)
- Le virus Herpès simplex de type 1, le poliovirus de type 1, le virus parainfluenza de type 3 et le virus respiratoire syncytial
- L’hépatite B et l’hépatite C
- La dengue
Le moringa – encore meilleur que le brocoli ?
Si le brocoli et le moringa présentent de nombreuses similarités et ont en commun de nombreux bienfaits, le moringa arrive en tête d’un point de vue économique. Il est bien plus facile à cultiver, même dans des conditions difficiles, ce qui en fait une très bonne option dans les régions touchées par la sécheresse et d’autres problèmes environnementaux.
Le fait qu’à peu près toutes les parties de l’arbre soient comestibles, de multiples façons, en fait aussi une option intéressante. Ses longues gousses, que l’on appelle familièrement les baguettes de tambour du moringa, font en Inde partie de l’alimentation de base. Pour en savoir plus, et pour découvrir quelques recettes, rendez-vous sur le site internet de NDTV Food.
Il est également possible de récupérer les graines du moringa, de les semer, et de les récolter ensuite comme des microgreens, c’est-à-dire lorsqu’elles sont encore à l’état de jeunes pousses.
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