Le mythe du cholestérol qui nuit à votre santé (1ère partie)

Le cholestérol pourrait être qualifié d’ennemi public n° 1 de ces deux dernières décennies. Par sa faute, de nombreux aliments ont été diabolisés (comme les œufs et les graisses saturées) et accusés d’à peu près tous les cas de maladies cardiovasculaires des 20 dernières années.

Pourtant, à l’époque où j’ai ouvert mon premier cabinet médical dans les années 1980, on parlait très peu du cholestérol et de la crainte d’avoir un taux trop élevé. Cependant, entre temps, le cholestérol est devenu un mot présent sur toutes les lèvres – quelque chose qu’il fallait maintenir aussi bas que possible, sous peine d’en payer les conséquences.

Vous connaissez sans doute les nombreux mythes qui décrivent les aliments contenant des matières grasses et du cholestérol comme les pires que l’on puisse consommer. Sachez que ces mythes ne font en réalité que nuire à votre santé. Le cholestérol ne ruine certainement pas votre santé (comme on tente de vous le faire croire), et il n’est pas non plus responsable des maladies cardiovasculaires.

Et pour ceux d’entre vous qui prennent des médicaments anti-cholestérol, il est grand temps que vous preniez connaissance des informations qui suivent. Avant que je n’aborde en détail cette question qui pourrait changer votre vie, reprenons un peu les bases.

 

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Qu’est-ce que le cholestérol, et pourquoi vous est-il nécessaire ?

En effet, vous avez besoin du cholestérol.

Cette substance molle et cireuse est présente non seulement dans votre sang, mais aussi dans chaque cellule de votre corps, où elle contribue à la production des membranes cellulaires, des hormones, de la vitamine D et des acides biliaires qui vous aident à digérer les graisses. Le cholestérol contribue également à la formation de vos souvenirs et est essentiel à la fonction neurologique.

Votre foie produit environ 75 % du cholestérol présent dans votre organisme, et selon la médecine conventionnelle, il en existe deux types :

1.Les lipoprotéines de haute densité, ou HDL — il s’agit du « bon » cholestérol, qui permet de tenir le cholestérol à distance de vos artères et d’éliminer toute plaque d’athérome, ce qui peut contribuer à prévenir les maladies cardiovasculaires

2.Les lipoprotéines de basse densité, ou LDL — ce « mauvais cholestérol » circule dans votre sang et, selon la pensée conventionnelle, peut s’accumuler dans vos artères et former des plaques qui les rétrécissent et les durcissent (une maladie connue sous le nom d’athérosclérose).

Si un caillot se forme dans l’une de ces artères rétrécies, et qu’elle mène à votre cœur ou à votre cerveau, il peut en résulter une crise cardiaque ou un AVC.

Les éléments suivants sont également pris en compte dans le calcul de votre cholestérol total :

  • Les triglycérides — un taux élevé de ces graisses dangereuses est associé aux maladies cardiovasculaires et au diabète. On sait que le taux de triglycérides augmente en cas d’alimentation trop riche en céréales et en sucres, de sédentarité, de tabagisme, de consommation excessive d’alcool et de surpoids ou d’obésité.
  • Les lipoprotéines (a), ou Lp(a) — la Lp(a) est une substance constituée de LDL (le mauvais cholestérol) et d’une protéine (l’apolipoprotéine a). Un taux élevé de Lp(a) est un facteur de risque très important de maladie cardiaque. C’est un fait clairement établi, et pourtant très peu de médecins vérifient ce taux chez leurs patients.

Comprenez bien : Votre taux de cholestérol total n’est PAS un bon indicateur de votre risque de maladie cardiovasculaire

L’American Heart Association recommande que le taux de cholestérol total soit inférieur à 200 mg/dL, mais elle ne vous dit pas que le taux de cholestérol total est pratiquement inutile pour déterminer votre risque de maladie cardiovasculaire, à moins qu’il ne soit supérieur à 300.

Par ailleurs, l’AHA a mis ses recommandations à jour en 2004, abaissant le taux recommandé de LDL de 130 à moins de 100, ou même à moins de 70 pour les patients à très haut risque.

Pour atteindre ces objectifs extravagants et dangereusement bas, vous êtes généralement obligé de prendre divers médicaments anti-cholestérol. Les directives ont donc instantanément élargi le marché pour ces dangereux médicaments.

Aujourd’hui, en faisant tester le taux de cholestérol des enfants, ils augmentent leur marché encore davantage.

J’ai vu de nombreuses personnes ayant un taux de cholestérol total supérieur à 250, mais qui présentaient un faible risque de maladie cardiaque en raison de leur taux de HDL. Inversement, j’ai vu davantage encore de personnes présentant un taux de cholestérol inférieur à 200, mais un risque de maladie cardiaque très élevé, sur la base des analyses complémentaires suivantes :

  • Le ratio HDL/cholestérol
  • Le ratio triglycéride/HDL

Le pourcentage de HDL est un facteur de risque de maladie cardiaque très important. Divisez simplement votre taux de HDL par votre cholestérol total. Ce ratio devrait idéalement être supérieur à 24 %.

Gardez cependant à l’esprit qu’il ne s’agit là que de recommandations, car votre risque de maladie cardiovasculaire dépend de bien d’autres facteurs, et non uniquement de ces chiffres.

Ce n’est d’ailleurs qu’après que l’on ait compris que le cholestérol total était un mauvais prédicteur de risque de maladie cardiaque, que l’on a commencé à évoquer les taux de cholestérol HDL et LDL. Ils vous donnent une meilleure idée de ce qui se passe, mais ils ne vous montrent pas encore tout.

Le cholestérol est votre ami, et non votre ennemi

Avant d’aller plus loin, je voudrais vraiment que ce concept soit clair pour vous. L’idée selon laquelle le cholestérol est malfaisant est très ancrée dans les esprits. Mais il s’agit d’un mythe très nuisible, auquel il faut définitivement mettre un terme.

La vitamine D et votre taux de cholesterol

Vous connaissez sans doute l’incroyable influence de la vitamine D sur votre santé. Ce que la plupart des gens ignorent, c’est que la meilleure façon d’obtenir la vitamine D est d’exposer raisonnablement sa peau au soleil. Les UVB émis par le soleil interagissent avec le cholestérol sur votre peau, et le convertissent en vitamine D. Conclusion ?

Si votre taux de cholestérol est trop bas, vous ne serez pas en mesure d’utiliser le soleil pour fabriquer suffisamment de vitamine D. Par ailleurs, si le cholestérol était si dangereux, pourquoi votre organisme l’utiliserait-il comme précurseur de la vitamine D, et de pratiquement toutes les hormones stéroïdiennes présentes dans votre corps ? Une autre preuve qui indique que le cholestérol est bon pour vous ?

Pensez au rôle du « bon » cholestérol HDL. Essentiellement, le HDL récupère le cholestérol des tissus et des artères, et l’envoie vers le foie, où est produite la majeure partie de votre cholestérol. Si l’objectif de ce processus était d’éliminer le cholestérol de votre organisme, il devrait logiquement être dirigé vers les reins ou les intestins, de façon à être évacué.

Mais au lieu de cela, il est dirigé vers le foie. Pourquoi ? Parce que votre foie le réutilise. « Il le renvoie vers votre foie pour que celui-ci puise le recycler, il le transforme en particules différentes qui sont envoyées vers des tissus et des cellules qui en ont besoin », explique le Dr. Rosedale.

« Votre organisme essaye de fabriquer et de conserver le cholestérol précisément parce qu’il est important, et même essentiel pour la santé. »

Cholestérol et inflammation – quel est le lien ?

L’inflammation est un peu devenu un mot ‘à la mode’ dans le milieu médical, car elle est associée à de nombreuses maladies. Elle est associée, entre autres, aux maladies cardiovasculaires … les mêmes maladies dont on accuse souvent le cholestérol d’être responsable.

Où est-ce que je veux en venir ? Eh bien, examinez tout d’abord le rôle de l’inflammation dans votre organisme. À de nombreux égards, c’est une bonne chose car c’est la réponse naturelle de votre corps aux envahisseurs qu’il perçoit comme des menaces. Si vous vous coupez, par exemple, c’est le processus inflammatoire qui vous permet de cicatriser. Plus précisément, au cours de l’inflammation :

  • Vos vaisseaux sanguins se contractent pour empêcher que vous ne vous vidiez de votre sang
  • Votre sang s’épaissit de façon à pouvoir coaguler
  • Votre système immunitaire envoie des cellules et des substances chimiques pour combattre les virus, les bactéries et autres « saletés » qui pourraient infecter la zone
  • Les cellules se multiplient pour réparer les dommages.

À terme, la coupure cicatrise et une cicatrice protectrice se forme éventuellement. Si vos artères sont endommagées, un processus très similaire se déroule dans votre organisme, à l’exception près qu’une « cicatrice » dans vos artères prend la forme d’une plaque d’athérome.

Cette plaque, associée à l’épaississement du sang et à la constriction des vaisseaux sanguins qui ont généralement lieu au cours du processus inflammatoire, peut augmenter votre risque d’hypertension artérielle et d’attaque cardiaque. Notez que le cholestérol n’est pas encore entré en jeu à ce stade. Le cholestérol intervient car il est nécessaire au remplacement de vos cellules endommagées.

Souvenez-vous qu’aucune cellule ne peut être produite sans lui. Si vous avez de nombreuses cellules endommagées qui doivent être remplacées, votre foie va donc recevoir l’ordre de produire davantage de cholestérol et de le libérer dans votre sang.

Il s’agit d’un processus délibéré qui permet à votre organisme de produire de nouvelles cellules saines. Il est également possible, et assez courant, que votre organisme présente des dommages de façon régulière. Il est alors dans un état inflammatoire chronique dangereux.

Le test généralement pratiqué pour déterminer si vous souffrez d’une inflammation chronique est une analyse de sang, au cours de laquelle est mesuré votre taux de protéine C-réactive (CRP). Le taux de CRP est utilisé comme marqueur de l’inflammation dans vos artères. En règle générale :

  • Un taux de CRP inférieur à 1 milligramme par litre de sang signifie que votre risque de maladie cardiovasculaire est faible
  • Un taux de 1 à 3 milligrammes signifie que votre risque est moyen
  • Un taux supérieur à 3 milligrammes témoigne d’un risque élevé

Faire baisser le taux de cholestérol est une folie

Sally Fallon, présidente de la fondation Weston A. Price, et Mary Enig, Ph.D, experte en biochimie des lipides, sont allées jusqu’à qualifier l’hypercholestérolémie de « maladie inventée », un ‘problème’ qui est apparu lorsque les professionnels de santé ont appris comment mesurer le taux de cholestérol dans le sang. » C’est exactement ce dont il s’agit.

Si votre taux de cholestérol augmente, c’est au moins en partie dû à l’augmentation de l’inflammation dans votre organisme. Le cholestérol a un rôle à jouer : il aide votre corps à se soigner et à se restaurer.

La médecine conventionnelle se trompe complètement et dangereusement lorsqu’elle préconise de faire baisser le taux de cholestérol au moyen de médicaments pour réduire votre risque de crise cardiaque, car il faut en réalité traiter la cause, quelle qu’elle soit, des dommages subis par votre organisme, qui augmentent l’inflammation et par conséquent le taux de cholestérol.

Comme le souligne judicieusement le Dr. Rosedale :

« Si des dommages excessifs nécessitent d’envoyer dans le sang une dose supplémentaire de cholestérol, il ne semble pas judicieux de faire simplement baisser le taux de cholestérol et d’oublier pourquoi il est apparu. Il semble bien plus logique de traiter la raison de ce surplus de cholestérol – les dommages excessifs subis, qui sont à l’origine de l’inflammation chronique. »

La méthode à suivre sera détaillée dans la deuxième partie de cet article et on évoquera aussi les dangers d’un taux de cholestérol bas.

Le mythe du cholestérol qui nuit à votre santé (2ème partie)

Si votre taux de cholestérol est trop bas…

Souvenez-vous que chacune de vos cellules a besoin de cholestérol pour vivre et se développer – y compris celles de votre cerveau. C’est peut-être pour cette raison que le fait d’avoir un taux de cholestérol trop bas affecte votre psychisme.

Une étude à grande échelle menée par des chercheurs hollandais a montré que les hommes qui ont un taux de cholestérol bas en permanence présentent un risque constamment élevé de développer des symptômes de dépression. Cela pourrait être dû au fait que le cholestérol influe sur le métabolisme de la sérotonine, une substance impliquée dans la régulation de l’humeur.

À cet égard, des chercheurs canadiens ont découvert que les personnes situées dans le quartile le plus faible de concentration de cholestérol total ont plus de six fois plus de risques de se suicider, que celles situées dans le quartile le plus élevé.

Des douzaines d’études ont également démontré l’existence d’un lien entre un taux de cholestérol bas et des comportements violents, via cette même voie : un faible taux de cholestérol peut avoir pour conséquence une diminution de l’activité de la sérotonine qui, à son tour, contribue à l’augmentation des comportements violents et agressifs.

Une méta-analyse portant sur 41.000 dossiers de patients a par ailleurs montré que les personnes qui prennent des statines pour réduire leur taux de cholestérol au maximum, peuvent présenter un risque accru de cancer, tandis que d’autres études ont établi un lien entre un faible taux de cholestérol et la maladie de Parkinson. Qu’est-ce qu’un taux de cholestérol trop bas ? Tenez-vous bien.

Sans doute tout taux inférieur à 150 – le taux optimal se situant aux alentours de 200. Je sais ce que vous pensez : « Mon médecin me dit pourtant que, pour que je reste en bonne santé, mon taux de cholestérol doit être inférieur à 200. » Bien, laissez-moi vous expliquer comment ces recommandations, en termes de taux de cholestérol, ont été établies.

Je vous préviens, c’est une sale histoire. Il s’agit d’un problème grave. J’ai rencontré de nombreuses personnes dont on a fait baisser le taux de cholestérol au-dessous de 150, et il ne fait aucun doute pour moi que cela leur fait beaucoup plus de mal que de bien.

Les dangers des médicaments anti-cholestérol

Si votre taux de cholestérol vous préoccupe, sachez cependant que prendre un médicament doit être votre tout dernier recours. Si je dis dernier recours, c’est qu’il y a en effet de très fortes chances, sans doute 99 sur 100, pour que vous n’ayez pas besoin de médicaments pour faire baisser votre taux de cholestérol.

Comparez cela à ce qui se produit parmi la population en général. D’après les données de la société Medco Health Solutions Inc., plus de la moitié des personnes qui disposent d’une assurance santé sont sous traitement médicamenteux pour soigner une maladie chronique. Or, les médicaments destinés à faire baisser le cholestérol sont les deuxièmes plus courants dans ce groupe de personnes, près de 15 % de celles qui sont sous traitement permanent prenant de tels médicaments (les médicaments contre l’hypertension artérielle – une autre catégorie très abusivement prescrite – étant les premiers sur la liste).

En l’occurrence « les statines inhibent non seulement la production de cholestérol, mais également d’un ensemble de substances intermédiaires, dont la plupart, voire toutes, ont elles-mêmes d’importantes fonctions biochimiques », expliquent Mary Enig et Sally Fallon.

Tout d’abord, les statines épuisent les réserves de Coenzyme Q10 (CoQ10) de votre organisme, qui est bénéfique à la santé cardiaque et à la fonction musculaire. Les médecins informant rarement les patients de ce risque, et ne leur conseillant pas de prendre un supplément de CoQ10, la destruction de cette réserve entraine fatigue, faiblesse musculaire, douleurs et, à terme, insuffisance cardiaque.

Les douleurs et la faiblesse musculaire, caractéristiques d’une maladie que l’on appelle la rhabdomyolyse, sont d’ailleurs l’effet secondaire le plus courant des statines ; on pense qu’il est dû au fait qu’elles activent le gène atrogine 1, qui joue un rôle essentiel dans l’atrophie musculaire.

Par ailleurs, des douleurs et une faiblesse musculaire peuvent indiquer que les tissus de votre organisme sont endommagés – un trouble qui peut entraîner des dommages rénaux. Les statines sont également associées à :

Un risque accru de polyneuropathie (des lésions nerveuses qui provoquent des douleurs dans les mains et les pieds, ainsi que des difficultés à marcher)
Des vertiges
Des troubles cognitifs, notamment une perte de mémoire
Une possible augmentation du risque de cancer
Un affaiblissement du système immunitaire
La dépression
Des problèmes hépatiques, notamment une possible augmentation des enzymes hépatiques (la fonction hépatique des personnes sous statines doit donc être régulièrement contrôlée)

Les médicaments contre le cholestérol sont-ils efficaces ?

Au vu de tous les risques qu’ils présentent, ces médicaments devraient au moins être efficaces, n’est-ce pas ? En réalité, même leur efficacité est discutable. Cela dépend en tous cas des points de vue.

La plupart des médicaments contre le cholestérol peuvent effectivement faire baisser vos taux de cholestérol, mais vous permettent-ils pour autant d’être en meilleure santé, et contribuent-ils à prévenir les maladies cardiovasculaires ? Avez-vous déjà entendu parler de la statistique que l’on appelle NST, c’est-à-dire nombre de sujets à traiter ? Je ne pense pas.

En fait, la plupart des médecins n’en ont jamais entendu parler non plus. NST répond à la question : Combien de personnes doivent-elles prendre un médicament donné pour éviter une incidence d’un problème de santé particulier (tel qu’une crise cardiaque)? Par exemple, si un médicament a un NST de 50 pour les crises cardiaques, cela signifie que 50 personnes doivent prendre ce médicament pour éviter une seule crise cardiaque.

C’est plutôt simple, n’est-ce pas ? Or, les laboratoires pharmaceutiques n’ont pas intérêt à ce que vous vous intéressiez au NST, car il donne une image totalement différente de leurs médicaments « miracles ». Prenez pour exemple le Lipitor, du laboratoire Pfizer, qui est le médicament anti-cholestérol le plus prescrit au monde, et qui a déjà été prescrit à plus de 26 millions de personnes.

D’après le site internet consacré au Lipitor, il a été cliniquement prouvé qu’il réduit le mauvais cholestérol de 39 à 60 %, selon la dose prescrite. Cela semble assez efficace, n’est-ce pas ? Il s’avère que Business Week a publié un excellent article sur ce sujet, en début d’année, et les journalistes ont trouvé les VRAIS chiffres sur une publicité pour le Lipitor, publiée par le laboratoire Pfizer lui-même dans la presse écrite.

Au premier coup d’œil, la publicité indique que le Lipitor réduit le nombre de crises cardiaques de 36 %. Mais il y a un astérisque. Et si vous suivez cet astérisque, vous pouvez lire en caractères beaucoup plus petits : « Cela signifie qu’au cours d’une étude clinique à grande échelle, 3 % des patients ayant pris un placébo ont souffert d’une crise cardiaque, contre 2 % des patients ayant pris du Lipitor. »

Cela signifie que sur 100 personnes qui ont pris un médicament pendant 3,3 ans, trois personnes qui prenaient un placébo, et deux qui prenaient du Lipitor, ont eu une crise cardiaque. C’est-à-dire que la prise du Lipitor a permis d’éviter une seule crise cardiaque de plus que le placébo, sur 100 personnes.

Le NST, dans ce cas précis, est de 100. Cent personnes doivent prendre du Lipitor pendant plus de trois ans, pour éviter une seule crise cardiaque. Et les 99 autres personnes ont simplement jeté des centaines de dollars par la fenêtre et augmenté leur risque de souffrir d’une multitude d’effets secondaires, pour rien.

Vous comprenez donc que la véritable efficacité des médicaments contre le cholestérol, tels que le Lipitor, est masquée par un écran de fumée.

Le Zetia et le Vytorin : aucun bénéfice médical

Début 2008, il a été révélé que le Zetia, qui agit en inhibant l’absorption du cholestérol par vos intestins, et le Vytorin, qui est une combinaison du Zetia et du Zocor (une statine), ne sont pas efficaces. Ceci a été découvert alors que ces médicaments avaient DÉJÀ acquis près de 20 % du marché américain des médicaments anti-cholestérol.

C’est la publication des résultats d’une étude menée par les fabricants des médicaments, les laboratoires Merck et Schering-Plough, qui a révélé leur inefficacité. L’étude était achevée depuis le mois d’avril 2006, mais les résultats n’ont été publiés qu’en janvier 2008, et il n’est pas surprenant que les laboratoires pharmaceutiques voulaient en dissimuler les résultats.

Si le Zetia réduit effectivement le cholestérol de 15 à 20 %, les études n’ont pas permis de montrer qu’il réduit le nombre de crises cardiaques ou d’AVC, ni la formation de plaques d’athérome dans les artères, susceptibles de provoquer des troubles cardiaques.

L’étude menée par les fabricants des médicaments, qui avait pour objectif de déterminer si le Zetia pouvait réduire la formation de plaques d’athérome, a montré que les plaques se développaient pratiquement deux fois plus vite chez les patients qui prenaient du Zetia et du Zocor (Vytorin) que chez ceux qui prenaient uniquement du Zocor.

Bien entendu, la solution n’est pas de vous tourner vers les statines classiques pour faire baisser votre taux de cholestérol, comme de nombreux soi-disant experts voudraient vous le faire croire. Les statines sont supposées avoir un effet bénéfique sur l’inflammation dans votre organisme, ce qui réduirait votre risque de crise cardiaque et d’AVC.

Il est cependant possible de réduire l’inflammation de façon naturelle, sans risquer de subir les nombreux effets secondaires des statines. Cela explique que mes recommandations pour faire baisser votre taux de cholestérol soient les mêmes que celles destinées à réduire l’inflammation.

Comment réduire l’inflammation, et donc votre risque de maladie cardiovasculaire, de façon naturelle ?

Il existe une idée reçue très répandue selon laquelle, pour protéger votre cœur, vous devez éviter certains aliments, tels que les œufs et ceux contenant des graisses saturées. Il est exact que les matières grasses d’origine animale renferment du cholestérol.

Ce principe erroné est basé sur « l’hypothèse lipidique » – développée dans les années 50 par Ancel Keys, un pionnier de la nutrition – qui associe les graisses alimentaires aux maladies coronariennes.

Les nutritionnistes de l’époque ont totalement accepté cette hypothèse, et encouragé le grand public à réduire sa consommation de beurre, de viande rouge, de matières grasses animales, d’œufs, de produits laitiers et autres graisses « boucheuses d’artères » – un changement radical pour l’époque.

Ce que vous ne savez peut-être pas, c’est que lorsque Ancel Keys a publié cette analyse, qui prétendait prouver le lien entre les graisses alimentaires et les maladies coronariennes, il avait analysé de façon sélective des informations provenant de seulement six pays, au lieu de comparer toutes les données disponibles à l’époque – provenant de 22 pays différents.

Du fait de ces données « soigneusement sélectionnées », les organismes de santé publics ont commencé à bombarder le grand public de conseils qui ont contribué aux épidémies de diabète et d’obésité qui perdurent aujourd’hui : en bref, adopter une alimentation pauvre en graisses.

Sans surprise, de nombreuses études ont finalement démontré que la théorie d’Ancel Keys était erronée, et que les graisses saturées sont saines.

L’inflammation chronique peut en réalité être provoquée par de très nombreux facteurs :

Le cholestérol oxydé (un cholestérol qui est devenu rance, celui d’œufs brouillés trop cuits, par exemple)
Une consommation excessive de sucre et de céréales
La consommation d’aliments cuits à haute température
La consommation de gras trans
Un style de vie sédentaire
Le tabagisme
Le stress émotionnel

Pour résumer, pour réduire naturellement l’inflammation et votre taux de cholestérol, vous devez traiter les éléments de cette liste.

Comment faire baisser naturellement votre taux de cholestérol ?

Consommez des acides gras oméga-3 d’origine animale, de bonne qualité, en abondance — J’ai une préférence à cet égard pour l’huile de krill.
Réduisez, dans l’optique de les éliminer totalement de votre alimentation, les céréales et les sucres — Il est particulièrement important d’éliminer les sucres nocifs tels que le fructose.
Consommez des aliments qui correspondent à votre type nutritionnel. — Vous pouvez déterminer votre type nutritionnel en effectuant notre test GRATUIT.
Mangez une bonne proportion de vos aliments crus.
Consommez des matières grasses saines, de préférence crues, qui correspondent à votre type nutritionnel — On peut citer notamment :

  • Les olives et l’huile d’olive
  • Les noix de coco et huile de noix de coco
  • Les produits laitiers crus bio (notamment le beurre, la crème, la crème sûre, le fromage, etc.)
  • Les avocats
  • Les noix crues
  • Les graines
  • Les œufs (légèrement cuits, avec un jaune intact ou cru)
  • Les viandes bio élevées au pâturage
Faites suffisamment d’exercice physique, en particulier des exercices de type Peak Fitness.
Évitez de fumer et de consommer trop d’alcool.
Réglez vos problèmes émotionnels. — J’apprécie particulièrement la Technique de Libération Émotionnelle (EFT) pour gérer le stress.

Pour aller plus loin, téléchargez les 53 symptômes qui doivent vous Alerter sur la présence de calculs biliaires.

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