La quercétine réduit vos risques de contracter des maladies virales

Votre système immunitaire est votre première ligne de défense contre les infections bactériennes et virales, la façon la plus efficace de prévenir les maladies infectieuses est donc de maintenir un système immunitaire robuste. Votre alimentation, ainsi que d’autres éléments de votre hygiène de vie, jouent à cet égard un rôle essentiel, mais certains compléments alimentaires peuvent également s’avérer utiles.

On peut citer par exemple la quercétine, un flavonol antioxydant naturellement présent dans les pommes, les prunes, le raisin noir, le thé vert, la fleur de sureau et les oignons, pour n’en citer que quelques-uns.

La quercétine est un composé qui apporte de nombreux bienfaits, et elle permet de lutter contre de nombreux troubles. Ceci étant dit, elle est sans doute plus connue pour sa puissante activité antioxydante et antivirale. L’extrait de fleur de sureau, qui est riche en quercétine, est également traditionnellement utilisé comme tonique pour stimuler le système immunitaire.

Sous forme de complément alimentaire, la quercétine est utilisée pour lutter contre l’obésité, le diabète de type 2, les troubles circulatoires, l’inflammation chronique, le rhume des foins et les troubles de l’humeur. Plusieurs études ont également mis en évidence la capacité de la quercétine à prévenir et à traiter le rhume et la grippe.

Sa capacité antivirale est d’ailleurs le principal sujet de nombreuses études menées sur les bienfaits de la quercétine. Il existe cependant d’autres utilisations moins connues de ce complément alimentaire, qui est notamment employé pour contrôler la tension artérielle et faire régresser les tumeurs.

 

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La quercétine pourrait permettre de faire baisser la tension artérielle

Certaines données indiquent par exemple que la quercétine est bénéfique pour le cœur, et qu’elle peut aider à faire baisser la tension artérielle des patients souffrant d’une hypertension de stade 1. Ainsi qu’il a été souligné dans une étude de 2007 :

« Certaines études épidémiologiques rapportent que la quercétine… est associée à une réduction du risque de maladie coronarienne et d’AVC… Des hommes et des femmes souffrant de préhypertension et d’hypertension de stade 1 ont été enrôlés dans une étude croisée randomisée en double aveugle, contrôlée par placébo, afin de tester l’efficacité de la prise de 730 mg de quercétine par jour pendant 28 jours, par rapport à la prise d’un placébo.

La tension artérielle au début de l’étude était de… 148 +/- 2 / 96 +/- 1 chez les sujets hypertendus… Une réduction de la pression systolique (-7 +/- 2 mmHg), diastolique (-5 +/- 2 mmHg) et de la pression artérielle moyenne (-5 +/- 2 mmHg) a été observée après le traitement à la quercétine chez les patients souffrant d’hypertension de stade 1… Ces données sont les premières, à notre connaissance, à montrer que la supplémentation en quercétine réduit la tension artérielle chez les patients hypertendus. »

La quercétine pourrait faire régresser les tumeurs

Une autre étude, publiée en 2016 dans la revue Scientific Reports, a montré que la quercétine est capable de faire régresser les tumeurs en interagissant avec votre ADN, et en activant la voie mitochondriale de l’apoptose, c’est-à-dire de la mort programmée des cellules endommagées. Ainsi qu’il est souligné dans le résumé de cette étude :

« … la quercétine a induit une cytotoxicité dose-dépendante dans les cellules leucémiques… En dehors des cellules leucémiques, la quercétine a également induit une cytotoxicité dans des cellules de cancer du sein ; toutefois, son effet sur les cellules normales était limité, ou nul.

De plus, la quercétine a provoqué l’arrêt en phase S du cycle de progression des cellules cancéreuses testées… Fait important, l’administration de quercétine a multiplié par 5 la durée de vie de souris porteuses de tumeurs, par rapport au groupe de contrôle non traité.

Par ailleurs, nous avons constaté que la quercétine interagit directement avec l’ADN, ce qui pourrait être l’un des mécanismes qui induit l’apoptose dans les lignées cellulaires cancéreuses ainsi que dans les tissus tumoraux, en activant la voie intrinsèque. Nos données suggèrent donc que la quercétine peut être étudiée plus avant pour son utilisation potentielle dans les thérapies contre le cancer et dans les polythérapies. »

Comment la quercétine combat l’inflammation et stimule le système immunitaire ?

Comme je l’ai indiqué, la quercétine est connue principalement pour son effet stimulant sur le système immunitaire, et pour son action anti-inflammatoire. Ainsi que le souligne une étude publiée en 2016 dans la revue Nutrients, ses mécanismes d’action comprennent (entre autres) l’inhibition :

De la production dans les macrophages du facteur α de nécrose tumorale (TNF-α) induite par les lipopolysaccharides (LPS) (le TNF-α est une cytokine impliquée dans l’inflammation systémique, sécrétée par des macrophages activés, un type de cellule immunitaire qui digère les substances étrangères, les microbes et autres composants nocifs ou endommagés)

Du taux de TNF-α et d’interleukine (IL)-1α induit par les LPS dans les cellules gliales, ce qui entraine une « réduction de la mort des neurones par apoptose »

De la production d’enzymes pro-inflammatoires

De l’influx calcique dans les cellules, qui à son tour inhibe :

la libération de cytokines pro-inflammatoires

la libération d’histamine et de sérotonine par les mastocytes intestinaux

Selon cet article, la quercétine stabilise également les mastocytes, elle a une action cytoprotectrice dans le tractus gastrointestinal, ainsi qu’un « effet régulateur direct sur les propriétés fonctionnelles de base des cellules immunitaires », ce qui lui permet d’inhiber « un très large éventail de cibles moléculaires de l’ordre du micromolaire, en ralentissant ou en supprimant de nombreuses voies et fonctions inflammatoires. »

Les bienfaits prouvés de la quercétine

Au cours d’études animales, il a été démontré que la quercétine :

  • Réduit la réaction inflammatoire provoquée par le carraghénane, un additif alimentaire courant
  • Réduit la production de TNF-α dans le tissu adipeux viscéral (la graisse intra-abdominale qui augmente votre risque de problèmes de santé tels que le diabète de type 2 et les maladies cardiovasculaires)
  • Réduit les signes cliniques de l’arthrite
  • Améliore la récupération des fonctions motrices après un traumatisme de la moelle épinière (selon cet article, « des doses intrapéritonéales de 5 à 100 micromoles de quercétine par kilo de poids corporel ont permis à au moins la moitié des animaux de marcher… Cette capacité à favoriser la récupération suite à un traumatisme de la moelle épinière semble dépendre de façon importante de la dose et de la fréquence des administrations »

Au cours d’études sur l’homme, il a été démontré que la quercétine :

  • Réduit le nombre total de jours d’arrêt maladie et la sévérité des symptômes associés aux infections des voies respiratoires supérieures (IRS) chez les individus en bonne santé de plus de 40 ans (dosage : 500 ou 1.000 mg/jour pendant 12 semaines)
  • Réduit de façon significative le risque de maladie, d’inflammation et de stress oxydatif suite à la pratique d’exercices intenses
  • Renforce le système immunitaire inné chez les athlètes qui subissent le stress de l’exercice
  • Réduit les maladies virales et stimule les performances mentales après un stress physique intense, qui pourrait autrement affaiblir votre système immunitaire (au cours d’une étude, 45 % des sujets du groupe placébo ont contracté un rhume ou la grippe après un programme intensif de trois jours d’exercices, contre seulement 5 % dans le groupe de traitement, qui avait reçu 1.000 milligrammes de quercétine associés à de la vitamine C et à de la niacine, pour en améliorer l’absorption)
  • Protège contre un large éventail d’agents pathogènes, notamment contre les rhinovirus, les adénovirus, et les coronavirus

La quercétine est un puissant remède antiviral

En effet, plusieurs études ont confirmé l’efficacité de la quercétine contre différents types d’infections virales. J’en cite quelques-unes ci-dessous. En résumé, les puissants effets antiviraux de la quercétine peuvent être attribués à trois principaux mécanismes d’action :

  1. Elle inhibe la capacité des virus à infecter les cellules
  2. Elle inhibe la réplication des cellules déjà infectées
  3. Elle réduit la résistance des cellules infectées aux traitements antiviraux
Une étude réalisée en 1985 a montré que la quercétine inhibe l’infectiosité et la réplication du virus Herpès simplex de type 1, du poliovirus de type 1, du virus parainfluenza de type 3 et du virus respiratoire syncytial.
Une étude animale réalisée en 2010 a montré que la quercétine inhibe les virus A et B de la grippe. Les chercheurs ont également fait deux autres découvertes importantes :

  1. Les virus sont incapables de développer une résistance à la quercétine
  2. Lorsqu’elle est utilisée parallèlement à des médicaments antiviraux (amantadine ou oseltamivir), son effet est considérablement amplifié, et cela prévient le développement d’une résistance aux médicaments
Une étude réalisée en 2004 sur les effets de la quercétine sur la grippe, a utilisé une souche du virus H3N2. D’après les auteurs :

« Chez la souris, l’instillation nasale du virus de la grippe H3N2 a entrainé une diminution significative des concentrations pulmonaires de catalase, a réduit le taux de glutathion et de superoxyde dismutase … Ces effets ont été observés le 5ème jour après l’instillation du virus.

Une supplémentation par voie orale de quercétine, administrée simultanément à l’instillation du virus, a entrainé une augmentation significative de la concentration pulmonaire de catalase, et des taux de glutathion et de superoxyde dismutase…

Nous en concluons que l’infection par le virus de la grippe provoque un ‘stress oxydatif’. La quercétine permettant de restaurer les concentrations de nombreux antioxydants, nous suggérons qu’elle pourrait être utile comme traitement pour protéger les poumons des effets délétères des radicaux libres dérivés de l’oxygène, libérés lors de l’infection par le virus de la grippe. »

Une recherche publiée en 2015 a montré que la quercétine inhibe la réplication du virus de l’hépatite B dans les cellules hépatiques humaines, les protégeant de l’infection et limitant la propagation de l’infection dans les échantillons déjà infectés. De plus, associée à des médicaments antiviraux (lamivudine, entecavir ou adefovir), son effet antiviral en était considérablement renforcé.

Selon les auteurs, « Les résultats indiquent que la quercétine inhibe la sécrétion des antigènes du VHB [virus de l’hépatite B] et la réplication du génome dans les lignées cellulaires d’hépatomes humains, ce qui suggère que la quercétine pourrait potentiellement être un agent anti-VHB efficace. » D’autres études montrent que la quercétine peut également inhiber l’infection de l’hépatite C.

Une étude animale réalisée en 2016 a montré que la quercétine inhibe le virus de l’hépatite et le virus de la dengue chez la souris.
Une autre étude de 2016 a montré que la quercétine protège du virus de la grippe A (H1N1) en modulant l’expression de protéines. Plus précisément, il a été démontré que la régulation de la fibronectine 1 et de la prohibitine, des protéines de choc thermique, était essentielle pour réduire la réplication virale.
Une troisième étude publiée en 2016 a montré que la quercétine inhibe de nombreuses souches du virus de la grippe, notamment le H1N1, le H3N2, et le H5N1. Selon les auteurs, « Cette étude indique que la quercétine, qui montre une activité inhibitrice aux premiers stades de l’infection par le virus de la grippe, représente une future solution thérapeutique pour développer des produits efficaces, sûrs et abordables pour le traitement et la prophylaxie des infections par le virus de la grippe A. »

La quercétine, une alternative bien plus sûre aux médicaments antiviraux

Au vu de la puissante action antivirale de la quercétine, il serait judicieux de l’employer comme premier traitement, avant d’avoir recours à des médicaments antiviraux tels que le Tamiflu. Il a été démontré que le Tamiflu réduit la durée des symptômes de la grippe de moins de 17 heures, mais que par ailleurs, il ne réduit pas la transmission du virus ni les risques de complications de la grippe, telles que la pneumonie.

Les scientifiques signalent également que les risques que l’on encourt en prenant du Tamiflu l’emportent de loin sur ses bienfaits. Ces risques comprennent la survenue de convulsions, d’infections cérébrales, de psychoses et d’autres troubles neuropsychiatriques, notamment des sautes d’humeur, des idées suicidaires, des hallucinations auditives, une détérioration de la mémoire et des insomnies.

Le médicament est particulièrement dangereux pour les enfants, et plus de la moitié de ceux qui prennent du Tamiflu développent des effets secondaires. Au vu des risques qu’il présente, et de son efficacité limitée, il semble que la quercétine soit une alternative bien plus sûre et plus efficace. Des études ont montré à maintes reprises que la quercétine n’est pas toxique, et qu’elle ne provoque pas d’effets secondaires.

 

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