D-Mannose : venez à bout des infections urinaires sans antibiotiques ni jus de canneberge

L’effet des proanthocyanidines (OPC) de canneberge dépend de la dose. Des doses élevées sont bien plus efficaces pour préserver la santé urinaire.

Une nouvelle étude soutient la théorie selon laquelle il faudrait au moins 36 milligrammes de proanthocyanidines (OPC) pour réduire l’adhérence des bactéries E. coli aux parois de l’appareil urinaire. Il a été prouvé qu’une dose plus faible est moins efficace.
Toutefois, d’après NutraIngredients :

« Par contre, une dose supérieure, de 72 mg, était encore plus efficace pour protéger de l’adhérence bactérienne dans l’appareil urinaire, selon des découvertes publiées dans la revue en libre accès BMC Infectious Diseases. »

Les infections urinaires touchent jusqu’à la moitié des femmes au moins une fois dans leur vie et sont responsables de huit millions de visites chez le médecin chaque année.

Les femmes sont plus sujettes que les hommes aux infections urinaires, notamment parce que leur urètre est plus court. Les hommes adultes ont un autre facteur en leur faveur – un inhibiteur de croissance bactérienne injecté directement dans leur système urinaire par leur prostate.

Vous avez sans doute entendu dire que boire du jus de canneberge peut aider à préserver la santé de l’appareil urinaire. Les études montrent en effet que le jus de canneberge peut y contribuer en favorisant une flore saine.

Ce que de nombreuses études omettent de mentionner, c’est que le jus de canneberge est généralement riche en fructose, un monosaccharide (sucre simple) qui peut potentiellement entrainer des problèmes de santé.

Donc, concrètement, vous échangez votre santé urinaire contre l’instabilité de votre glycémie, un stress sur votre foie, et une augmentation du taux d’acide urique qui peut faire monter votre tension artérielle, entre autres conséquences négatives sur la santé.

C’est pourquoi je déconseille le jus de canneberge. Ce n’est pas un échange avantageux.

Mais le lien entre le jus de canneberge et l’appareil urinaire a permis de faire une découverte importante. L’ingrédient actif présent dans le jus de canneberge et responsable de ses bienfaits sur votre système urinaire a été identifié et isolé – il s’agit du D-mannose.

On trouve du D-mannose dans les baies, les pêches, les pommes et d’autres plantes. Le D-mannose pur est 10 à 50 fois plus fort que la canneberge, il est non-toxique, sans aucun danger et sans AUCUN effet secondaire.

Pourquoi boire du jus de canneberge sucré si vous pouvez obtenir son ingrédient actif, sans aucune des conséquences métaboliques néfastes ?

Le D-mannose peut aider à guérir plus de 90% de toutes les IVU en 1 ou 2 jours !

Il est aujourd’hui possible de prévenir l’affection que l’on appelle euphémistiquement « la cystite de la lune de miel » – l’abstinence n’est plus obligatoire.

 

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Le D-Mannose : un exemple de sucre sain

Le D-mannose n’est pas un médicament. C’est un sucre naturel, très proche du glucose, qui est même fabriqué par notre corps. Et, ce qui est très important, il n’engendre PAS de stress métabolique, contrairement au fructose, car il est plus proche du glucose, que chaque cellule du corps peut utiliser.

Votre corps absorbe le D-mannose bien plus lentement que le glucose, et le D-mannose ne se transforme pas en glycogène et n’est pas stocké non plus par le foie. Seules de très petites quantités de D-mannose sont métabolisées, ce qui n’interfère donc pas avec la régulation de la glycémie.

La majeure partie du D-mannose est filtrée par les reins et dirigée vers la vessie, puis rapidement éliminée avec l’urine.

Le D-mannose contribue à nourrir votre flore saine car il n’affecte pas les « bonnes » bactéries. Il ne tue aucune bactérie – il les rend simplement incapables de rester dans votre système urinaire.

Lorsque vous prenez des antibiotiques pour soigner une infection des voies urinaires (IVU), les bonnes bactéries sont tuées en même temps que les mauvaises, et c’est pourquoi vous risquez de développer des infections à levure (mycoses) et des troubles digestifs.

Mais comment un sucre naturel peut-il lutter contre une IVU ?

La réponse réside dans la façon dont les bactéries adhèrent à la paroi interne de votre vessie.

Lutter contre les IVU, une véritable colle

Plus de 90% des IVU sont provoquées par l’Escherichia coli (E. Coli), que l’on trouve en principe dans les intestins. Les problèmes commencent lorsque cette bactérie ordinaire se retrouve en grand nombre dans des endroits où elle ne devrait pas être – comme votre système urinaire.

Notons que cette bactérie n’est PAS l’E. Coli associée aux épidémies meurtrières nées dans des usines de transformation alimentaire insalubres – qui est une variété mutante, probablement engendrée par l’utilisation excessive d’antibiotiques dans notre pays. Cet E. coli fait normalement partie de votre flore intestinale et est généralement transmis à la vessie accidentellement, souvent à cause d’une hygiène défaillante.

Lorsque l’E. Coli atteint votre système urinaire et se multiplie, vous ressentez les signes et symptômes habituels d’une IVU :

  • Brûlures lors de la miction
  • Fréquentes envies d’uriner
  • Douleurs dans le bas-ventre
  • Du sang dans les urines (parfois, mais pas systématiquement)
  • Une urine trouble

Vous vous demandez peut-être pourquoi le corps n’élimine pas simplement les bactéries en urinant, puisqu’elles se trouvent dans les urines.

En fait, les parois cellulaires de chaque E. coli sont couvertes de minuscules appendices en forme de doigts, les fimbriae, qui leur permettent « d’adhérer » aux parois internes de votre vessie et même de remonter vers l’urètre et les reins.

Accrochées aux organes de votre appareil urinaire, elle ne peuvent pas être simplement éliminées avec l’urine.

Ces petits appendices en forme de doigts sont constitués d’un complexe acides aminés-sucre, une glycoprotéine appelée lectine, qui les rend collants.

La lectine présente sur les fimbriae des bactéries se fixe au mannose, qui est produit par vos cellules et couvre les parois internes de votre système urinaire. Ce mannose permet aux bactéries d’adhérer à votre organisme – comme du velcro.

MM. Lenard et Wright décrivent ce qui se produit lorsque vous prenez du D-mannose :

« Imaginez maintenant ce qui arriverait aux E. Coli présentes dans le système urinaire si ces adorables petites molécules de mannose qu’elles aiment tant étaient présentes non seulement à la surface des cellules épithéliales, mais également tout autour d’elles, dans l’urine. Les E. Coli ne pourraient faire un pas sans tomber nez-à-nez avec le D-mannose ‘flottant’ dans l’urine.

Incapables de résister aux appâts tentants parmi lesquels elles se trouveraient soudainement en train de nager, elles s’accrocheraient aux molécules de mannose les plus proches et s’en iraient voguer joyeusement vers la cuvette de porcelaine. Les quelques E. coli restantes, accrochées aux molécules de mannose sur les cellules deviennent alors des proies faciles pour les globules blancs et autres agents du système immunitaire. »

La recherche confirme la valeur thérapeutique du D-mannose

Les médecins qui emploient des thérapies naturelles utilisent le D-mannose depuis le milieu des années 80 avec beaucoup de succès. Des études menées en laboratoires ont aujourd’hui confirmé ce que ces médecins et leurs patients savent depuis de nombreuses années.

Pour exemples, les trois études suivantes :

  • Des rats dont le système urinaire avait été inoculé avec l’E. Coli et auxquels il avait été donné du D-mannose ont présenté des taux de bactéries dans les urines bien plus faibles que ceux qui n’avaient pas reçu de D-mannose.
  • Des rats infectés par l’E. Coli, auxquels il a été donné une substance proche du mannose, ont présenté une réduction de 90% de l’adhérence bactérienne dans leur système urinaire.
  • Une recherche sur l’homme montre qu’ingérer du D-mannose augmente le taux sanguin de mannose de façon significative, ce qui est nécessaire pour augmenter le taux de mannose urinaire.

Les antibiotiques doivent être votre DERNIER recours

Pourquoi faut-il éviter autant que possible de prendre des antibiotiques pour soigner une IVU  ?

Il existe de nombreuses très bonnes raisons à cela :

  • Les antibiotiques sont beaucoup trop souvent utilisés pour l’homme et les animaux, de même que pour le bétail, et cette surutilisation irréfléchie a engendré des superbactéries résistantes aux antibiotiques, comme les SARM et la tuberculose résistante aux antibiotiques.
  • Les antibiotiques tuent les bonnes bactéries en même temps que les mauvaises, comme expliqué plus haut, vous exposant aux infections fongiques, diarrhées et autres troubles digestifs.
  • De nombreux antibiotiques ont de terribles effets secondaires et peuvent provoquer de dangereuses réactions allergiques.
  • Les traitements antibiotiques ne parviennent pas à tuer toutes les bactéries responsables de l’infection et peuvent même encourager une grande partie des bactéries à subsister, dans un état de repos.
  • L’utilisation d’antibiotiques superflus chez les enfants les empêche de développer leurs propres défenses naturelles à mesure que leur système immunitaire mûrit.
  • Les médecins prescrivent souvent de nouveaux antibiotiques très chers pour soigner les IVU au lieu des « bons vieux standards », ce qui pèse lourd dans votre portefeuille.

La plupart des infections urinaires peuvent être soignées dès les premiers symptômes, ou même évitées, en adoptant les remèdes maisons pour soigner les infections rénales, présentés dans cet article.

Occasionnellement, malgré les mesures préventives, une infection rénale peut se développer. Si vous craignez d’avoir une infection rénale – en particulier si vous avez de la fièvre – il peut être nécessaire de voir un médecin et d’avoir recours à un antibiotique pour éviter que l’infection ne se propage dans le rein et ne provoque de graves problèmes.

Comment reconnaître une infection rénale

Une infection urinaire peut affecter n’importe quelle partie de votre système urinaire, mais touche bien plus fréquemment les voies basses – en particulier votre vessie (cystite) et l’urètre (urétrite). Il arrive qu’une IVU progresse jusqu’aux reins (néphrite ou pyélonéphrite), qui est une infection plus grave et nécessite une visite chez votre médecin.

Les infections rénales, si elles ne sont pas soignées rapidement, peuvent provoquer des dommages permanents aux reins et une insuffisance rénale, ou se propager dans le sang.

En plus des symptômes classiques d’IVU énumérés plus haut, voici certains symptômes possibles d’une infection rénale :

  • Fièvre
  • Douleurs dans le dos, les côtés (les flancs) ou dans l’aine
  • Douleurs abdominales

Si vous utilisez un antibiotique, il est important de prendre un probiotique puissant d’excellente qualité pour remplacer les bonnes bactéries tuées par l’antibiotique. Il est conseillé de prendre les probiotiques à distance des antibiotiques. Par exemple, si vous prenez votre antibiotique à 8h00 et à 20h00, prenez votre probiotique à 14h pour minimiser les effets des antibiotiques.

Mesures pour favoriser une bonne santé du système urinaire

Pour les femmes, il existe des mesures d’hygiène spécifiques à prendre pour préserver un système urinaire sain :

  • Buvez chaque jour de l’eau pure et filtrée en quantités
  • Urinez lorsque vous en ressentez le besoin, ne vous retenez pas
  • Essuyez-vous de l’avant vers l’arrière pour éviter que des bactéries ne pénètrent dans l’urètre
  • Prenez des douches plutôt que des bains ; évitez les bains chauds et les jacuzzis
  • Faites une toilette intime avant d’avoir un rapport sexuel
  • Évitez les sprays d’hygiène intime féminine, qui risquent d’irriter votre urètre
  • N’utilisez que du papier hygiénique blanc non parfumé pour éviter toute réaction éventuelle aux teintures, ou encore mieux – un bidet.

De plus, une alimentation saine est essentielle pour préserver votre système urinaire.

La recherche montre que la consommation fréquente de produits contenant des bactéries probiotiques peut favoriser une bonne santé du système urinaire – des aliments fermentés tels que le kéfir, la choucroute, et d’autres légumes fermentés sont excellents pour votre santé globale – y compris votre système urinaire.

 

Pour en savoir plus, téléchargez librement votre guide  6 causes Décisives pour Déterminer une infection urinaire

 

EN BREF

  • Les infections urinaires touchent jusqu’à la moitié des femmes au moins une fois dans leur vie et sont responsables de huit millions de visites chez le médecin chaque année. Les femmes sont plus sujettes que les hommes aux infections urinaires, notamment parce que leur urètre est plus court.
  • Boire du jus de canneberge serait efficace pour préserver la santé des voies urinaires, mais les études oublient de mentionner que le jus de canneberge est très riche en fructose, qui déséquilibre la flore intestinale. En revanche, on a trouvé que le D-mannose, l’ingrédient actif du jus de canneberge, favorise la santé urinaire sans effets secondaires potentiels.
  • Plus de 90% des cas d’IVU sont provoqués par la bactérie E. coli. Votre corps est incapable d’éliminer ces souches car leurs parois cellulaires sont composées de lectine, une substance collante qui leur permet de s’accrocher à votre appareil urinaire. Toutefois, la lectine se fixe aux molécules de D-mannose, ce qui peut aider à éliminer l’E. coli de votre organisme.
  • Les antibiotiques doivent être votre dernier recours pour traiter une IVU car ils peuvent se révéler inefficaces pour éliminer les microbes qui provoquent les infections urinaires. De plus, ils affectent votre flore intestinale, favorisent le développement de bactéries résistantes aux antibiotiques, et provoquent des réactions allergiques.

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