Brûler les graisses comme carburant améliore la qualité de vie et en prolonge l’espérance
Les maladies chroniques et invalidantes touchent aujourd’hui plus de personnes que jamais ; plus de la moitié des américains souffrent d’une maladie chronique, et 1 décès sur 5 aux États-Unis est lié à l’obésité. Ces statistiques désolantes sont largement dues à une mauvaise alimentation.
La plupart d’entre nous consommons beaucoup trop de sucre et de céréales, et bien trop peu de bonnes graisses. De nombreuses personnes consomment également trop de protéines, souvent de surcroit, de mauvaise qualité, et trop d’aliments transformés. Malheureusement, il existe une idée très répandue selon laquelle le carburant favori de l’organisme est le glucose.
Des diabétiques aux athlètes de haut niveau, chacun est encouragé à consommer « suffisamment » de glucides pour éviter les ‘baisses de régime’ de l’organisme. Ce mauvais conseil est au cœur de bon nombre des problèmes de santé que nous constatons aujourd’hui. C’est également un facteur qui nourrit nos épidémies de diabète, de maladies cardiovasculaires et de cancer.
Les graisses alimentaires sont en réalité le carburant favori de notre métabolisme, et cela remonte aux origines de l’humanité. L’une des clés du maintien d’un poids corporel sain, sur le long terme, et d’une bonne santé, est une fonction mitochondriale saine, ce qui demande de consommer des glucides nets, des protéines et des graisses dans les bonnes proportions.
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Comment améliorer la fonction mitochondriale grâce à votre alimentation ?
Pour améliorer votre fonction mitochondriale par le biais de votre alimentation, la clé est d’opter pour une alimentation qui permette à votre corps de brûler principalement des graisses comme carburant, plutôt que des sucres.
Les régimes cétogènes sont très efficaces à cette fin, tout comme le jeûne intermittent et les jeûnes à l’eau prolongés pour les personnes en surpoids.
Le cycle ‘festin/famine’ est l’une des facettes importantes, et pourtant rarement évoquée, de la cétose nutritionnelle. Ceci est dû au fait qu’une cétose nutritionnelle continue, sur le long terme, peut s’avérer contre-productive.
Pratiqué à long terme, de façon ininterrompue, le régime cétogène peut provoquer une augmentation de la glycémie en maintenant votre taux d’insuline trop bas. Cette situation paradoxale est due au fait que la principale fonction de l’insuline n’est pas d’amener le sucre dans les cellules, mais de supprimer la production de glucose par votre foie (la néoglucogenèse hépatique).
Si votre glycémie est élevée, en raison d’un taux d’insuline qui est en permanence excessivement bas, manger un morceau de fruit ou tout autre aliment contenant du sucre la fera baisser, au lieu de l’augmenter.
Ce problème peut être évité en entrant et en sortant régulièrement de la cétose nutritionnelle, en jeûnant simplement un jour par semaine, et en observant deux jours de ‘festin’, au cours desquels vous doublez ou quadruplez votre consommation de glucides nets.
Votre organisme est conçu pour avoir la flexibilité métabolique qui lui permet d’utiliser aussi bien le glucose que les graisses comme sources de carburant. Le problème, c’est que la plupart des gens ne sont pas capables de brûler les graisses. Cette inflexibilité métabolique est le résultat direct d’une consommation excessive de glucides sur le long terme.
La conséquence, ce sont des problèmes de poids et de santé. Même des personnes qui ne sont pas en surpoids sont parfois de « faux-maigres », et présentent un dangereux excès de graisse viscérale. Adopter un cycle ‘festin/famine’ contribue à rétablir la flexibilité métabolique qui permet de brûler les graisses. Éviter de manger tard le soir est un autre facteur diététique important.
Nourrir votre organisme à un moment où ses besoins en énergie sont les plus faibles entraine tout simplement des dommages cellulaires, dus à une production excessive de radicaux libres.
C’est pour cette raison que je conseille souvent de limiter ses repas au petit-déjeuner et au déjeuner – une méthode de jeûne intermittent, le « peak fasting », qui vous permet de jeûner au moins 16 heures par jour.
Avoir la flexibilité métabolique de brûler des graisses comme carburant est essentiel pour maintenir une santé optimale
Lorsque votre organisme est capable de brûler des graisses comme carburant, votre foie fabrique des graisses hydrosolubles, les cétones, qui brûlent bien mieux que les glucides, et génèrent beaucoup moins d’espèces réactives de l’oxygène et de radicaux libres secondaires susceptibles d’endommager les membranes cellulaires de vos cellules et de vos mitochondries, les protéines, ainsi que l’ADN.
C’est pourquoi il est essentiel d’être un bon ‘brûleur de graisse’ pour être en bonne santé. Les cétones reproduisent également les effets prolongateurs de la durée de vie de la restriction calorique (le jeûne), c’est-à-dire notamment l’amélioration du métabolisme du glucose et la réduction de l’inflammation.
Les bonnes graisses améliorent le métabolisme du glucose et réduisent l’inflammation
L’importance des bonnes graisses est également mise en évidence par une autre étude récente, qui montre que les acides gras oméga-3 d’origine animale atténuent les réponses auto-immunes associées au diabète de type 1 (c’est-à-dire le diabète insulino-dépendant), une maladie auto-immune caractérisée par l’attaque et la destruction par votre organisme des cellules bêta, responsables de la fabrication de l’insuline.
Il a été démontré au cours de cette étude que les oméga-3 contribuent même à régénérer ces cellules bêta chez les souris non-obèse atteintes d’un diabète de type 1, améliorent considérablement le métabolisme du glucose, réduisent les marqueurs de l’inflammation, et réduisent l’incidence globale de la maladie.
Jeûner contribue également à régénérer le pancréas chez les diabétiques
Une autre recherche récente a montré que jeûner peut avoir un effet similaire, en favorisant la régénération du pancréas chez les personnes atteintes d’un diabète de type 1 ou de type 2. Voici ce qu’a rapporté la BBC à ce propos :
« Au cours des expériences, des souris ont suivi une version modifiée du « régime qui mime le jeûne ». Ce régime est comparable à celui pratiqué par les personnes qui suivent cinq jours d’un régime faible en calories, pauvre en protéines et en glucides, mais riche en graisses insaturées… avec un total de 800 à 1.100 calories par jour ».
Jeûner pourrait inverser le diabète de type 2
Le Dr. Roy Taylor, expert du diabète, est un autre chercheur spécialisé dans le jeûne. Au cours d’une récente étude sur la restriction calorique, des personnes atteintes d’un diabète de type 2 ont consommé 600 calories par jour pendant huit semaines.
Toutes étaient guéries de leur maladie à la fin de leur jeûne. Trois mois plus tard, après avoir repris leur alimentation normale, sept des onze participants ne montraient toujours aucun signe de la maladie. L’équipe du Dr. Taylor teste maintenant ce type de jeûne sur un groupe beaucoup plus important, de 300 personnes, atteintes d’un diabète de type 2.
Le jeûne intermittent favorise la santé et l’espérance de vie
L’équipe du Dr. Longo s’est également penchée sur les effets sur la santé, chez l’homme, d’un régime qui mime le jeûne (RMJ). Cent participants ont effectué trois cycles de ce régime, qui consiste en un semi-jeûne de cinq jours par mois.
Le RMJ est pauvre en calories, en sucres et en protéines, mais riche en bonnes graisses insaturées. Après trois mois, les participants :
- Avaient perdu une moyenne de 3,4 kg et présentaient une réduction de la graisse viscérale et du tour de taille
- Présentaient une diminution du taux de facteur de croissance insulinomimétique de type 1 (IGF-1), une hormone associée au cancer et au vieillissement
- Présentaient une diminution du taux de protéine C-réactive (CRP), un marqueur de l’inflammation
- Avaient une tension artérielle plus basse
Le Dr. Gabe Mirkin, médecin du sport et expert en fitness, a également récemment rédigé un article dans le magazine The Epoch Times, dans lequel il décrit les différents types de jeûnes intermittents, et explique comment le jeûne intermittent lui a permis, ainsi qu’à son épouse, d’améliorer leur santé.
Son épouse Diana a par exemple perdu 6,8 kg en six semaines, et Gabe a perdu 13,6 kg en quelques mois.
Historiquement parlant, la consommation de glucides nets (glucides totaux moins les fibres) a toujours été assez faible. De même, les maladies dont nous savons aujourd’hui qu’elles sont associées à la résistance à l’insuline – qui est principalement provoquée par une consommation excessive de sucres raffinés – étaient autrefois plutôt rares.
Le fructose est l’un des principaux responsables de l’obésité et des problèmes de santé
Les alimentations riches en fructose raffiné sont particulièrement problématiques, car le fructose active la fructokinase, une enzyme qui à son tour en active une qui pousse les cellules à accumuler la graisse. Lorsque cette enzyme est bloquée, la graisse ne peut pas être stockée dans les cellules.
En bref, le fructose est l’ingrédient alimentaire qui pousse les cellules à accumuler la graisse. Les glucides, en particulier le fructose, sont également les principales sources d’une substance, le glycérol-3 phosphate, qui est responsable de la fixation des graisses dans les tissus adipeux.
Une consommation élevée de glucides augmente en même temps votre taux d’insuline, ce qui empêche également l’élimination des graisses. Par ailleurs, la pratique d’exercices physiques, quels qu’ils soient, ne peut pas compenser ce phénomène.
C’est pourquoi il peut sembler presque impossible de perdre du poids lorsque vous consommez beaucoup de glucides raffinés et d’aliments contenant du sirop de glucose fructose, et pourquoi il est si important de réduire votre consommation de glucides si vous essayez de perdre du poids.
L’importance des glucides fibreux
Les fibres provenant des légumes sont importantes pour plusieurs raisons, notamment pour développer un microbiote intestinal sain, pour stabiliser la glycémie et favoriser le brûlage des graisses. Les fibres sont en réalité des glucides, mais contrairement aux sucres et aux amidons, vous ne les digérez pas.
Par contre, vos bactéries intestinales, elles, les digèrent, et en tirent des bienfaits. C’est l’une des raisons pour lesquelles les légumes, qui sont pauvres en glucides nets, ne vous font pas sortir de l’état de cétose, et que vous pouvez en mangez autant que vous le souhaitez.
Les fibres peuvent être réparties en deux grands groupes : les solubles et les insolubles, et l’idéal est de consommer les deux en quantités.
Les fibres solubles aident votre organisme à extraire et à absorber davantage de nutriments des aliments que vous consommez, elles contrôlent la glycémie et les pics d’insuline après les repas, et vous permettent de vous sentir rassasié plus longtemps.
Les fibres insolubles freinent la production de ghréline, l’hormone de la faim, prévenant ainsi les fringales et réduisant les risques d’excès alimentaires. Elles stimulent également la capacité de l’organisme à brûler des graisses en nourrissant les bactéries intestinales qui interviennent dans le métabolisme.
Les fibres prébiotiques sont une troisième catégorie de fibres, qui comprend des fibres solubles et insolubles, ainsi que des amidons résistants à la digestion.
Elles représentent une nourriture pour les bonnes bactéries intestinales qui fermentent les fibres, les décomposant en acides gras à courtes chaines aux puissantes propriétés anti-inflammatoires, et contribuent à préserver l’intégrité structurelle de la muqueuse intestinale.
L’ail cru, les poireaux, les topinambours (ou artichauts de Jérusalem), les bananes, les papayes et les mangues vertes en sont de bonnes sources.
Comment mettre en place un régime cétogène ?
Pour mettre en place un régime cétogène (c’est-à-dire riche en bonnes graisses, équilibré en protéines et pauvre en glucides nets), la première étape est d’éliminer tous les aliments transformés, pré-emballés.
Il s’agit de favoriser les vrais aliments, les bonnes graisses et de limiter au maximum les glucides nets (glucides totaux moins les fibres).
Cela nécessite en règle générale de réduire radicalement ou d’éliminer temporairement toutes les céréales, et tous les aliments riches en sucre, en particulier en fructose, mais également le galactose (présent dans le lait) et les autres formes de sucres – qu’ils soient ajoutés ou présents naturellement.
C’est ce qui permettra à votre organisme de commencer à brûler des graisses comme principal carburant, plutôt que du sucre, ce qui contribuera par la suite à optimiser votre fonction mitochondriale et votre santé et forme physique globales.
Une autre clé du succès d’un régime riche en matières grasses et pauvre en glucides, est de consommer des matières grasses saines d’excellente qualité, qui ne sont pas celles que l’on trouve généralement dans l’alimentation des américains (les graisses transformées et huiles végétales utilisées dans les aliments transformés et les fritures proposées dans les restaurants).
Voici des exemples de matières grasses saines, d’excellente qualité :
Les olives et l’huile d’olive (veillez à ce qu’elle soit certifiée par un organisme indépendant, car 80 % des huiles d’olive sont diluées avec d’autres huiles végétales.
Évitez également d’utiliser l’huile d’olive pour cuisiner. Utilisez-la à froid.) |
Les noix de coco et l’huile de noix de coco (excellente pour cuisiner car elle peut supporter des températures élevées sans s’oxyder) |
Les acide gras oméga-3 d’origine animale, provenant de poissons gras peu contaminés au mercure, tels que le saumon sauvage d’Alaska, les sardines, Les anchois et/ou l’huile de krill |
Le beurre cru bio de pâturage |
Les noix crues telles que les noix de macadamia et Les noix de pécan |
Les graines telles que des graines de sésame noir, le cumin, les graines de chanvre et de citrouille |
Les avocats |
Les viandes nourries à l’herbe |
Les huiles TCM |
Le ghee (beurre clarifié), le saindoux et le suif (excellent pour la cuisson) |
Le beurre de cacao cru |
Les jaunes d’œufs biologiques |
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