6 bonnes raisons de soutenir l’agriculture régénératrice
En moins de 70 ans, l’agriculture industrielle a créé une série de situations ingérables, et les données prouvent que nous ne verrons pas la fin de ce siècle si nous poursuivons sur la voie de l’agriculture et de l’alimentation dégénératives.
Pratiquement tous les problèmes environnementaux et sanitaires actuels, qui ne font que s’accroitre, ont débuté avec la production alimentaire moderne.
Voici une liste non exhaustive de ces problèmes :
Insécurité alimentaire et malnutrition, qui côtoient un gaspillage alimentaire de plus en plus important |
Développement de maladies d’origine alimentaire et d’infections bactériennes résistantes aux médicaments |
Nombre croissant de cas d’obésité et de maladies chroniques, en dépit de dépenses croissantes en matière de santé |
Diminution rapide des réserves d’eau douce |
Produits chimiques agricoles polluant l’air, les sols et les cours d’eau, menaçant ainsi toute la chaine alimentaire, de haut en bas |
Perturbation du climat et des schémas de pluviosité due à la destruction des écosystèmes par la pollution |
La bonne nouvelle, c’est qu’il existe une réponse viable à tous ces problèmes, et qu’elle peut les résoudre en profondeur : la solution repose sur l’adoption généralisée de l’agriculture régénératrice et de la biodynamique. C’est pourquoi je soutiens les associations ‘Organic Consumers Association’ et ‘Regeneration International’.
En apprenant les uns des autres, et en sensibilisant les consommateurs pour qu’ils changent les choses en modifiant leurs habitudes de consommation, il reste un espoir d’éviter l’effondrement total de notre écosystème et de la production alimentaire.
Une chose est sûre : nous ne pouvons pas attendre que les lois déclenchent ces changements. Nous devons tous nous y mettre, et nous pouvons commencer en votant avec nos portefeuilles, chaque fois que nous faisons nos courses.
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Première raison : l’agriculture régénératrice restaure la couche arable des sols
La destruction de la terre arable, l’érosion et la désertification sont exacerbées par les labours, la monoculture et la non-utilisation des cultures de couverture.
Maria-Helena Semedo, de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture, a averti qu’à la vitesse actuelle de dégradation des sols, la couche arable aura disparu totalement de la planète dans moins de 60 ans, et qu’il sera alors pratiquement impossible de faire pousser quoi que ce soit.
La perte de fertilité des sols et de biodiversité sont des problèmes étroitement liés, qui sont directement associés à la perte de carbone naturel dans le sol. On estime que 80 % du carbone a déjà disparu dans les zones d’agriculture intensive, en raison des labourages destructeurs, du surpâturage et de l’utilisation d’engrais et de pesticides chimiques qui détruisent les sols et épuisent le carbone.
La gestion du carbone – capturer le carbone de l’air et le séquestrer dans le sol – est un aspect critique de la santé environnementale et de l’agriculture.
L’une des méthodes clés pour séquestrer le carbone consiste à utiliser des cultures de couverture. En d’autres termes, le sol ne doit jamais être laissé à nu, car sans systèmes racinaires qui maintiennent la terre en place, l’érosion est plus rapide.
De plus, les mélanges d’herbages nourrissent le microbiome de la terre, qui a besoin de l’interaction avec les plantes. La nature déteste les monocultures.
Deuxième raison : l’agriculture régénératrice protège les sources et réduit les besoins en eau
L’agriculture industrielle favorise également le gaspillage de l’eau en ayant recours à l’irrigation par ruissellement, et via la destruction des sols et les mauvais choix de cultures. Résultat, un tiers des plus grandes nappes phréatiques sont déjà presque épuisées, car nous puisons l’eau bien plus rapidement qu’il ne faut de temps aux nappes phréatiques pour se remplir.
Troisième raison : l’agriculture régénératrice favorise une alimentation et une santé optimales
Les tests révèlent que la valeur nutritive des aliments a considérablement diminué depuis l’introduction de l’agriculture mécanisée en 1925.
À titre d’exemple, une recherche menée par August Dunning, responsable scientifique et co-propriétaire de la société Eco Organics, révèle que pour obtenir le même apport en fer que nous fournissait une pomme en 1950, il fallait en manger 26 en 1998.
Il faut aujourd’hui en manger 36, et ceci est une conséquence directe des techniques de l’agriculture industrielle et de l’utilisation de substances chimiques qui ruinent la qualité des sols en tuant des microbes essentiels.
De nombreuses personnes optent pour le bio pour ce qu’il leur permet d’éviter – les pesticides, les organismes génétiquement modifiés et les bactéries résistantes aux antibiotiques, par exemple – mais on en tire également des avantages en termes d’apports nutritionnels. Par exemple :
- Lorsque les vaches ont librement accès au fourrage, le lait bio contient environ 25 % d’acides gras oméga-6 en moins, et 62 % d’acides gras oméga-3 en plus que le lait conventionnel, ainsi que davantage de vitamine E, de bêta-carotène et d’acides linoléiques conjugués bénéfiques (CLA).
- Les aliments produits de façon biologique contiennent des quantités significativement plus élevées d’antioxydants que les variétés cultivées de façon conventionnelle, notamment des composés bénéfiques liés à une réduction des risques de maladies chroniques, telles que maladies cardiaques, maladies neurodégénératives, et certains cancers.
Quatrième raison : les aliments d’origine animale provenant d’exploitations régénératrices minimisent les risques de maladies d’origine alimentaire et de maladies résistantes aux médicaments
Si les services de santé insistent sur le fait que les aliments crus et non stérilisés, tels que le lait bio, sont dangereux pour l’homme, les statistiques prouvent le contraire. En réalité, les aliments associés aux maladies d’origine alimentaire proviennent tous de l’agriculture et de l’élevage industriels, les poulets élevés en batterie arrivant en tête de liste.
Entre 2009 et 2015, 5.760 épidémies d’origine alimentaire ont été rapportées aux États-Unis,16 qui se sont traduites par 100.939 personnes malades, 5.699 hospitalisations et 145 décès. 12 % de ces maladies étaient dues à des poulets, suivis par le porc et les semences de légumes, chacun responsable de 10 % des maladies.
Cinquième raison : l’agriculture régénératrice prévient la pollution environnementale et restaure les écosystèmes endommagés
Nos réserves d’eau ne sont pas les seules ressources qui sont décimées par la pollution provenant de l’élevage industriel et des fermes industrielles pratiquant la monoculture. Ceux-ci sont également largement responsables de la pollution des terres et de l’air, et ce de multiples façons :
•Émissions de gaz à effet de serre — Les élevages intensifs et la production industrielle de produits laitiers sont parmi les plus grands pollueurs de la planète, dépassant même les multinationales du pétrole et du gaz dans l’émission annuelle des gaz à effet de serre.
D’après un rapport de l’organisation internationale à but non lucratif GRAIN, et de l’Institut pour l’Agriculture et les politiques commerciales, les cinq plus grands producteurs mondiaux de viande et de produits laitiers sont responsables à eux seuls de plus d’émissions de gaz à effet de serre chaque année que Exxon, Shell ou BP.
•Pollution de l’air aux particules — La recherche montre également que la pollution de l’air aux particules, engendrée par les fermes industrielles, est de loin plus importante que celle de toute autre source. Les principaux coupables sont ici les engrais azotés.
Lorsqu’ils se décomposent, de l’ammoniac est libéré dans l’atmosphère. Lorsque l’ammoniac présent dans l’atmosphère atteint des régions industrielles, il se mélange à la pollution liée à la combustion du gazole et du pétrole, et crée des microparticules.
•Les déchets des élevages intensifs (CAFO) — L’urine et les excréments des animaux d’élevages intensifs sont collectés dans de grands bassins, en plein air, et sont soit pulvérisés sur les cultures, comme engrais, soit répandus lors des inondations provoquées par les orages, le résultat étant à peu près le même.
L’utilisation des déchets des CAFO comme engrais est la principale raison qui explique que les fruits et légumes soient devenus une source aussi fréquente de maladies d’origine alimentaire.
Les émanations provenant des CAFO sont également toxiques pour ceux qui ont la malchance d’habiter ou de travailler à proximité, et des études ont montré que les personnes vivant près des CAFO sont davantage victimes de problèmes respiratoires, de maux de tête, de diarrhées, de dépression et d’autres problèmes de santé.
•La dérive des herbicides — Le dicamba représente sans doute l’une des plus graves menaces à cet égard.
Le désherbant toxique, qui est utilisé sur des cultures génétiquement modifiées, résistantes au dicamba, a endommagé 1,5 millions d’hectares de terres agricoles américaines en 2017, plus 1,1 millions d’hectares jusqu’en juillet 2018 (aucune nouvelle donnée n’est disponible depuis cette date).
La dérive du dicamba a également endommagé des jardins privés, des sites touristiques, des parcs nationaux et des fermes biologiques.
Sixième raison : l’agriculture régénératrice bénéficie aux fermiers et permet de construire des économies locales durables
L’agriculture régénératrice peut contribuer à créer des économies régénératrices basées sur des valeurs et des principes qui vont bien au-delà de la simple notion de profit,33 bénéficiant ainsi à la société de façon concrète, en plus de lui offrir un environnement plus propre et plus sain, et des aliments plus nutritifs et moins toxiques.
Dans un article publié en 2015, John Fullerton, fondateur et président du Capital Institute, a présenté le point de vue de l’organisation sur le capitalisme régénératif, construit sur des principes universels de santé et de plénitude.
« Nous avons identifié huit clés, des principes interconnectés qui sont à la base de la santé systémique », explique-t-il. Voici ces huit principes, qu’il propose d’intégrer dans un système économique régénératif :
La bonne relation — Une économie dans laquelle on comprend qu’un dommage infligé à l’une quelconque de ses composantes, endommage par ricochet toutes les autres composantes du système |
La richesse holistique — Comprendre que la véritable richesse n’est pas faite que d’argent. Elle peut également se mesurer en bien-être de l’ensemble et en prospérité largement partagée |
Recherche de l’équilibre — « Une économie régénératrice cherche à équilibrer : efficacité et résilience, collaboration et compétition, diversité et cohérence, ainsi que petites, moyennes et grandes organisations et besoins. Elle est diamétralement à l’opposé de l’idéologie « d’optimisation » (à court terme) qui est à la base de la logique financière moderne. » |
Abondance due à l’effet de « marge » — « La créativité et l’abondance se développent de façon synergique « en marge » des systèmes… Il y a par exemple une abondance de vie interdépendante dans les marais salants, là où les rivières rencontrent les océans… Ce sont dans ces « périphéries » que les opportunités d’innovation et de brassage sont les plus grandes. » |
Solide flux circulatoire de l’argent, des informations, des ressources, des biens et des services. |
Innovation, adaptation et réactivité |
Participation autonome |
Honorer la communauté et l’endroit — « Une économie régénératrice nourrit des communautés et des régions saines et résilientes, chacune étant fondée de façon unique sur l’essence de son histoire et sa place particulière. » |
Informez-vous sur les avantages de l’agriculture régénératrice et de la biodynamique
Voici une liste de certains des nombreux experts que j’ai interrogés, avec les liens vers ces entretiens. Vous trouverez également d’autres informations sur l’alimentation, l’agriculture et l’utilisation régénératrice des terres sur le site internet de Regeneration International.
Ray Archuleta, alias « l’homme de la terre », est un scientifique spécialiste des sols et un agronome spécialiste de l’agriculture de conservation du département américain de l’agriculture, Service de conservation des ressources naturelles du centre de soutien East National Technology, à Greensboro, en Caroline du Nord.
Dans son interview, il explique comment la santé des sols dans lesquels sont cultivés nos fruits et légumes est intimement liée à notre santé et à l’ensemble de l’environnement. |
Judith Schwartz, rédactrice freelance et auteure du livre « Cows Save the Planet And Other Improbable Ways of Restoring Soil to Heal the Earth » (« Des vaches pour sauver la planète et autres moyens improbables de restaurer les sols pour guérir la Terre ») évoque l’importance de la gestion holistique du bétail pour la séquestration du carbone. |
Le pionnier de l’agriculture régénératrice, Will Harris, dirige l’exploitation ‘White Oak Pastures’ à Bluffton, en Géorgie, qui élève des animaux nourris à l’herbe d’excellente qualité.
S’il vend au public du bœuf et d’autres produits d’origine animale, Will Harris produit surtout une terre saine, et le succès de son exploitation est une excellente démonstration de conversion réussie d’une agriculture conventionnelle vers une agriculture régénératrice. |
Joel Salatin, propriétaire de la ferme Polyface en Virginie, est un autre pionnier de l’agriculture durable, dont la ferme est une démonstration bien réelle de la façon dont l’agriculture régénératrice bénéficie à l’environnement et à l’humanité toute entière. |
Gabe Brown, pionnier de la gestion régénératrice des terres, possède une ferme à Bismarck, dans le Dakota du Nord, et voyage à travers le monde pour enseigner aux gens les principes de la restauration des terres arables, sans lesquelles il est impossible de cultiver des fruits et légumes nutritifs. |
Kristin Ohlson, auteure de « The Soil Will Save Us » (« La terre nous sauvera »), évoque la relation complexe qui existe entre la terre et ce que nous mangeons, l’importance qu’il y a à augmenter la teneur de nos sols en carbone, et le rôle essentiel des microbes présents dans la terre, dans l’écosystème. |
Reginaldo Haslett-Marroquin, un innovateur dans le domaine de l’agriculture régénératrice, a développé un système ingénieux qui pourrait transformer la façon dont sont produits nos aliments. Dans son interview, il révèle comment le fait d’élever des poulets naturellement, sans cages, pourrait à la fois provoquer une révolution alimentaire, et régénérer l’écologie, l’économie et les conditions sociales. |
Dr. Allen Williams, sixième d’une génération d’agriculteurs en Caroline du Sud, et co-fondateur de l’association The Grassfed Exchange, évoque la façon dont la gestion régénératrice des terres peut inverser en grande partie les dommages provoqués par le modèle conventionnel. |
Hendrikus Schraven, fondateur de Hendrikus Organics, est un expert de la restauration des sols contaminés, par l’amélioration de la qualité du microbiome de la terre. |
Elizabeth Candelario, directrice générale de Demeter, une agence mondiale de certification biodynamique, aborde l’histoire de l’agriculture biodynamique et explique pourquoi la certification biodynamique est la garantie d’une alimentation de qualité supérieure. |
Paul Gautschi, dont le jardin bio privé est la preuve qu’il peut être très facile de cultiver des fruits et légumes sains en grandes quantités, et que cela ne demande pas beaucoup de temps. |
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