3 aliments qui peuvent provoquer un AVC

D’après la National Stroke Association (Association américaine pour les AVC), l’AVC est la troisième cause de décès, et c’est une menace croissante pour la santé, en particulier pour les femmes d’âge moyen.

Le type d’AVC le plus courant est l’AVC « ischémique », qui est provoqué par l’obstruction d’un vaisseau sanguin qui alimente votre cerveau.

De nombreux facteurs sont sans doute à l’origine de la surprenante augmentation du nombre d’AVC chez les femmes, notamment :

  • L’augmentation du taux d’obésité (le tour de taille des femmes a augmenté de presque 5 cm / 2 pouces au cours des 10 dernières années)
  • Les carences en vitamine D dues à un manque d’exposition au soleil. Éviter le soleil augmente également votre risque de carence en sulfate de vitamine D, qui peut être une cause sous-jacente de formation de plaques d’athérome (un facteur de risque d’AVC)
  • La prévalence croissante de l’hyperglycémie (taux élevé de sucre dans le sang)

 

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Les AVC surviennent généralement SANS prévenir

C’est pourquoi la prévention est si importante. Vous n’aurez tout simplement aucun signe d’avertissement vous indiquant que vous risquez d’avoir un AVC dans le futur… Or, lorsqu’on subit un AVC, les dommages – si tant est qu’on y survit – peuvent être absolument dévastateurs.

Je qualifie souvent les AVC d’attaques cérébrales, comparables à des attaques cardiaques ; la seule différence est que le caillot sanguin bloque le flux sanguin qui alimente le cerveau, au lieu de celui qui alimente le cœur.

La conséquence, c’est que les cellules cérébrales commencent à mourir. Naturellement, plus votre cerveau passe de temps sans oxygène, plus votre risque de lésions cérébrales irréversibles est important.

Il s’agit de l’un des domaines dans lesquels la médecine d’urgence conventionnelle excelle, car il existe des médicaments d’urgence capables de dissoudre un caillot sanguin qui bloque le flux sanguin vers le cerveau et qui, s’ils sont administrés suffisamment rapidement, peuvent pratiquement inverser tout dommage neurologique permanent.

Pour que ces traitements soient efficaces, ils doivent généralement être administrés dans l’heure. Il s’agit véritablement de l’un des miracles de la science moderne ; toutefois, il sera gaspillé si l’on ne se préoccupe pas des affections sous-jacentes après l’AVC. Cela dit, si vous remarquez l’un quelconque des signes suivants, annonciateurs d’un AVC, appelez immédiatement à l’aide :

  • Difficultés soudaines à marcher (vertiges, perte d’équilibre, etc.)
  • Confusion soudaine
  • Paralysie ou faiblesse soudaine (en particulier d’un seul côté du corps)
  • Troubles de la vue soudains
  • Mal de tête sévère et brutal

Pour prévenir les AVC, commencez par veiller à la qualité de votre alimentation

S’agissant des AVC (comme de la plupart des maladies), la prévention est clairement la meilleure des options, or votre alimentation joue à cet égard un rôle CRUCIAL.

Un récent article, publié sur Yahoo Health, liste cinq aliments qui sont associés à une augmentation du risque d’AVC. Je suis d’accord pour trois d’entre eux, et j’y reviens en détail ci-dessous.

Pour les deux autres, la viande rouge et le sel, il est nécessaire d’apporter des précisions car les viandes et les sels ne se valent pas tous. Le diable est dans les détails, comme on dit, et c’est un dicton à garder à l’esprit avant de bannir toute les viandes rouges et le sel de votre alimentation.

La viande rouge — Je pense que c’est une grave erreur que de mettre TOUTES les viandes rouges dans le même panier, car les différences entre les viandes provenant d’élevages industriels, ou CAFO, et les viandes biologiques, nourries à l’herbe, sont si importantes, qu’on parle pratiquement de deux aliments totalement différents.

Le bœuf biologique nourri à l’herbe n’est généralement PAS associé aux effets néfastes sur la santé du bœuf élevé en CAFO, mais très peu de chercheurs, et encore moins de journalistes, font la distinction entre les deux.

Vous trouverez davantage d’informations sur les raisons pour lesquelles le bœuf nourri à l’herbe est bon pour votre santé, et ne favorise PAS les maladies, contrairement au bœuf provenant de CAFO.

Le sel — S’agissant du sel, on ne peut pas comparer le sel raffiné utilisé dans les aliments transformés, au sel naturel et non raffiné.

Donc, si je suis d’accord avec le fait qu’éviter les aliments transformés vous aidera à réduire votre risque d’AVC et à améliorer votre santé globale, il est important de comprendre qu’il n’est pas nécessaire d’éviter TOUS les types de sel, mais uniquement les sels transformés (pensez au sel de table classique).

Le sel naturel non raffiné, par contre, tel que le sel de l’Himalaya, est même très important pour de nombreux processus biologiques, notamment pour aider les parois des vaisseaux sanguins à réguler la pression artérielle – ce qui est clairement un effet bénéfique, et non un effet qui favorise le développement de maladies.

Les gras trans : ils sont connus pour augmenter le risque d’AVC

Si vous vous préoccupez de votre santé, évitez tous les aliments contenant des gras trans. Cela comprend de nombreux aliments transformés, comme les crackers, les chips, la plupart des pâtisseries industrielles, et toutes les fritures, pour ne citer que quelques exemples.

Les gras trans sont connus pour favoriser l’inflammation, qui est à la base de la plupart des maladies chroniques et/ou graves, et non uniquement des AVC ou des maladies cardiovasculaires.

Les femmes ont particulièrement intérêt à suivre ce conseil, car le taux d’AVC est en augmentation chez les femmes d’âge moyen, et les mauvais choix alimentaires sont probablement des coupables significatifs.

Au cours d’une étude publiée l’année passée, il a été constaté que les femmes ménopausées qui consommaient quotidiennement les plus grandes quantités de gras trans, avaient une incidence d’AVC ischémique supérieure de 30 %.

Sachez que presque tous les journalistes spécialistes de la santé, et les soi-disant experts, placent également les graisses saturées dans cette catégorie, ce qui est une grave erreur, car les graisses saturées, en quantités adéquates, et non endommagées par la chaleur, sont en réalité bonnes pour la santé.

Méfiez-vous des viandes fumées et transformées

Il a été démontré que certains conservateurs, tels que le nitrate de sodium et le nitrite, que l’on trouve dans les viandes fumées et transformées, endommagent vos vaisseaux sanguins, ce qui pourrait augmenter votre risque d’AVC.

De plus, les nitrates sont souvent convertis en nitrosamines, qui sont également clairement associés à une augmentation du risque de certains cancers.

À l’issue d’une très récente revue de plus de 7.000 études menées sur l’alimentation et le cancer, réalisée par le Fonds mondial de recherche contre le cancer, les chercheurs ont conclu que, pour cette raison, personne ne devrait consommer de viandes transformées.

Les hot-dogs, le bacon, le salami et autres viandes transformées, peuvent également :

  • Augmenter votre risque de diabète de 50 %
  • Affecter votre fonction pulmonaire
  • Augmenter votre risque de maladie pulmonaire obstructive chronique (MPOC)

Je vous conseille, si vous décidez toutefois de consommer ce type d’aliments, d’en réduire au maximum votre consommation. Par ailleurs, si vous consommez du bacon, des saucisses, du jambon ou tout autre produit à base de viande transformée, une fois de temps en temps, vous minimiserez au moins les risques pour votre santé en suivant les conseils suivants :

  • Choisissez des viandes biologiques, nourries à l’herbe ou élevées en plein air
  • Choisissez des produits « non traités » qui ne contiennent PAS de nitrates
  • Choisissez des produits sur lesquels il est indiqué « 100% bœuf », « 100% poulet », etc. C’est la seule façon d’être sûr que la viande ne provient que d’une seule espèce, et ne contient aucun sous-produits (tels que de la peau ou du gras de poulet)
  • Évitez les viandes qui contiennent du MSG, du sirop de glucose fructose, des conservateurs, des arômes ou colorants artificiels
  • Idéalement, achetez les saucisses et autres viandes transformées chez les petits éleveurs locaux, que vous pouvez interroger à propos des ingrédients

Les sodas lights peuvent considérablement augmenter votre risque d’AVC

Une recherche présentée en début d’année au cours de la conférence internationale de l’Association américaine pour l’AVC, a démontré que les personnes qui consomment ne serait-ce qu’un seul soda light par jour, peuvent voir leur risque d’AVC augmenter de 48 % !

D’après les auteurs :

« Cette étude suggère que le soda light n’est pas un substitut optimal aux boissons sucrées et peut être associé à un risque accru d’AVC, d’infarctus du myocarde ou de décès d’origine vasculaire, par rapport au soda classique. »

Si de plus amples recherches seront sans doute nécessaires pour confirmer ce lien, il existe d’ores et déjà de nombreuses preuves de la dangerosité des édulcorants artificiels, tels que l’aspartame et le sucralose (Splenda), pour la santé. Je pense que l’aspartame est de loin l’édulcorant artificiel le plus dangereux du marché.

Comment une carence en vitamine D augmente votre risque d’AVC

D’après une recherche présentée au cours des sessions scientifiques annuelles de l’American Heart Association (AHA) à Chicago (Illinois) en novembre de l’année passée, un taux trop faible de vitamine D — le nutriment essentiel obtenu par l’exposition au soleil – double le risque d’AVC.

La vitamine D est le seul substrat connu d’une puissante hormone sécostéroïde pléiotrope (c’est-à-dire produisant des effets multiples) aux fonctions de réparation et de maintenance, qui a de multiples fonctions de régulation génique dans votre organisme.

C’est pourquoi les bienfaits de la vitamine D pour la santé couvrent un large éventail, qui va de l’amélioration de la fonction immunitaire à la diminution significative du risque de cancer, en passant par l’amélioration de la détoxification du mercure…

Elle fonctionne en bref comme une « clé essentielle » qui active la « bibliothèque » de l’ADN dans chacune des cellules de votre corps.

Cette bibliothèque d’ADN contient les informations nécessaires au traitement de pratiquement tous les types de stimuli que la cellule peut rencontrer ; c’est pourquoi la vitamine D agit dans de si nombreux tissus, et influe sur tant de maladies et de troubles de la santé. Jusqu’à présent, les scientifiques ont identifié environ 3.000 gènes qui sont régulés par la vitamine D.

Non seulement la carence en vitamine D est connue pour augmenter votre risque de rigidité artérielle, un facteur de risque majeur d’AVC, mais elle peut également :

  • Augmenter votre risque de diabète de 50 %
  • Affecter votre fonction pulmonaire
  • Augmenter votre risque de maladie pulmonaire obstructive chronique (MPOC)

Autres recommandations en matière de prévention de l’AVC

Il est important de comprendre que la grande majorité des AVC – jusqu’à 80 %, d’après l’Association nationale américaine pour l’AVC – pourraient être évités, vous avez donc tout à fait votre « mot à dire » sur ce qui est de faire, ou non, partie des statistiques.

En plus d’éviter les aliments transformés (en particulier les viande fumées et transformées) et les sodas lights, et de veiller à ce que votre taux de vitamine D se situe dans une fourchette idéale, que pouvez-vous donc faire pour réduire votre risque d’AVC ?

En règle générale, la plupart des facteurs de risque qui augmentent votre risque de maladie cardiovasculaire augmentent également votre risque d’AVC, et il s’agit notamment de facteurs tels que :

  • L’hypertension artérielle
  • L’obésité
  • Des taux élevés de triglycérides et d’homocystéine
  • Un faible taux de cholestérol HDL (le ‘bon’ cholestérol) et un taux élevé de cholestérol LDL (le ‘mauvais’ cholestérol)
  • Le tabagisme

Comme pour votre cœur, donc, opter pour une alimentation à base d’aliments non transformés, de préférence biologiques, faire de l’exercice et maintenir un poids sain, contribuera à réduire votre risque d’AVC. Voici deux facteurs de risque supplémentaires qui peuvent avoir un impact direct sur votre risque d’AVC :

La détresse psychologique — D’après une étude de 2008 publiée dans le magazine Neurology, plus vous êtes stressé, plus votre risque est important. Les chercheurs ont même découvert que pour chaque degré en moins sur l’échelle du bien-être, le risque d’AVC d’une personne augmente de 11 %. Sans surprise, le lien entre la détresse psychologique et l’AVC était plus prononcé lorsque l’AVC était fatal.

Traitement hormonal substitutif (THS) et pilule contraceptive — Si vous utilisez une méthode contraceptive hormonale (que ce soit la pilule, un patch, un anneau vaginal ou un implant), il est important de comprendre que vous prenez des progestérones et œstrogènes synthétiques – ce qui n’est vraiment pas favorable au maintien d’une santé optimale.

Ces contraceptifs contiennent les mêmes hormones synthétiques que celles utilisées dans les traitements hormonaux de substitution (THS), dont les risques ne sont plus à démontrer, notamment des risques accrus de caillots sanguins, d’AVC, d’attaque cardiaque et de cancer du sein.

Enfin, il est important de préciser que la vitamine B3, ou niacine, pourrait contribuer à améliorer la fonction neurologique directement APRÈS un AVC.

Lorsqu’on a donné de la niacine à des rats ayant subi un AVC ischémique, de nouveaux vaisseaux sanguins se sont développés dans leurs cerveaux, de même que des bourgeonnements de cellules nerveuses, ce qui a considérablement amélioré leur évolution neurologique.

Si ce phénomène a besoin d’être plus amplement étudié, il s’agit néanmoins d’un exemple supplémentaire de la façon dont la nutrition est au cœur de tous les mécanismes de guérison de votre organisme, même pour quelque chose d’aussi grave qu’un AVC.

Enfin, le meilleur traitement, sans aucun doute, pour se remettre d’un AVC, est l’oxygénothérapie hyperbare (OHB). La recherche a montré que l’OHB aide votre organisme à produire et à mobiliser des cellules souches mésenchymateuses, qui jouent un rôle essentiel lorsque votre organisme tente de réparer des tissus ou cellules endommagées.

 

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